Dans cette comédie farfelue, Pascal Bonitzer dirige des acteurs motivés (en tête de liste, Alex Lutz et Léa Drucker) qui contribuent à la réussite mineure mais réelle de ce petit film qui en vaut bien des grands.
Viggo Mortensen n’est pas seulement un acteur hors pair, mais aussi un cinéaste singulier. Quatre ans après Falling, son beau premier film, il signe son retour des deux côtés de la caméra avec Jusqu’au bout du monde, un western romanesque où il s’interroge (entre autres) sur la culture de la violence aux États-Unis.
Antoine Raimbault s’inspire de faits réels dans ce thriller politique qui, malgré sa réalisation somnolente, se regarde sans déplaisir. Principal atout : la prestation de l’excellent Bouli Lanners dans la peau de l’eurodéputé moustachu et rebelle.
Présenté l’an passé hors compétition au Festival de Cannes, un film contemplatif et historique à découvrir d’urgence dans les quelques salles qui ont la bonne idée de le diffuser.
Cette comédie poids lourd réalisée par Ivan Calbérac cherche à séduire en priorité les spectateurs aux cheveux blancs et parvient – exploit involontaire – à faire déjouer ses deux excellents acteurs principaux. Juste catastrophique.
Malgré ses maladresses, ce coup d’essai intriguant incarné par Noée Abita (vue, notamment, dans Les passagers de la nuit, de Mikhaël Hers) ne laisse pas indifférent.
Sagement mis en scène, mais plutôt convaincant dans ses séquences musicales, le film pose de gros problèmes dans sa représentation de l’entourage de l’héroïne.
Le polar coréen – urbain et poisseux, comme il se doit – révèle à intervalles réguliers de nouveaux noms : Chang-hoon Kim en est un, mais, hélas, la virtuosité indéniable de sa mise en scène tourne à vide tant ses personnages sont caricaturaux.
Ce Thelma et Louise version mère/fille mise sur l’insolence, la poésie et l’humour, mais, après un prologue stimulant, ne tient pas ses promesses. En premier lieu à cause de son scénario rapidement répétitif.
POUR : Une divertissante dystopie, « Civil War » ? Incontestablement. Du grand spectacle. Des grands espaces. Mais surtout une fiction étonnement réaliste.
CONTRE : Il y a ceux (dont le signataire de ces lignes) qui trouvent le résultat navrant, Alex Garland signant un film racoleur où les surenchères visuelles tentent (en vain) de dissimuler la vacuité du propos. Le réalisateur a d'ailleurs annoncé récemment vouloir renoncer à la mise en scène – pas forcément une mauvaise idée…
Dans un film noir captivant, Stéphane Demoustier détricote les clichés cinématographiques associés à l'île de beauté. Cette fiction magistrale s'impose comme l'une des plus belles réussites de l'année du côté du cinéma français.
Ce film d’animation dynamique signé Sergio Machado et Alois Di Leo s’adresse en priorité au jeune public, mais son humour malicieux ne désespérera pas les accompagnateurs adultes. Une bénédiction pour les journées de vacances pluvieuses.
Si le film n’échappe pas toujours à l’académisme, l’originalité du scénario et, surtout, la prestation de Nadia Tereszkiewicz (vue, entre autres, dans Les Amandiers, de Valeria Bruni Tedeschi et Mon crime, de François Ozon) ne laissent pas de marbre.
La réalisatrice belge Delphine Girard met en scène une histoire de réparation psychologique qui, hélas, s’enlise dans les poncifs. Troublant pendant dix minutes. Dix minutes seulement.
Témoignage implacable sur l’engagement d’une femme et sur le délabrement du système de soins, ce documentaire sensible et offensif mérite d’attirer en masse les spectateurs dans les salles.