Après plusieurs films convaincants sur l’île de beauté ces derniers mois – « Borgo », « À son image », « Le royaume » –, Frédéric Farrucci apporte sa pierre à l’édifice et met en scène le combat d’un berger du littoral contre des mafieux au service d’intérêts particulièrement toxiques. Puissant.
Vous doutiez de la capacité des réalisateurs iraniens de s’approprier (et de détourner) les codes de la comédie romantique ? Vous aviez tort. La preuve avec ce film insolent, émouvant et politique réalisé par un duo de cinéastes audacieux : Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha.
Le vétéran du cinéma d’animation signe un film émouvant où il évoque sa jeunesse dans les années 1950 et le projet délirant de son père : construire un bateau dans le jardin de son pavillon. Une des meilleures raisons de foncer dans les salles obscures en ce début d’année.
Surprise colossale : le film consacré à l’ex-idole du groupe Take That, « rhabillée » en singe pour l’occasion, se distingue dans le paysage sinistré du biopic musical, genre où l’hagiographie et la promotion font (presque) toujours bon ménage.
Ce beau film sur deux protagonistes amoureux, mais en proie à des désirs contradictoires, est incarné par un « couple » convaincant : Isabelle Carré et François Damiens.
Dans le beau premier film de Koya Kamura, l’acteur incarne un mystérieux dessinateur de bandes dessinées qui s’installe pour quelques semaines dans une modeste cité balnéaire coréenne. Le voyage en sa compagnie est recommandable.