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L'Archange
4 abonnés
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3,0
Publiée le 3 décembre 2024
3 Etoiles pour ce film dont j'attendais beaucoup plus émotionnellement ! l'idée de départ sur le culte de la jeunesse perdue puis retrouvée grâce à cette substance est excellente et bien retranscrite dans la première heure du film ! Démi Moore toujours séduisante et les fesses de Margaret Qualley à scotcher la rétine ! spoiler: Puis tout bascule lorsque les 2 versions sénior - Junior des Fitness-Girls se font face dans l'appartement ! pas un seul dialogue d'explication entr' elles qui aurait été bénéfique sur les raisons de leurs divergences ! Hé bien non , elles se cognent violemment et bêtement ! La dernière demi-heure se fourvoie dans des scènes Gores et Grand-guignolesques digne d'un film d'horreur de série Z ! Quel dommage !
A l’heure où les Céline Sciamma, Julia Ducournau et Justine Triet sont les fers de lance du cinéma féministe et progressiste français, la réalisatrice Coralie Fargeat pointe hardiment le bout de son nez sur la scène internationale avec « The Substance », un « body-horror » décapant récompensé en 2024 à Cannes du prix du meilleur scénario. En 2017 elle avait déjà effectué des débuts fracassants avec « Revenge », un « rape and revenge » particulièrement efficace qui la positionnait d’entrée comme une émule des spécialistes du film de genre américain. Son film remarqué de-ci-delà par la critique nationale ne suscita pourtant pas le même enthousiasme que les travaux des réalisatrices précitées dont le cinéma est nettement plus dans l’humeur du moment qui va trouver sa pleine éclosion avec l’irruption de la vague "me-too" qui emportera tout sur son passage. Hollywood de son côté a immédiatement détecté le potentiel d’une Coralie Fargeat n’ayant pas froid aux yeux, capable de s’affranchir d’une certaine forme d’intellectualisme bon teint un peu surfait sans lequel l’accès à la fameuse commission d’avance sur recette devient plus compliqué. Refusant de s’impliquer dans « Black Widow » film de super héros avec Scarlett Johansson en vedette sur lequel elle n’aurait pas eu le final cut, Coralie Fargeat patiente et finit par se lancer dans l’écriture de « The substance » qui va permettre à Demi Moore dont la carrière est en relatif sommeil depuis une vingtaine d’années d’effectuer un retour au premier plan tonitruant avec ce rôle qui entre en résonance avec son propre parcours à Hollywood qui l’a vue percer comme sex-symbol avant que son aura ne palisse une fois la quarantaine venue. Elisabeth Sparkle (Demi Moore) star de cinéma reconvertie dans la télévision où elle anime une émission d’aérobic (on pense à Jane Fonda), alors qu’elle s’apprête à fêter son cinquantième anniversaire à l’antenne, se voit signifier sans ménagement spoiler: qu’est venu pour elle le temps d’aller prendre des cours de tapisserie plus conforme à son nouveau statut. Celui en charge d’expédier Elizabeth au placard c’est Dennis Quaid absolument jouissif en producteur aussi amoral et cynique qu’il est autocentré et un peu niais. Les gros plans qu’inflige la réalisatrice à l’ex-beau gosse des années 1990 montre que l’humour ne sera pas totalement absent de sa pochade vitriolée qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré. Tout un monde s’écroule pour Miss Sparkle qui a dédié toute sa vie à sa carrière. Après uspoiler: n terrible accident survenu après sa sortie groggy du studio, elle découvre à l’hôpital une mystérieuse clef contenant la proposition d’une « substance » révolutionnaire pouvant lui offrir une version d’elle-même « plus jeune, plus belle et plus parfaite ». Après une courte période de refus, la tentation est trop grande. Une condition essentielle à la bonne marche de ce pacte de Faust qui ne dit pas son nom : Elizabeth de pourra accéder à cette version rêvée d'elle-même qu’une semaine sur deux. En somme comme une sorte de garde alternée dont elle sera toujours la matrice qui ne devra jamais oublier qu’elle et son clone rajeuni ne font qu’une. Le tandem diabolique se forme avec l’épée de Damoclès au-dessus de lui du respect strict des règles imposées. Coralie Fargeat s’inspire tout-à-la fois du fameux « Étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde» de Robert Louis Stevenson maintes fois porté à l’écran et du non moins fameux « Portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde. Deux illustres références qu’elle actualise avec brio et malice. L’innovation introduite étant que pour la première fois spoiler: les deux versions du même personnage sont complètement dissociées, la plus ancienne servant de nourrice à sa « progéniture » . Mais rien n’y fait, même portée par une femme l’expérience tourne assez vite à la catastrophe. Décidément semble nous dire Coralie Fargeat quel que soit son genre l’être humain ne raisonnera jamais face à son destin de mortel qui lui est durement