Ceux qui ont porté au pinacle les précédents Julio Medem (L'écureuil rouge, par exemple) risquent d'être désarçonnés par ce mélodrame illuminé, lesté de symbolisme pataud, témoignant du mysticisme et du regard endurci de son auteur.
Guidé par deux comédiennes exceptionnelles, ce film-tornade, tonique, drôle puis profondément émouvant, soutient que l'élan vital constitue un remède précieux à la mélancolie.
Un comédie actuelle, consensuelle et bien écrite mais qui pêche par sa mise en scène.
Thierry Lhermitte est réellement surprenant dans ce film curieux, tendre et touchant. Il trouve son meilleur rôle depuis le génial "Une affaire privée".
Le réalisateur Nicolas Winding Refn a bien raison de signer "The Neon Demon" de ses initiales (NWR comme un certain YSL): radical et filant telle une comète jusqu'au bout de sa logique paranoïaque, ce film l'impose définitivement comme un génie de la haute-couture trash, pour qui le bon goût est l’ennemi de la créativité.
"X-men : Apocalypse" n'est sans doute pas le meilleur film de la franchise, mais il reste malgré tout un bon divertissement, auquel le plaisir de retrouver les personnages et l'esprit de la saga prend le pas sur les défauts.
Pas de personnages excentriques ici, juste du temps qui a passé. Le style est épuré, tout y est simple, délicat et évident. Et ce sera un beau pied de nez pour ceux qui s'attendent à ce que Almodovar fasse sempiternellement du Almodovar.
Un thriller qui remplit efficacement son cahier des charges et dénonce, au passage, la vacuité d'un monde que l'on pense si riche.
Ne vous fiez pas à la fausse superficialité : plus on repense à "Café Society", plus il prend de la valeur comme un croisement entre "Comédie érotique d'une nuit d'été" et "Coups de feu sur Broadway". Sous ses airs glam, resplendisent une réelle noirceur et un spleen Fitzgeraldien.
Sans atteindre le niveau d'une greffe inédite comme "It Follows" de David Robert Mitchell l'année dernière, grande sensation horrifique de Deauville 2014, le plaisir avec lequel il a été conçu se révèle infectieux qu'il devient le nôtre en le regardant. C'est le principal.
"Paulina" carbure à l'ambiguïté, dessinant une réflexion complexe sur la nécessité des idéaux et cherchant de manière assez ostentatoire, dans sa constructive narrative et dans ses mouvements de caméra, à déstabiliser le spectateur voire à ébranler ses certitudes. Mais si cette ambition de cinéma est noble, elle est paradoxalement contre-productive, trop têtue pour ne pas laisser voir un cinéaste sûr de ses effets.
Malgré une atmosphère envoûtante, le récit bardé de clichés nous prive d'une révélation comme "Bullhead" (Michael R. Roskam, 2011) en son temps.
Une comédie scabreuse d'un incommensurable mauvais goût totalement cornaquée par Sacha Baron Cohen qui séduiera les amateurs d'humour trash et potache. Les poètes passeront leur chemin.
Pas une simple adaptation de jeu vidéo pour gamers ! "Ratchet et Clank" est un vrai film d'animation fun et accessible à tous que le doublage français rend encore plus hilarant.
Un film calibré pour la génération xbox qui hélas ne tient pas toutes ses promesses, faute de substance.
Un divertissement familial rondement mené qui ne lorgne jamais vers la miévrerie et qui respecte fidèlement un univers connu de tous. Effets spéciaux bluffants à la clé.
Un peu cérébral mais Huppert est extraordinaire, comme d'habitude.
Beaucoup de fumée dans le brouillard. On est sincèrement ravi pour les comédiens qui ont dû passer de super vacances au bord de la piscine à manger de super plats et à siroter de super cocktails. Mais pour le spectateur, c’est du temps perdu.
Une adaptation du roman culte de Ballard imparfaite mais percluse de visions fascinantes.
Diane Kruger prend doublement son envol dans le film "Sky", à l'affiche aujourd'hui dans les salles françaises. Avec son personnage, Romy, jeune femme brisée par l'amour qui n'aspire qu'à la liberté, et pour sa carrière, elle signe plus qu'un film : un aboutissement.