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gerard stevenson
15 abonnés
730 critiques
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2,5
Publiée le 13 septembre 2024
Michael Fassbender joue un tueur à gage spoiler: qui rate une mission . Il va passer le film réalisé par David Fincher à philosopher sur son boulot tout en se vengeant des personnes qui ont fait du mal à sa compagne. Sans être un grand film, cela se regarde malgré quelques longueurs.
Petite perle de David Fincher sur Netflix ! The Killer est un thriller centré sur un tueur à gage, froid et empathique à la recherche de vengeance, magnifiquement interprété par Michael Fassbender! La réalisation est maitrisé de A à Z, l'effet narratif du personnage principal qui engage la conversation avec l'auditeur est vraiment quelque chose que j'apprécie dans ce genre de film ! The Killer ne laisse pas indifférent pour tous les amateurs du style.
Approche glaciale et clinique de la routine d'un tueur professionnel, soudain aux prises avec sa hiérarchie. Aucun glamour ici, ni mystification, pas de virtuosités dans la réalisation, Fincher est clairement en mode exercice de style. La voix off, pas de la plus grande légèreté, assurera la narration d'une introduction tendant à démontrer qu'un grain de sable va rapidement s'immiscer dans un rouage parfaitement huilé, celle du quotidien meurtrier, mais millimétré, d'un tueur psychopathe mais discipliné. Clairvoyant sur notre époque ultra-connectée qui brouille les fondements moraux, le film ne manquera pas de décontenancer plus d'un spectateur par son approche cynique et épurée, au point d'interroger notre regard de spectateur. Ce tueur anonyme, au physique lambda, ne cessera de bousculer nos certitudes (cinématographiques) dans un film désossé jusqu'à faire froid dans le dos. Pas le plus agréable des films de son réalisateur, mais on est clairement face à autre chose qu'une petite série B sans envergure!
@david_fincher_official prouve une fois de plus sa minutie et son sens du détail dans une œuvre qui tient en haleine du début à la fin avec beaucoup de surprises et spoiler: très peu de scènes d'action ce qui est plutôt rare de nos jours où le public est habitué à des scènes survitaminés à la John Wick (dont je suis un gros fan d'ailleurs 😜), et c'est là la marque des grands réalisateurs puisqu'il captive l'attention de tout type de cinéphiles sans tomber dans la facilité du cliché suggestif et sans lasser une seule fois. On se prend de sympathie dès le début du film au protagoniste plus anti pourtant que héros et on se surprend à craindre pour lui spoiler: dès qu'il commet la bourde monumentale qui décidera de l'issue de l'histoire.
Bref une distribution restreinte qui repose en gros sur @michaelfassbenderofficial_ qui assure toujours et encore plus dans le régistre du personnage froid et distant ainsi qu'une mention spoiler: à la seule grosse scène de Baston et la seule seconde comique de ce chef d'œuvre.
Oh quelle déception ! Je me suis ennuyé ferme durant ce film. Pourtant je suis fan de Fassbender, de sa prestance et de son charisme. Mais là, rien ! Le fait d'avoir une voix off en quasi permanence qui nous raconte ce qu'on voit est insupportable. Grosse déception pour moi.
Ça se laisse regarder jusqu'au bout. Avec un vif intérêt dès le départ dû au style et à la prestation globale de l'acteur, on s'attend à quelque chose d nouveau, de différent, de surprenant. Il n'en est rien car très vite le film glisse vers un contenu "facile" et déjà vu maintes fois... A voir tout de même selon moi, mais pas un grand moment cinéma.
