Démesure, histoire emberlificotée, dépourvu de sens, esthétique kitsch et pompière… Une résurrection très attendue et prometteuse sur le papier, mais décevante.
Les films convaincants sur l'adolescence et ses zones grises sont des exceptions ; en l'occurrence, Langue étrangère fait figure de très belle exception.
C’est à la fois un film d’aventure, un drame existentiel, une comédie absurde et… une fiction animalière. Le cinéaste roumain Andrei Tanăse, 41 ans, n’a pas besoin de beaucoup de temps pour mélanger les ingrédients dans son shaker de cinéaste puisque son film a le bon goût de durer 1 h 20.
Pour ses débuts dans le cinéma de fiction, Jonathan Millet frappe fort. Dans son premier long-métrage captivant, l’ex-documentariste met en scène un jeune Syrien qui, à Strasbourg, traque un homme qu’il soupçonne d’avoir été son tortionnaire dans son pays natal. Un film à ne rater sous aucun prétexte.
Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière adaptent le chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas et signent un divertissement haut de gamme qui, en toute logique, devrait toucher un large public. Incarné par le convaincant Pierre Niney, ce film rappelle, s’il en était besoin, que faire preuve d’ambition et d’exigence est une forme de respect à l’égard du public.
Sur le papier, c’est une histoire de loubards comme on en a vu des centaines. Dans les faits et sur l’écran, c’est un des plus beaux films américains des derniers mois. Un film qui examine le parcours destructeur d’une bande de "mauvais garçons" pris au piège de la délinquance.
La débutante coréenne Sol-hui Lee admire de toute évidence son glorieux aîné Lee Chang-dong (...), mais, pour l’heure, elle ne parvient pas tout à fait à échapper aux pièges de l’imitation.