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Stéphane D
119 abonnés
2 118 critiques
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3,5
Publiée le 13 mai 2024
D'un côté on a un scénario qui ne raconte pas grand chose (les pensées d'un tueur méthodique pour qui les choses déraillent soudainement). D'un autre côté on a un style visuel de Finsher qui ne déçoit pas avec un Michael Fassbinder captivant malgré sa neutralité glaciale. Au final c'est donc ces 2 talents qui tiennent le film plus que son contenu.
1ère originalité : le choix aura été de ne jamais évoquer et mettre en scène les policiers qui doivent s'échiner à retrouver la trace de ce tueur à gages. 2ème originalité : le ténébreux FASSBENDER est un taiseux, mais qui a une petite voix intérieure bavarde. 3ème originalité : il est présenté comme un implacable, ultraefficace, et pourtant tout se base sur un manquement à sa mission. Tout démarre à Paris, (clin d'oeil à "Fenêtre sur cour") face à l'Hôtel de la Manufacture dans le XIIIème. Suite à l'incident, notre personnage nous fera découvrir St Domingue. A partir de là, le film se transforme en un parcours vengeur, chirurgical, glacial, impassible, déterminé,... Le parti pris sera de ne jamais connaître ses émotions. Puis la Floride, New York et le Bronx, Chicago et Epilogue à St Domingue. La photographie est belle, la BO minimaliste... Un bon divertissement qui nous laissera un peu perplexe tout de même!
je me suis endormi devant. Ça se prend beaucoup trop au sérieux. C'est un film pédant et bavard. Bons acteurs et quelques bonnes idées de mise en scène mais qui tourne en rond rapidement.
Un film de David Fincher très peau marquante. En effets malgré une scène d'intro plutôt bien réussi en thermes d'ambiance (mais qui s'éternise un peu trop) et une scène de combat aux corps a corps époustouflante en milieux de métrage, le film réussie peux a investir le spectateur dans ce récit qui raconte la quête de vengeance d'un tuer a Gages suite à un contrat qui c'est mal passer. le personnage personnage est antipathique d'entré de jeu et le restera jusqu'à la fin. Personnellement je trouve que c'est le coté manichéen et pessimiste du personnage fait extrêmement clicher, on croit peu que un personnage comme ça puisse vivre un relation amoureuse tant il ne dégage rien. je retiendrait parcontre l'utilisation de the smiths en musique intraétatique et qui rythme parfois le film.
Prévisible, ennuyant et pour finir vraiment décevant. Pourquoi un aussi bon acteur et un aussi bon réalisateur arrivent à nous sortir un film aussi insipide? Que ce film sonne creux alors que malgré tout Fincher nous livre ici une photographie magnifique mais sans aucun message ni réel but. Venant de ce réalisateur la déception est immense...
Honnêtement, très bon casting mais film inutile et trop long, je me suis endormie devant 😢 Recommandé comme meilleur film policier sur Netflix, mais loin d'être un des meilleurs, décevant !!!!
Depuis 1993 et sa révélation mondiale suite au 3ème opus de la saga «Aliens » qui fut sa première réalisation, David Fincher fait preuve d’une certaine parcimonie artistique avec seulement douze longs métrages à son actif. Sa filmographie n’a été qu’une suite de succès, aucun de ses films n’ayant été déficitaire. Ils sont assez peu dans ce cas aux côtés de l’intouchable Steven Spielberg qui a renouvelé l’exploit sur plus de 35 films et 50 années d’activité. Le cinéma de David Fincher s’il reste grand public est marqué par une certaine froideur entraînant une mise à distance du spectateur qui se trouve systématiquement compensée par une dextérité technique reconnue de tous mais aussi par une habilité à manier le suspense qui sauve la plupart du temps des scénarios un peu désincarnés et n’arrivant pas suffisamment à s’extraire de leur parti pris de départ qui voit les personnages enfermés dans leurs obsessions mentales ou des situations inextricables. Ainsi le tueur en série (Kevin Spacey) de « Seven » s’appropriant les sept péchés capitaux, l’homme d’affaires blasé (Michael Douglas) de « The Game » enfermé dans la spirale d’un jeu de rôle infernal, le trentenaire désillusionné (Brad Pitt) de « Figth Club » aspiré par l’univers des combats clandestins sans règles établies, la jeune divorcée (Jodie Foster) enfermée avec sa petite fille malade dans la chambre forte de son luxueux appartement, le flic (Mark Ruffalo) et deux journalistes (Jake Gyllenhaal et Robert Downey Jr.) obsédés par la recherche infructueuse du tueur du Zodiaque, le chemin de vie à rebours de Benjamin Button (Brad Pitt), le parcours tortueux du jeune geek Mark Zuckeberg (Jesse Eisenberg) devenu le plus jeune milliardaire du monde, Herman Mankiewicz (Gary Oldman) confronté à son alcoolisme et aux ciseaux d’Orson Welles pour accoucher dans la douleur du scénario de « Citizen Kane ». Un tropisme devenu une marque de fabrique faisant confinant à l’exercice de style pour que chaque nouveau film surpasse le précédent. « The killer » le dernier en date, inspiré d’une BD de Matz et de Luc