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joelle g
90 abonnés
878 critiques
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1,0
Publiée le 30 novembre 2024
Avant d’aller voir ce film , j’aurais dû lire de plus près les critiques, ce que je fais habituellement, et non pas me fier uniquement au synopsis ! Je pensais voir une critique du jeunisme , de cette quête de la jeunesse éternelle, de la beauté et de la plastique parfaites…..si durant la première heure , l’illusion est là, malgré des décors minimalistes, une image provocante et des gros plans appuyés sur les courbes de la jeune Margaret Gualley…tout dérape par la suite… Et le film vire au gore , sanguinolent, grotesque ….et on se demande ce qu’on est venu faire là…. Et se dire que le scénario a reçu une récompense à Cannes ? Alors qu’on penche plutôt pour l’idée que le réalisateur ne savait pas comment finir son film …et a eu recours à un delirium nauséabond… À fuir !
Musique psychédélique, images parfois gore, scènes de danse érotiques, pour garder sa jeunesse jusqu'où peut on aller ???? ce film essaye de décrypter une fange de la société moderne où certaines femmes friquées sont prête à tout pour retrouver leur jeunesse, mais à quel prix !!!
Le fond est bon et nous fait réfléchir sur la société et la place des femmes plus âgées qu'elle laisse à cause des hommes (que le film montre de façon excessivement dégoûtants). Mais au bout d'un moment il aurait fallait s'arrêter dans la monstruosité et le gore car ça en devient très malaisant et beaucoup trop tiré par les cheveux. Il y a beaucoup de scènes que je n'ai pas pu regarder tellement c'était difficile à regarder, n'étant pas fan des films d'horreur. Mon mari aime bien ce genre de films mais au bout d'un moment c'était la goutte d'eau de trop. Nous avons quitté la salle avant la fin et sans regret. Juste regretté d'avoir fait plus de kilomètres que d'habitude pour voir ce film qui n'est pas dans toutes les salles (on comprend mieux pourquoi !) et avoir gâché une soirée en amoureux sans les enfants! Je ne comprend pas les avis positifs et le prix au festival de Cannes ! Je ne dois pas avoir l'esprit ouvert?!
Surprenant, c’est le mot qui nous anime les yeux rivés sur l’écran. The substance nous propose quelque chose de nouveau, et rien que pour cela c’est une réussite. Si on ajoute à cela les jeux d’actrices époustouflants des deux héroïnes, on obtient un petit bijoux. Il y a une esthétique forte dans ce film, où chaque détail compte. Un côté minimaliste et précis complètement bouleversé par une fin hors normes. En somme, un beau moment de cinéma.
Film très moyen, actrices très moyennes (voire mauvaises), message mal amené. Dommage car même la très belle photographie ne parvient pas à relever le niveau.
C'est graphiquement magnifique. Mais si on ne cherche que ça autant allé au musée. L'idée de base est intéressante. Malheureusement, le scénario ne tient pas la route. Des incohérences à la pelle, une héroïne qu'on ne suit pas. Des scènes gores gratuites. Une histoire qui aurait dû se finir 30 minutes avant. Beaucoup de gens parlent du côté féministe du film. Ce n'est pas parce que vous êtes une femme et que vous montrez juste quelque chose de sexiste que c'est féministe... Si un homme faisait la même chose, on le traiterait de sexiste...
Un vrai bon thriller comme je n’en ai pas vu depuis longtemps. Le scénario est très original, les acteurs sont excellents et les effets spéciaux sont très bien réalisés.
L’idée du scénario est plutôt bonne au départ. Le film est vraiment bien fait jusqu’au 3 quarts de la séance. La dernière partie est catastrophique, sans aucun sens ni intérêt. Ça devient presque caricatural tellement c’est exagéré avec des effets spéciaux ridicules. Ne perdez pas votre temps
The Substance est un film marquant qui m’a vraiment impressionné, autant par ses thèmes profonds que par ses images puissantes. Il dénonce avec force l’âgisme et l’obsession de la beauté dans le milieu du divertissement, à travers une histoire glaçante.
Demi Moore est incroyable dans son rôle. Elle joue avec une intensité qui mêle colère et fragilité, montrant bien les sacrifices imposés par cette quête de perfection. Son interprétation met en lumière les contradictions de cette industrie, ce qui la rend d’autant plus marquante.
Visuellement, le film est très audacieux. La réalisatrice, Coralie Fargeat, utilise des couleurs vives et des plans stylisés pour créer une ambiance à la fois attirante et dérangeante. Certains passages rappellent le style de Kubrick avec des images très travaillées, tandis que le montage rapide fait penser à Aronofsky. J’ai aussi aimé des idées comme la stèle de l’étoile Hollywood qui symbolise le passage du temps, ou le son d’une publicité qui change de place dans la narration, montrant l’obsession du personnage.