rappelé par le vieillissement. Par la violence de son propos et ses outrances visuelles le film au-delà de la charge contre l’assignation des femmes à leur plastique nous lance une alerte concernant la remise en question de l’essence même de la nature humaine à l’œuvre depuis que les progrès de la science en croissance exponentielle ont fait perdre leur boussole à une partie non négligeable de ceux qui font l’opinion désormais engagés séduite par la chimère du transhumanisme. Mais Coralie Fargeat n’oublie jamais le plaisir qu’elle se doit de donner au spectateur venu se distraire. Pour cela, elle ne se prive pas de convoquer les grands réalisateurs qui ont dû forger sa cinéphilie auxquels elle rend hommage à plusieurs reprises. Stanley Kubrick et Stephen King tout d’abord avec « Shining » et ses couloirs de l’hôtel Overlook à la moquette orange, David Cronenberg pour l’ensemble de son œuvre et notamment celle des débuts, plus radicale (« Frisson », « Rage »), David Lynch pour « Elephant man » et enfin Brian De Palma pour la scène finale. Demi Moore qui a accepté ce rôle physiquement très exigeant mais finalement très gratifiant est très souvent émouvante allongée inerte pendant que son double rajeuni a pris sa place dans son émission. Elle rappelle ainsi qu’on s’est souvent mépris sur son véritable talent. La jeune Margaret Qualley à la plastique parfaite est totalement raccord avec son rôle pas toujours sympathique du double devenu maîtresse esclavagiste de celle qui lui a donné naissance. Le film est parfaitement maîtrisé et notamment très équilibré dans l’importance qu’il donne à toutes les phases de l’intrigue. Certains ont fait la fine bouche reprochant à Coralie Fargeat d’exposer trop généreusement les formes de miss Qualley, altérant à leur yeux le message sur la masculinité toxique. La réalisatrice qui ne semble pas militante jusqu'au bout des doigts a sans doute estimé que le pauvre Dennis Quaid avait assez donné de sa personne pour que le message soit clair. Signalons enfin que « The Susbtance » avec 55,5 millions de dollars de recettes a été plus que largement rentable là où d’autres sont régulièrement déficitaire malgré le soutien indéfectible de la critique. Coralie Fargeat de son côté ne devrait désormais plus avoir trop de mal pour financer ses projets. C'est tant mieux.
Allez au rayon nanars surestimés, après Titane de Julia Ducournau on a droit a The Substance de Coralie Fargeat. Exactement les mêmes problèmes. C'est bourrés de références mais ces films qui affichent de grandes prétentions contestataires sont en fait complétement creux et n'arrivent pas à dépasser les 3 lignes de leur synopsis qui a la base sont pourtant attractifs. Encore même si Ducournau essayait péniblement de construire une histoire, là on dirait un clip dont les séquences s'enchainent et ce de façon totalement prévisible. Et c'est d'une grande souffrance. Que ce film a t-il à nous raconter de plus que le Portrait de Dorian Gray écrit il y a 134 ans ? Rien et pourtant on en a eu des films sur le sujet de la non acception du corps qui vieillit et donc la mort. Et ce n'est pas en bourrant de références que cela fait un bon film. D'ailleurs faut-il appeler ça encore des références tant ce sont des séquences entières qui sont reprises ? , comme la perte des dents et de l'oreille venant tout droit de La mouche de Cronenberg, la scène finale où j'ai vraiment cru qu'elle allait dire qu'elle "n'était pas un éléphant mais un être humain". Donc comme on a rien de subtil à dire on pousse les curseurs du gore, de la violence au maximum mais c'est même pas drôle, car les séquences sont interminables. Ça vaut même pour les séquences de gym où on insiste bien sur la sexualisation de la femme. Et ça n'en finit plus sur les fesses, l'entrejambe surement parce que le public, masculin certainement, est complétement débile. Je passe sur les incohérences où la grand mère qui n'arrivait pas à déplier sa jambe dans la scène d'avant mais arrive à tirer un corps sans problème dans tout l'appartement dans la scène d'après pour ne citer que ça. Et pour finir sur une critique de fond, donc le double du personnage semble être encore plus stupide, à la recherche de la gloire éphémère, que sa matrice. Quelle leçon de féminisme....
Un film viscéral et intense, qui parle autant au cœur qu'à l'esprit. Avec ses clins d'œil aux classiques du cinéma, il combine une réalisation stylisée, des plans macro hypnotiques et un sound design puissant. La progression oppressante culmine dans un final audacieux, jouant intelligemment avec les codes du genre. Plus qu'une œuvre cinématographique, c'est une critique percutante de la société du paraître et de l'obsession hollywoodienne pour l'image. Coralie Fargeat signe une œuvre à la fois esthétique et politique, dénonçant les dynamiques de pouvoir entre hommes et femmes, tout en pointant la responsabilité partagée. Demi Moore brille dans une performance inoubliable.
