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HomoLibris
29 abonnés
133 critiques
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0,5
Publiée le 26 octobre 2024
C'est bavard (la voix "off" pollue toutes les scènes pour ressasser toujours le même leitmotiv), long, ennuyeux, sans grand intérêt. Le scénario accumule tous les clichés du genre, sans aucune originalité, sans jamais éveiller le moindre intérêt… Je ne sais pas comment je suis arrivé jusqu'à la fin ! … peut-être pour écouter les Smiths sur le générique ?!
Ceux qui cherchent seulement un film d'action classique, haletant, seront immanquablement déçus. Ce n'est pas le propos ici. Tout tourne autour de la psychologie, particulière, du personnage principale et le monde, à son image. Froid, impitoyable, presque clinique. La mise en scène est impeccable.
Le film de David Fincher est techniquement très réussi. Les dialogues sont bien ciselés. Le texte devrions-nous dire d'ailleurs, car la voix-off, supplante celles des acteurs, et contribue au suspense de manière importante. Le scénario est captivant, avec des scènes subtiles de pistage criminel, ou des scènes explosives de bastons assassines. Cependant, ce "killer" dont Fincher nous fait un tableau épidictique, n'est rien moins qu'un tueur à gages qui assassine à tour de bras. Et pas que des collègues. Parfois des êtres totalement innocents, qu'il dégomme de manière absolument sereine, juste pour le besoin d'une info. Tout comme Anton Corbijn dans "The American", Fincher porte un regard louangeur sur son personnage. Or, la réalité objectivement abjecte que le personnage en question représente, provoque, chez le spectateur normalement constitué, une gêne frôlant la nausée.
Hautement lamentable, improvisation totale du protagoniste rendant son personnage tristement incohérent. Une voix off soporifique sans le moindre intérêt. Foire aux monologues. Absence totale d’interaction entre les personnages. Le niveau 0 d’un film bourré de clichés plus navrants les uns que les autres
Michael Fassbender joue un tueur à gage spoiler: qui rate une mission . Il va passer le film réalisé par David Fincher à philosopher sur son boulot tout en se vengeant des personnes qui ont fait du mal à sa compagne. Sans être un grand film, cela se regarde malgré quelques longueurs.
Petite perle de David Fincher sur Netflix ! The Killer est un thriller centré sur un tueur à gage, froid et empathique à la recherche de vengeance, magnifiquement interprété par Michael Fassbender! La réalisation est maitrisé de A à Z, l'effet narratif du personnage principal qui engage la conversation avec l'auditeur est vraiment quelque chose que j'apprécie dans ce genre de film ! The Killer ne laisse pas indifférent pour tous les amateurs du style.
Approche glaciale et clinique de la routine d'un tueur professionnel, soudain aux prises avec sa hiérarchie. Aucun glamour ici, ni mystification, pas de virtuosités dans la réalisation, Fincher est clairement en mode exercice de style. La voix off, pas de la plus grande légèreté, assurera la narration d'une introduction tendant à démontrer qu'un grain de sable va rapidement s'immiscer dans un rouage parfaitement huilé, celle du quotidien meurtrier, mais millimétré, d'un tueur psychopathe mais discipliné. Clairvoyant sur notre époque ultra-connectée qui brouille les fondements moraux, le film ne manquera pas de décontenancer plus d'un spectateur par son approche cynique et épurée, au point d'interroger notre regard de spectateur. Ce tueur anonyme, au physique lambda, ne cessera de bousculer nos certitudes (cinématographiques) dans un film désossé jusqu'à faire froid dans le dos. Pas le plus agréable des films de son réalisateur, mais on est clairement face à autre chose qu'une petite série B sans envergure!
@david_fincher_official prouve une fois de plus sa minutie et son sens du détail dans une œuvre qui tient en haleine du début à la fin avec beaucoup de surprises et spoiler: très peu de scènes d'action ce qui est plutôt rare de nos jours où le public est habitué à des scènes survitaminés à la John Wick (dont je suis un gros fan d'ailleurs 😜), et c'est là la marque des grands réalisateurs puisqu'il captive l'attention de tout type de cinéphiles sans tomber dans la facilité du cliché suggestif et sans lasser une seule fois. On se prend de sympathie dès le début du film au protagoniste plus anti pourtant que héros et on se surprend à craindre pour lui spoiler: dès qu'il commet la bourde monumentale qui décidera de l'issue de l'histoire.