Le film fait penser à Le Portrait de Dorian Gray. Comme Dorian, Elisabeth Sparkle est prête à tout pour rester jeune et belle, quitte à en payer le prix physiquement et moralement. Là où le tableau de Dorian montrait sa déchéance intérieure, ici, le body horror rend cette transformation visible et choquante.
Même si le final est un peu long, The Substance reste une critique puissante et nécessaire de notre obsession pour la jeunesse et la perfection. Avec ses nombreuses références visuelles et littéraires, c’est un film qui bouscule et qui pousse à réfléchir.
"The substance" nous promet la meilleur version de nous même "Plus jeune, plus belle, plus parfaite". Avec comme version originale une Demie Moore qui malgré ses 62 ans jouit d' une plastique enviable mais voila les lois du Show Business sont implacables et elle doit se réinventer. Voilà qu' un fringuant interne lui propose "The substance". Une injection d' une substance jaunâtre libérera de son corps une autre version d' elle -même. Voila une version bien singulière de la cote d' Adam. Sauf que chacune des entités, l' originale et la copie améliorée se doit d' alterner une semaine de vie et une semaine de coma et c' est là tout le nœud du problème car la cohabitation ne se passe pas aussi bien que prévue prenant une tournure de plus en plus indigeste pour les protagonistes et le spectateur... avec une apothéose loufoque des plus étonnantes. Bref le sujet est intéressant et cette duplicité nous interroge sur nous même et la tournure du monde. J' ai néanmoins trouvé cette descente aux enfers assez malaisante et ce n'était pas pour moi un moment agréable je ne souhaite à personne de vivre cette réalité. Mais je rend grâce au cinéma qui par le truchement de notre cessation volontaire d'incrédulité de décupler les expériences de la vie.
Très bon film. La scénographie est très riche et très bien réalisée, qui happe dès les premiers instants du film. Les décors, le son, les couleurs: tout est très bien pensé et réalisé. L'histoire est prenante et réfléchie. C'est une critique de la société particulièrement réussie, qui questionne sur soi-même et l'acceptation de soi. La fin est particulièrement intense, mais c'est réalisé avec justesse. Certes, il y a des scènes difficiles à regarder, mais cette dureté traduit la dure pression de la société et de ses stéréotypes sur les individus.
C'est LE pastiche décapent de la société et précisément du star système qu'est personnifié du cinéma récent. Atypique et fiché d'horreur, de malpropreté mais surtout de satire. C'est la cartographie de la perversion, de la quête à la juvénilité, qui règne ici dans une splendeur cinématographique étouffante, caustique et diablement dérangeante dans un visionnage inhospitalier. Un travail colorimétrique audacieux et marquant tout comme le côté sémantique, la mise en scène du film qui se veut réfléchie, parfois métaphorique, parfois plus brute, sauvage, agressive en passant frontalement par du "body horror" tellement maîtrisé, mais surtout exploitant pleinement ce qu'on peut appeler le potentiel cinématographique. Demi Moore qui absorbe subjectivement son rôle conflictuel à la Dr.Jekyll dans cette société, ou les mensuration sont une formalité comme le nom ou l'âge, qui certes exacerbée reste non loin de la notre. C'est une bonne manière de décrédibilisé avec enthousiasme avec entrain l'industrie, le fameux patriarcat, la beauté idéologique ou les hommes en costard. Malheureusement la surenchère, qui induit aussi une bonne dose traumatique qui se veut messagère quitte à délaisser la logique entreprit, déborde dans le ridicule de par un élan d’excessivement graphique et mécanique. En effet le film qui jusqu'ici instaure une certaine justification du gore et du body horror comme outil appuyant une profondeur subversive alors d'autant plus incisive, dérive vers une fin à qui on ne peut reprocher de ne pas être jusqu'au-boutiste mais qui se veut beaucoup plus ou du moins presque "snuff movie", capillotracté et sous amphétamine dans une accumulation barbare, littéralement abominable mais surtout saugrenue notamment à cause de ce que le film fait ambitionner en subtilité au spectateur. Cela reste en moins une forme d'intelligence générative.
J’ai adoré la première heure et demi. Le rythme est bon, la photographie est sublime - très travaillée, très graphique. Le scénario est prenant. On se doute qu’il va y avoir un point de bascule. Et puis, patatras … j’y crois plus du tout. Ça devient ridicule. Tellement ridicule que l’on pourrait en pleurer de rire. Cette dernière heure plombe la totalité du film. Bien dommage.
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