Paul Thomas Anderson signe un film fantasque et attachant sur les péripéties de deux jeunes Californiens des années 1970. Un concentré de drôlerie et de mélancolie qui inaugure en majesté l’année cinéma.
Une alliance scénaristique et formelle qui donne tout son prix à ce film qui examine l’histoire et le passé du Mali pour mieux mettre en scène des thématiques intemporelles et universelles.
Le mauvais esprit d’Adam McKay, servi par un casting galactique, fait de « Don’t Look Up » un spectacle tout à fait divertissant. Mais il manque au film l’effet de dévoilement grinçant que produit la satire lorsqu’elle est pleinement réussie.
Ce film insolent et percutant qui échappe aux temps morts (durée : 1 h 10) donne à voir certaines angoisses de notre époque, aggravées par la crise sanitaire, et le militantisme parfois inquiétant de la « génération Thunberg ».
Le film, maintes fois repoussé, devait initialement sortir à Noël 2020. Sans le Covid, il aurait sans doute fait le job. Au cœur de cette pandémie, qui nécessite des dérivatifs puissants, ces Tuche-là manquent singulièrement de force comique.
Pour mettre en scène les aventures douloureuses de Marie, Cécile Ducrocq évite les surenchères, le sentimentalisme, et ne montre que ce qu’il est nécessaire de montrer quand elle filme son héroïne dans l’exercice de ses fonctions professionnelles.
On pouvait redouter un inutile rabâchage. Le West Side Story de 2021, à la fois grand spectacle trépidant et film puissant sur l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui, vaut beaucoup mieux que cela.
Dans Madres Paralelas, son nouveau film, aussi insolent que profond, Pedro Almodóvar croise les destins chahutés de deux femmes qui se rencontrent à la maternité alors qu’elles ont toutes les deux eu à subir une grossesse non désirée.
Dans The Power of the Dog, Jane Campion dynamite les codes du western et, comme dans ses meilleurs films antérieurs (La leçon de piano, Portrait de femme, In the Cut), met en scène avec une inspiration constante les ambiguïtés féroces d’un personnage et ses troubles identitaires et sexuels.
Ce grand film implacable ne s’oublie pas de sitôt après avoir été vu. Et confirme, s’il en était besoin, le talent et le courage d’un cinéaste résistant.
Excellente surprise, Suprêmes, écrit en collaboration avec le duo Joey Starr-Kool Shen, échappe à la plupart des pièges hagiographiques qui lui tendaient les bras et se distingue par sa sobriété scénaristique et formelle.
Le réalisateur français Hugo Sobelman signe un superbe documentaire mêlant musique afro-américaine et réflexion sur les ravages du racisme et de la ségrégation. Le film est actuellement dans les salles : montez le son et ouvrez les oreilles.
Le film séduit grâce à la subtilité de son scénario et à l’inspiration de sa mise en scène, notamment lors des scènes sportives toujours crédibles et convaincantes.
Même si Cry Macho n’atteint pas les sommets récemment arpentés par le cinéaste dans la Mule ou le Cas Richard Jewell, on se réjouit de retrouver Clint dans ses nouvelles aventures.