Bref une distribution restreinte qui repose en gros sur @michaelfassbenderofficial_ qui assure toujours et encore plus dans le régistre du personnage froid et distant ainsi qu'une mention spoiler: à la seule grosse scène de Baston et la seule seconde comique de ce chef d'œuvre.
Oh quelle déception ! Je me suis ennuyé ferme durant ce film. Pourtant je suis fan de Fassbender, de sa prestance et de son charisme. Mais là, rien ! Le fait d'avoir une voix off en quasi permanence qui nous raconte ce qu'on voit est insupportable. Grosse déception pour moi.
Ça se laisse regarder jusqu'au bout. Avec un vif intérêt dès le départ dû au style et à la prestation globale de l'acteur, on s'attend à quelque chose d nouveau, de différent, de surprenant. Il n'en est rien car très vite le film glisse vers un contenu "facile" et déjà vu maintes fois... A voir tout de même selon moi, mais pas un grand moment cinéma.
Avec cette histoire d’un tueur à gages qui, pour avoir raté sa cible, se retrouve traqué par ses propres employeurs, David Fincher n’a pas fait dans l’originalité…si ce n’est que ‘The killer’ est tiré d’une bande-dessinée française et pas d’un script hollywoodien. Quoique ne manquant pas de punch quand c’est nécessaire, ‘The killer’ possède un je-ne-sais-quoi qui le différencie du tout venant du polar hollywoodien, sans qu’on puisse déterminer si on le doit aux sources européennes du projet ou à Fincher mais ce qu’il y a de plus fascinant dans ce concept usé car mille fois parcouru, c’est qu’il s’inscrit pleinement dans son époque, sans jamais chercher à se rendre intemporel : cette fuite internationale de l’assassin joue selon les règles d’une civilisation mondialisée de la rapidité et du mouvement, dans laquelle on prend l’avion comme d’autres prennent leur vélo, et où les smartphones et l’équipement sont jetables, parce qu’ils peuvent être instantanément recommandés via les circuits de livraison qui parcourent la planète comme un réseau de veines. Aussi méticuleux que son tueur, Fincher dissémine de petits indices ici et là, qui dessinent le personnage et le monde dont il est une des émanations mieux que ne l’aurait fait un long discours. Le tueur, d’ailleurs, desserre rarement les mâchoires : ce qu’on entend, c’est son monologue intérieur, son amour de la précision, ses manies obsessionnelles, les aphorismes dont il se sert pour justifier sa profession et ses méthodes et les statistiques qu’il énumère pour expliquer sa position (élevée) dans l’ordre universel des choses : ce mercenaire est un solitaire mais pas un marginal,, il ne cesse d’affirmer son rôle d’humble rouage d’un système-monde dans lequel il estime avoir toute sa place. C’est ce qui rend ‘The killer” plus intéressant que la moyenne.
Très bon film d’espions avec une atmosphère originale par rapport aux autres films d’espions et on a vraiment l’impression d’être dans la tête du personnage principale.
David Fincher nous fait rentrer dans la tête d'un tueur à gage avec une capacité de mise en scène bluffante. Bien que le rythme imposé soit inégal, la manière dont les choses se font et sont présentés nous permet d'être vraiment intégrer au film. Du bon travail.
Michael Fassbender est un yogi accompli, à l'évidence ! Sa souplesse est impressionnante, surtout avec une musculature pareille. Son personnage est froid et méthodique. Il répète sans arrêt ses règles qui le structurent. De temps en temps il s'autorise un brin d'humour : "Que dit l'évangile selon Lee Harvey Oswald ?" Le problème est que le scénario manque de clarté. Ce qui nuit à la compréhension de l'histoire. David Fincher propose ainsi une réalisation soignée mais qui manque malheureusement de profondeur. On ne perd pas son temps en regardant The Killer, sans que le film reste dans les mémoires.