Alors que mes voisins se masquaient régulièrement les yeux, cela ne m'a fait ni chaud ni froid, donc pas de soucis à regarder. C'est techniquement hyper bien fait, supers maquillages & effets spéciaux, mais le scénario est sacrément alambiqué et surtout, quel est l'intérêt d'avoir un double une semaine sur deux, si en fait on n'est jamais en position de contrôler ce double, ni de pouvoir ressentir & vivre ce qu'il ou elle ressent ? Sans parler d'une multitude d'imvraissemblances à l'américaine... Je n'ai jamais été fan de film de genre et plus de 2h, cela devient répétitif et grotesque. J'ai quand même rigolé par moments et la salle à bien apprécié, une bonne partie applaudissant à la fin du film. Donc, comme d'hab, film américain = trop long. Content de l'avoir sur très grand écran avec super son, car ça le mérite.
Si les voies du seigneur sont impénétrables, celles de l'argumentaire de certaines critiques dithyrambiques (presse et/ou spectateurs) le sont tout autant. Cerise sur le gâteau, que ce film soit revenu de Cannes 2024 auréolé du prix du scénario restera à mes yeux une énigme ... ledit scénario tenant aisément sur un ticket de métro, sa vacuité n'ayant d'égal que sa prévisibilité et son air de déjà-vu (sexualisation à outrance du corps féminin, angoisse mortifère du vieillissement, pacte avec le "diable", conflit entre apparence et réalité,...). Je lui concède cependant d'indéniables qualités formelles mais ne dit-on pas que tout ce qui est excessif est insignifiant et force est de constater que tel est malheureusement le cas dans les quarante cinq dernières minutes où le film rivalise d'invraisemblances avant de sombrer dans le ridicule, la mascarade, le grotesque, le grand-guignol (biffer les mentions inutiles si tant est que...).
The Substance m'a littéralement pris aux tripes !!!! Il fait partie de ces films qu'on n'oublie pas. Au delà du scénario incroyable et des actrices super(bes), la bande son est aussi très bien travaillée. Une morale qui correspond totalement à notre époque et qui en tant que jeune femme raisonne particulièrement en moi. Un chef d'oeuvre si vous voulez mon avis ! !SPOILER! La fin de veut comique, ils se sont sûrement un peu dit "allons jusqu'au bout du pétage de câble", j'aurais personnellement préféré que le film s'arrête un peu plus tôt mais cela n'enlève rien à sa qualité.
Intéressant sur le papier, The Substence devient rapidement répétitif pour finir par être carrément absurde. En quelque sorte, la rencontre manqué entre Croneberg et metoo.
"The Substance" est ce qu'on appelle une expérience vraiment unique. Pourvu d'un scénario malin et d'une mise en scène méga inventive, l'œuvre est un condensé d'idées folles qui feront que votre visionnage ne pourra vous laisser indifférent. Niveau acting, Demi Moore et Margaret Qualley offre une prestation remarquable et le sound design est exceptionnel. Le montage est également de grande qualité (même si le dernier acte s'étire quelque peu en longueur) et la photographie est très travaillée. L'œuvre tire d'ailleurs ses références des plus grands comme Stanley Kubrick avec entre autre "2001, l'Odyssée de l'espace, "Shining" ou encore "Orange mécanique" et John Carpenter avec "The Thing". Le gore côtois la beauté, le malsain côtois la pureté… Sans aucun doute l'un des films les plus fous de cette année 2024 !
Film extrêmement riche en émotions, joie, horreur, dégoût, honte, colère. Le scénariste a très bien emmené le spectateur de plus en plus bas sur l'échelle du dégoût de soi. spoiler: C'était très intéressant d'imaginer un monde où nous pourrions avoir une "double vie", un corps âgé et un corps jeune . On ressent bien toute le dégoût que Elisabeth a pour elle-même à travers le personnage de Sue. spoiler: J'aurais aimé que Paul réapparaisse à la fin pour dire que son physique ne compte pas, qu'elle a bon coeur et que ça lui suffit...
Ce film se serait arrêté 20 minutes plus tôt, j'aurais sûrement mis 4. L'intrigue, le propos, le set design, la photographie, l'acting de Demi Moore, bref tout était super. Quel dommage de gâcher tout cela avec une fin goresque sans aucun intérêt. Ce film, qui aurait pu être un épisode de Black Mirror, avait un potentiel énorme de réflexion sur le sujet de la beauté, de la peur de la vieillesse et du désintérêt que vivent certaines stars âgées, de l'âgisme, de la pression sociale liée à la beauté, de la toxicité masculine et l'impact que cela a sur les femmes, et même de la dysmorphophobie et de la schizophrénie. Mais la fin absurde vient gâcher tout cela. On espérait mieux.
Alors, ça commence bien, en tant que film d'anticipation, les actrices sont sublimes, puis tout doucement ça dérape en film d'horreur, mais vraiment horrible. j'ai même fermé les yeux à certains moment. Puis la fin, c'est vraiment du n'importe quoi.
Un chef d'oeuvre certe mais de la mediocrité, aliant manque de coherance , scènes de gore ridicules, périodes malaisantes sans aucun sens , et bande sonore catastrophique. Un film similaire ce que l'on pourrait trouver gratuitement sur les sites pour adulte, si votre but est de mater des fesses en grande quantitée... Morale du film, si vous êtes moches, vous ne plairez pas au autres.