Jacamon n’échappe pas à la règle offrant encore une fois un scénario parfaitement huilé dont les rouages sont cette fois-ci assez visibles et s’appuyant sur une invraisemblance initiale malgré tout assez vite surmontée. Michael Fassbender est un tueur à gages solitaire et méticuleux comme il se doit mais semblant au moment où il nous parle durant un long prologue de vingt minutes, être arrivé à un point de bascule. Entrée en matière assez classique dans le genre mais que Fincher a voulu transcender en la poussant à son paroxysme, mettant ainsi à rude épreuve les nerfs du spectateur. Péché mignon d’un réalisateur talentueux malgré tout assez souvent content de ses trouvailles pour les exploiter un peu plus que nécessaire. S’ensuit la séquence de la survie, le killer sachant parfaitement qu’un lion blessé ne survit pas longtemps s’il ne se relève pas très vite. La vengeance et la fuite viendront en leur temps, David Fincher ayant tout millimétré pour prendre le spectateur à la gorge malgré une bonne dose d’invraisemblance. Michael Fassbender nouveau venu dans l’univers du cinéaste y semble tout-à-fait à son aise, évoluant avec souplesse et toujours en mouvement dans l’univers aseptisé et déshumanisé des grandes métropoles de tous les continents où les jets des grandes compagnies survolent les plages et les immeubles pour charrier les flux ininterrompus de la mondialisation. Une mondialisation que Fincher nous fait bien sentir qu’elle n’est pas si heureuse que l’on tente encore mais désormais avec quelques trémolos dans la voix de nous le faire croire à grand renfort de formules creuses. Quant à David Fincher, sa virtuosité parvient toujours à éveiller l’attention et à susciter l’intérêt mais sans jamais vraiment parvenir à émouvoir. Que restera-t-il de lui dans l’histoire du cinéma ? La question est posée.
excellent film d’action en 6 volet déroulant la vengeance implacable d’un tueur professionnel. Les amateurs d’action et de technologie seront servis. Le casting est excellent.
Accompagné d'une voix off bavarde qui décrit un personnage qui est pourtant quasi muet, the killer est un film "simple" qui est subtilement beau à regarder.
Excellent film de david fincher, Michael fassbender livre une préstation grandiose. Certain trouveront le film long et ennuyant, franchement je trouve le film appaisant ça change de ces film à la violence gratuite ou des type se font massacrer. La violence est propre par balle un peu de sang qui gicle mais pas choquant. Le heros se bat à un moment contrairement à john wick (même si j'adore) qui lui s'en sort sans une égratignure lui, le personnage principal, sort en boitant avec le mal de dos. La narration est calme le personnage du tueur n'est pas violent et brutal on dirait plus un boudhiste. J'y reviens mais la violence n'est pas graphique ex: spoiler: il mes des clous dans un type mais il n'y a pas de sang qui gicle
Très bon film je recommande mais ne vous attendait pas à de l'action ou de la violence, prenait le comme un bon fincher si vous voulait de la brutalité allez voir plutot drive (je plaisante pour drive pas avant 16 ans pour moi) je recommande le film tout public avec avertissement, pas très violent mais ça pourrait surprendre les moins de 12 ans sensible. ,
Le retour du chirurgien D.Fincher avec un film chirurgical à son image. Après une parenthèse "plaisir personnel" de "Mank", le réalisateur revient avec tous les ingrédients qu'on attend de lui: le thriller à la réalisation méthodique. "The Killer" est ici du pur Fincher et répond au cahier des charges qu'on attend de lui. Trop mécanique peut-être. Car si le film rassure à retrouver un réalisateur au top de sa forme, il donne aussi l'impression qu'il ne prend aucun risque, sans originalité. Le film ne sera pas un chef d'oeuvre d'un réalisateur qui les collectionne, mais livre une prestation très au-dessus de la moyenne des thrillers actuels. Son tueur froid et peu bavard donne à M.Fassbender un rôle de choix, qu'il interprète à la perfection. Alors que son démarrage promettait du très bon, le film se perd sur sa fin, et laisse, à l'image de son final, le sentiment d'être passé à côté de quelque chose de grand.
Effectivement rien de nouveau dans la vie d un tueur à gages. David Fincher est un virtuose de l image et de l ambiance mais le scénario est plutôt creux . Il n enlève rien à l intérêt qu on porte au film mais le rythme plutôt lent fait qu on reste un peu sur sa faim. Un nouveau film en demi teinte .
Le film présente plus d'intérêt de par sa forme que par son fond. Le scénario est sympa mais pas très travaillé, en dehors des mises à mort. L'ambiance est intéressante et le jeu plein de sobriété de Michael Fassbender ajoute à l'atmosphère de tension insidieuse. Le blabla du début est de la masturbation intellectuelle. Fincher a fait mieux mais ce film se regarde avec plaisir.
Le début est super relou/ennuyeux, après c'est autre chose mais j'ai pas accroché pour autant. La bande annonce m'avait vendu du rêve mais j'ai pas aimé le côté branlette intellectuelle