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Aaal
6 abonnés
3 critiques
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3,5
Publiée le 19 novembre 2023
Les 30 premières minutes du film sont géniales mais la quête du "killer" s'effoufle à mesure qu'on avance. En effet, les chapitres sont de moins en moins intéressants et les phases de ces derniers sont redondantes (vol, nouvel identité, nouveau matos, nouveau personnage, interrogatoire, mort). Néanmoins : Fassbender est toujours aussi impressionnant, la photographie est souvent magnifique, la chorégraphie de la scène de bagarre est à souligner.
Génial ! On est dans le film du début à la fin, plongé dans le stress avec Fassbender qui est exceptionnel ! Rien à dire un film également esthétiquement parfait !
Un sujet que l'on a déjà beaucoup vu, le tueur à gage , solitaire et sympathique, trahit par ses donneurs d'ordre, un air de "déjà vu" . Le film est très lent , il ne se passe souvent pas grand chose, et par contre la seule scène de bagarre , "déjà vu" est étirée en longueur. Le film vaut surtout par la superbe interprétation de Fassbender , toujours aussi ,secret , envoutant, au froid et glacé.
"Killer" se veut l'histoire spoiler: d'un tueur à gages qui ne commet jamais d'erreur mais qui passe son temps à accumuler les bourdes, le tout sur fond de vengeance amoureuse. Un tueur et un film moyen
Pourquoi 3 étoiles Tout simplement car le film est vu et revu le cliché du perso qui rate son contrat et on se venge.... Un film de vengeance classique mais pas pur est à jeter j'ai bien aimer quand on entend les pensée du killer.
David Fincher va sans doute laisser sur le carreau une partie de son public. Avec d'une part, un protagoniste mono-expressif, et une histoire de vengeance d'une simplicité absurde, par ailleurs déjà vue (énième film de tueur mutique depuis "Le Samouraï"). Néanmoins, la maîtrise de David Fincher est incontestable. Montage, cadrages, photographie, sound design... Ce récit sur un assassin commettant de petites erreurs qu'il paiera cher se voit en prime doté de quelques touches d'humour noir très réussies. En outre, ça fait grand plaisir de revoir Michael Fassbender, qui avait quelques peu délaissé les caméras pour les pistes automobiles. Si son personnage paraît stoïque, ses émotions passeront dans les tonalités de sa voix-off, et ses diverses postures et démarches. spoiler: Sans compter une séquence de combat surprenante, où la mise en scène fait ressortir les coups et la différence de gabarit.
Je terminerai en signalant l'hallucinante montagne de placement produits (!). Y compris pour des entreprises concurrentes de Netflix ! Nécessité de boucler le budget, ou volonté d'ancrer dans notre réalité cet univers d'assassins redoutables ? Toujours est-il que "The Killer" demeure un bon film d'ambiance, et une œuvre d'orfèvrerie sur la forme.
La plupart des mauvais films le sont dès le début... donc, dès le début j'ai su que ce serait mauvais quand ce tueur au monologue off reloud se retrouve dans une planque très artificielle à la vue bien dégagée sur l'immeuble où il attend patiemment sa cible qui bien entendu sera bien visible derrière toutes ses fenêtres... que lui, le redoutable professionnel killer, va râter si grossièrement que j'ai cru à une subtile parodie. Fausse joie, le film n'en n'est malheureusement pas une. Devinez la suite... le tueur va se venger de ses ''employeurs'' qui ont voulu l'éliminer après ce ratage (on y a droit systématiquement) sauf que là tout sonne faux. À commencer par sa petite amie (lui dont la voix off ne cesse de rabâcher sa valeur de killer sans attache...) qui a réussi à s'échapper alors que 2 tueurs la torturaient pour qu'elle leur dise où le trouver... Etc. Tout est trop facile et invraisemblable dans cette daube de film à la con qui nous prend vraiment pour des c...
