Le film du duo Malgorzata Szumowska / Michal Englert ne manque ni d’ambition ni d’intérêt, mais son académisme formel, façon téléfilm de prestige, épuise les résistances.
La comédie douce-amère de Elodie Lélu ne lésine pas sur les bons sentiments, mais elle peut distraire les admirateurs indulgents de deux excellents acteurs : Hélène Vincent et Olivier Gourmet.
Cette histoire d'émancipation témoigne du talent formel de la cinéaste, mais peut laisser de marbre avec ses insistances et son esprit de sérieux imperturbable.
Le film d’animation du Hongrois Aron Gauder se distingue par sa sophistication formelle et son imaginaire foisonnant. De quoi oublier (en partie) la grandiloquence de l’ensemble.
Le cinéaste belge David Lambert met en scène une comédie nerveuse et incorrecte sur un vieux couple gay, incarné par les irrésistibles Olivier Gourmet et Dave Johns (...). La bonne surprise de la semaine.
The Palace aligne les saynètes de mauvais goût avec une cruelle délectation et n’épargne aucun de ses protagonistes. Certes, le film n’échappe ni aux redondances, ni aux facilités, mais son humour vachard réjouit plus d’une fois.
La réalité et la fiction dansent un pogo frénétique dans ce film irrévérencieux sur le petit monde du cinéma qui, jusqu’à son terme, se distingue grâce à son mauvais esprit et à son humour intrépide.
Augusto Gongora, figure du journalisme chilien et opposant historique à Pinochet, est désormais atteint de la maladie d’Alzheimer. Ce documentaire pudique réalisé par Maite Alberdi témoigne de son combat contre l’amnésie et évoque la mémoire politique brinquebalante d’un pays.
Stephan Komandarev signe une petite merveille d’humour noir avec ce portrait acide d’une prof à la retraite qui devient délinquante. Une fiction implacable sur la violence de notre époque.
Entre polar et drame réaliste, Baptiste Debraux met en scène des personnages obsédés par leur passé et concocte une fiction qui, sur un mode (très) mineur, rappelle parfois l’univers des romans de Nicolas Mathieu. Résultat honorable, malgré les maladresses du scénario.
Les supporters (supportrices) de Ryan Gosling sont convoqués dans les multiplexes pour admirer l’acteur dans ses œuvres musclées. Peut-être ronronneront-ils de plaisir. Ou pas.
Nessim Chikhaoui s’inspire d’événements réels dans cette fiction engagée qui, hélas, ressemble la plupart du temps à un sage téléfilm saturé de bons sentiments.