Avec cette histoire d’un tueur à gages qui, pour avoir raté sa cible, se retrouve traqué par ses propres employeurs, David Fincher n’a pas fait dans l’originalité…si ce n’est que ‘The killer’ est tiré d’une bande-dessinée française et pas d’un script hollywoodien. Quoique ne manquant pas de punch quand c’est nécessaire, ‘The killer’ possède un je-ne-sais-quoi qui le différencie du tout venant du polar hollywoodien, sans qu’on puisse déterminer si on le doit aux sources européennes du projet ou à Fincher mais ce qu’il y a de plus fascinant dans ce concept usé car mille fois parcouru, c’est qu’il s’inscrit pleinement dans son époque, sans jamais chercher à se rendre intemporel : cette fuite internationale de l’assassin joue selon les règles d’une civilisation mondialisée de la rapidité et du mouvement, dans laquelle on prend l’avion comme d’autres prennent leur vélo, et où les smartphones et l’équipement sont jetables, parce qu’ils peuvent être instantanément recommandés via les circuits de livraison qui parcourent la planète comme un réseau de veines. Aussi méticuleux que son tueur, Fincher dissémine de petits indices ici et là, qui dessinent le personnage et le monde dont il est une des émanations mieux que ne l’aurait fait un long discours. Le tueur, d’ailleurs, desserre rarement les mâchoires : ce qu’on entend, c’est son monologue intérieur, son amour de la précision, ses manies obsessionnelles, les aphorismes dont il se sert pour justifier sa profession et ses méthodes et les statistiques qu’il énumère pour expliquer sa position (élevée) dans l’ordre universel des choses : ce mercenaire est un solitaire mais pas un marginal,, il ne cesse d’affirmer son rôle d’humble rouage d’un système-monde dans lequel il estime avoir toute sa place. C’est ce qui rend ‘The killer” plus intéressant que la moyenne.
Très bon film d’espions avec une atmosphère originale par rapport aux autres films d’espions et on a vraiment l’impression d’être dans la tête du personnage principale.
David Fincher nous fait rentrer dans la tête d'un tueur à gage avec une capacité de mise en scène bluffante. Bien que le rythme imposé soit inégal, la manière dont les choses se font et sont présentés nous permet d'être vraiment intégrer au film. Du bon travail.
Michael Fassbender est un yogi accompli, à l'évidence ! Sa souplesse est impressionnante, surtout avec une musculature pareille. Son personnage est froid et méthodique. Il répète sans arrêt ses règles qui le structurent. De temps en temps il s'autorise un brin d'humour : "Que dit l'évangile selon Lee Harvey Oswald ?" Le problème est que le scénario manque de clarté. Ce qui nuit à la compréhension de l'histoire. David Fincher propose ainsi une réalisation soignée mais qui manque malheureusement de profondeur. On ne perd pas son temps en regardant The Killer, sans que le film reste dans les mémoires.
D'un côté on a un scénario qui ne raconte pas grand chose (les pensées d'un tueur méthodique pour qui les choses déraillent soudainement). D'un autre côté on a un style visuel de Finsher qui ne déçoit pas avec un Michael Fassbinder captivant malgré sa neutralité glaciale. Au final c'est donc ces 2 talents qui tiennent le film plus que son contenu.
1ère originalité : le choix aura été de ne jamais évoquer et mettre en scène les policiers qui doivent s'échiner à retrouver la trace de ce tueur à gages. 2ème originalité : le ténébreux FASSBENDER est un taiseux, mais qui a une petite voix intérieure bavarde. 3ème originalité : il est présenté comme un implacable, ultraefficace, et pourtant tout se base sur un manquement à sa mission. Tout démarre à Paris, (clin d'oeil à "Fenêtre sur cour") face à l'Hôtel de la Manufacture dans le XIIIème. Suite à l'incident, notre personnage nous fera découvrir St Domingue. A partir de là, le film se transforme en un parcours vengeur, chirurgical, glacial, impassible, déterminé,... Le parti pris sera de ne jamais connaître ses émotions. Puis la Floride, New York et le Bronx, Chicago et Epilogue à St Domingue. La photographie est belle, la BO minimaliste... Un bon divertissement qui nous laissera un peu perplexe tout de même!
je me suis endormi devant. Ça se prend beaucoup trop au sérieux. C'est un film pédant et bavard. Bons acteurs et quelques bonnes idées de mise en scène mais qui tourne en rond rapidement.
Un film de David Fincher très peau marquante. En effets malgré une scène d'intro plutôt bien réussi en thermes d'ambiance (mais qui s'éternise un peu trop) et une scène de combat aux corps a corps époustouflante en milieux de métrage, le film réussie peux a investir le spectateur dans ce récit qui raconte la quête de vengeance d'un tuer a Gages suite à un contrat qui c'est mal passer. le personnage personnage est antipathique d'entré de jeu et le restera jusqu'à la fin. Personnellement je trouve que c'est le coté manichéen et pessimiste du personnage fait extrêmement clicher, on croit peu que un personnage comme ça puisse vivre un relation amoureuse tant il ne dégage rien. je retiendrait parcontre l'utilisation de the smiths en musique intraétatique et qui rythme parfois le film.