Ce qu'on aime avec David Fincher, c'est son côté prévisible : on navigue entre le chef d'œuvre et le très bon à chaque fois. Alors on est entré dans The Killer sans se méfier, tel un enfant piochant dans un bol de friandises les yeux fermés. Grave erreur : David Fincher nous a fait sa première daube. Lent, déjà vu un millier de fois. Croisement du Samouraï, de John Wick, de Drive, de Kill Bill. En moins bien. Beaucoup moins bien. Michael Fassbender est un acteur surestimé. Plat sans être mauvais. Inexpressif. The Killer a dupé son monde et se voit affublé de critiques élogieuses. Avons nous vu le même film ? Êtes vous sérieux ? La maîtrise technique est elle l'alpha et l'oméga du jugement des films comme une mémoire de thèse ? Évidemment on n'est pas devant un téléfilm. Mais on s'y ennuie ferme tout autant . Et ça c'est un comble
Le film est assez long pour le peu d’action qui ce passe, spoiler: il parle pendant plusieurs minutes pour nous montrer comment tuer la cible, mais il rate la cible , à plusieurs reprises le personnage principal est un boulet .
Quel ennui et quelle déception ! On pouvais s'attendre à nettement moeux compte tenu du réalisateur et de l'acteur principal de ce film. si je voulais résumer le fond de ma pensée, je dirais que j'ai eu bien du mal à comprendre ce que faisait ce tueur à gages et pourquoi il le faisait. L'histoire est donc confuse de mon point de vue, et la réalisation impeccable ne sauve malheureusement pas l'histoire. On a droit pendant deux heures au jeu minimaliste de Michael Fassbinder et à son poker face. Sa voix - en off - nous rappelle en boucle les préceptes d'un bon tueur. C'est juste pompeux et sans intérêt. La fin du film donne l'impression que le réalisateur lui-même, embourbé dans son propre récit, ne parvient pas à proposer autre chose qu'un épilogue sans queue ni tête. Deux étoiles tout de même pour la qualité des images (on se raccroche à ce qu'on peut). Sérieusement, ne perdez pas deux heures de votre temps. The Killer vous fera mourir. D'ennui.
Fincher, par son sens clinique de la mise en scène, magnifie un scénario, un peu convenu au premier abord, et propose des plans magnifiques tout au long de l’itinéraire de ce tueur solitaire sacrément mélomane (quel bonheur d’entendre les Smiths !). C’est beau et cruel, toujours fascinant d’élégance. On ne peut s’empêcher de penser au « Samouraï» de Melville et, dès le premier chapitre, on saisit la magistrale allégorie sur la création d’un film (la lunette de Sniper de Fassbender étant l’alter ego de la caméra de Fincher, son exigence méthodique similaire à la réputation du réalisateur). Subtil et déroutant, passionnant par certains aspects, le seul bémol est qu’il soit une nouvelle fois cantonné au petit écran. Si son personnage déçoit son employeur, Fincher réussit lui son contrat pour Netflix (une autre grille de lecture facétieuse du film).
Il est rarissime pour un film Netflix Original de sortir du lot et d'être considéré comme un bon film. Avec The Killer, Fincher réussit l'exploit de proposer une œuvre excellente qui brille tant par son écriture que par sa mise en scène. Le film réinvente un genre et une structure pourtant vus et revus : un tueur en série d'expérience fait une erreur lors d'une mission et doit alors lutter pour sa survie et se venger d'une organisation qui tente de le broyer. Mais bien loin de nous proposer un récit centré sur l'action, David Fincher prend au contraire le temps de développer chaque séquence. Il dresse un parallèle entre son personnage principal (interprété par un Fassbender impérial) et sa propre condition de réalisateur, qui doit lutter contre une industrie du cinéma qui laisse peu de place à l'erreur. Cependant, une question reste en suspens à la fin du film : spoiler: Pourquoi s'en prendre de façon aussi méthodique aux "petites mains" pour finalement épargné le commanditaire? Pourquoi se mettre du côté de la bourgeoisie après avoir écrasé le prolétariat? On est en droit de se demander si cette prise de position est volontaire ou s'il s'agit d'un impensé pour Fincher.