Affaire Conclue : ce qu’Harold Hessel s’interdit coûte que coûte dans l’émission
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Harold Hessel est l'un des acheteurs phare de l'émission Affaire Conclue. Dans les colonnes de Télé Star, il a révélé ce qu'il s'interdisait de faire dans le programme.

    Capture d'écran France 2

    Cela fait sept ans maintenant qu'Harold Hessel joue un rôle crucial en tant que commissaire-priseur au sein de l'émission à succès Affaire Conclue, diffusée chaque après-midi sur France 2. Lundi 22 janvier 2024, l'expert de 44 ans a ouvert les portes des coulisses en révélant le mode de fonctionnement de l'émission dans une entrevue avec Télé Star. Au cœur de son éthique professionnelle, une règle stricte qu'il n'enfreint sous aucun prétexte : il ne fait jamais l'acquisition d'un objet qu'il a lui-même expertisé, malgré les "terribles tentations". Le commissaire-priseur affirme fermement que l'achat d'objets qu'il a évalués va à l'encontre de principes déontologiques essentiels. "Un commissaire-priseur doit s'interdire d'acheter un objet qu'il a lui même expertisé. On ne peut pas être juge et partie", explique Harold Hessel, qui confie avoir une passion particulière pour les objets datant des XVIIe et XVIIIe siècles. En plus d'évaluer le destin des objets qui seront présentés aux acheteurs, Harold Hessel a un rôle encore plus important. Et pour cause, il fait également la sélection des objets qui seront présents dans l'émission comme ce magnifique lustre que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous :

    Affaire Conclue : "Une prélection est faite" pour les objets

    Comme il l'explique à nos confrères, environ 200 personnes donnent chaque jour leur candidature pour participer à l'émission. Et bien entendu, tous les objets ne peuvent pas être présentés, une présélection est donc faite et le commissaire-priseur y participe. "Cent à deux cents personnes s'inscrivent chaque jour pour participer à Affaire conclue", précise-t-il. La veille de chaque émission, il reçoit la liste des pièces présélectionnées. À la suite de quoi il entame les recherches pour "voir s'il y a des choses similaires déjà évaluées dans des salles des ventes, en France et à l'étranger".

    Une règle de déontologie qu'il n'est visiblement pas le seul à suivre. C'est également le cas pour Julia Vignali, la nouvelle présentatrice de l'émission qui a remplacé Sophie Davant. En septembre 2023, elle avouait à Soir Mag que la production lui interdisait d'acheter des biens présentés : "Quand on y réfléchit un peu, c'est tout à fait normal. Si un objet me tape dans l'œil, l'acheteur pourrait me le revendre moins cher, donc il y a conflit d'intérêts". Julia Vignali a donc trouvé l'astuce parfaite pour contourner cela. Plutôt que d'acheter les objets directement, elle les prend en photo, puis se tourne vers le directeur de casting pour obtenir davantage de détails. Elle utilise ensuite son ordinateur pour rechercher des articles similaires, préservant ainsi l'intégrité éthique de l'émission.

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