Si on veut bien prendre son temps avec lui, Lav Diaz compose des plans aussi évolutifs qu'aventureux et donne à voir le monde à travers les yeux d'un poète. Du cinéma somnambulique, grand et beau.
Si on veut bien prendre son temps avec lui, Lav Diaz compose des plans aussi évolutifs qu'aventureux et donne à voir le monde à travers les yeux d'un poète. Du cinéma somnambulique, grand et beau.
Si on veut bien prendre son temps avec lui, Lav Diaz compose des plans aussi évolutifs qu'aventureux et donne à voir le monde à travers les yeux d'un poète. Du cinéma somnambulique, grand et beau.
Si on veut bien prendre son temps avec lui, Lav Diaz compose des plans aussi évolutifs qu'aventureux et donne à voir le monde à travers les yeux d'un poète. Du cinéma somnambulique, grand et beau.
Le sujet est parfait pour le cinéma et le traitement à la lisière de différents genres, excitant. Mais il manque une vision de cinéaste qui aurait permis au film de prendre au dépourvu et ainsi de ne pas se cantonner à de la simple anecdote téléfilmée.
Le thriller post-Se7en existe encore en 2015. La preuve avec cette déclinaison dérangeante qui a la main lourde sur des sujets sordides et dans lequel tout est suspect, à commencer par la complaisance.
Largement plus stimulant dans la part documentaire sur le cimetière de rêves à Los Angeles que dans la part fictionnelle (facilités scénaristiques, interminable climax), "Tangerine" propose néanmoins quelque chose qui gratte, qui hurle, qui agresse, qui détonne. Et qui se révèle moins dans le rire ou dans l'exploitation que dans l'empathie et la compassion.
"Joy" est moins bien que "American Bluff" qui était déjà moins bien que "Happiness Therapy". On retrouve les mêmes qualités et les mêmes écueils que les précédentes comédies de David O. Russell. On commence aussi à se lasser.
Au départ, on a l'impression de regarder la vidéo hilarante d'une adolescente postée sur Internet. Une heure trente plus tard, on est touchés en plein coeur par ce film minuscule qui recèle plus de cinéma que 90% de la production annuelle française.
Sous influence de Joseph Conrad et de Werner Herzog, une odyssée amazonienne hallucinée qui génère un vrai envoûtement, à défaut d'une possible immersion.
Grand mélodrame, d'une ampleur sidérante, qui bouleverse le regard et le cœur. Son absence au palmarès du dernier Festival de Cannes Cannes demeure une énigme.
On salue l'engagement de tous les comédiens, très heureux de s'aventurer loin du confort, de performer des contre-emplois et d'avoir des choses intelligentes à dire sur la crise des subprimes.
Guy Maddin, plus surréaliste que jamais. Son film d'aventures fantastiques a le mérite de ne ressembler à rien de connu. Sa maniaquerie et son maniérisme peuvent aussi épuiser les résistances. Soit on admire, soit on s'énerve; dans les deux cas de plus en plus.
Piero Messina tente de reproduire quelques prises de risque formelles et narratives de son mentor Paolo Sorrentino. Mais son coup d'essai, surchargé d'intentions, tient hélas du salmigondis. C'est dommage pour les efforts méritoires de Juliette Binoche.
Pas de temps mort, de fautes de goût, de fausses notes, J.J. Abrams livre un septième épisode de Star Wars comme on l'attendait. Suite logique de la première trilogie ce Réveil de la Force est bien le grand film de cette fin d'année et constitue un plaisir intense et non coupable.
Le chaos règne dans "Cosmos". Quinze ans après "La Fidélité", Andrzej Zulawski revient aux commandes d'un film surréaliste, étrange et hilarant dans lequel il s'aventure et s'autorise à filmer des choses que l'on ne voit plus dans 99% de la production cinématographique annuelle. Il faut le voir pour le croire.
Grímur Hákonarson plaide la chaleur dans la froideur de l'arrière-pays islandais. La pudeur et la discrétion de son beau film fraternel font du bien, d'autant qu'il y a une surprise, comme un trésor caché. Un plan final déchirant qui devrait hanter le spectateur longtemps après la projection.
Allez savoir pourquoi "Un + Une" constitue le meilleur film du cinéaste depuis une éternité. Pourquoi celui-ci nous emballe plus que les autres ? Peut-être parce qu'à une heure où tant de jeunes cinéastes prennent des précautions consensuelles pour draguer le maximum de spectateurs, Lelouch, lui, n'a peur de rien, assume tous les risques, va à fond et jusqu'au bout.