Au vu des critiques , je m'attendais à bien mieux! C'est pas ouf... et surtout déjà vu 1 million de fois! Des moments supers comme le 1er chapitre à Paris avec un peu d'attente entrecoupée de voyeurisme et puis ....l'erreur de tir !! Après on somnole jusqu'à la rencontre avec l'avocat (énorme!) enfin une bagarre violente et super bien filmée avec le 1er tueur puis la 2ème partie avec Tilda Swinton et au final une conclusion proche du néant ! Michael Fassbender encore plus inexpressif que Liam Nesson (il faut le faire ....) et puis cette voix off qui si elle est sympa dans le chapitre 1 devient plus que gonflante durant le reste du film !!
The killer est un film qui manque de saveur. C’est comme un cappuccino Starbucks. C’est beau, le nom associé est fringuant mais le goût n’en est pourtant pas sublime. The killer c’est pareil, associé au cinéma. Le film est réalisé avec brio par Mr Fincher, un grand monsieur du cinéma, mais ça ne rend pas pour autant le film fantastique. Il faut se rendre à l’évidence : cette production manque cruellement de rythme et d’intérêt. Je conçois que cette dernière soit axée sur l’évolution du tueur … … mais je trouve que cela, bien qu’effleurant l’intéressant, ne prend pas assez de place pour captiver.
C'est pas trop mal mais on est typiquement dans le "juste assez" pour que ce soit regardable sur une plateforme. Au cinéma, franchement il ne fait pas la maille. C'est bien filmé mais le propos est vraiment d'une extrême pauvreté.
Sans doute surcoté, the Killer retrace le parcours d'un tueur à gage. La réalisation est bonne, la mise en scène réussie, mais le scénario n'est pas très épais. Au final on se laisse emporter dans une histoire linéaire et sans surprises. On est loin de Se7en, Fight Club ou même the Game.
On a du mal à croire que c'est le réalisateur de fight club, Benjamin button ou encore gone girl. Ce film n'est pas au niveau... Grosse déception, c'est bien réalisé, mais ça s'arrête là. Le film est prévisible et n'as absolument rien d'exceptionnel, on a été habitué à mieux.
The Killer c'est l'histoire d'un grand gâchis, gâchis du talent de Fassbender, gâchis de la foisonnante et hypnotisante BD dont il s'inspire et le gâchis de 2h de vie. Sans le nom de l'acteur et du réalisateur, The Killer trusterait plutôt la liste de ces revenge films sans trop de corps qui peuplent le cinéma et qui ne racontent rien d'autre que leur propre vide.
Et ça me rend triste. Triste film. Triste critique.
Difficile à noter comme film...d'un côté j'ai vraiment aimé la prestation de Michael Fassbender (acteur que j'apprécie beaucoup) dans le rôle d'un tueur froid. La psychologie du personnage est bien détaillée et intéressante à découvrir. Le film est esthétiquement réussi. Maintenant je dois dire que même si la qualité est là, le divertissement lui n'est pas au rendez-vous. Le scénario est également léger et aurait pu aller plus loin. À l'image du personnage principal, j'ai peu de chose à dire et à l'image de la colorimétrie de ce film (qui est assez sombre) le résultat final est assez terne. Un bon film certes mais qui manque de plusieurs éléments déterminants pour le considérer comme divertissant et pleinement réussi.
Une introspection dans la tête d'un tueur, sous forme de tableaux. Bien que Fincher filme avec maîtrise ce thriller froid, le scénario propose un développement limité qui peut décevoir, jusqu'à son dénouement au goût d'inachevé. On est en droit d'en attendre davantage.
Ce tueur s'engage sur une piste méthodique et une droiture infaillible, là où l'on reconnaît que la plupart des intrigues autour d'un tueur reposent essentiellement sur son côté faillible; Pour une femme, des enfants, toute sorte de famille... La suite, ne s'en écarte pourtant pas et si Michael Fassbender n'est pas de cela, c'est bien parce que David Fincher lui laisse le champ libre; Libre de vaquer à sa vengeance, à ses grosses siestes sur le bord de la route et à toutes sortes de pérégrinations finalement. Et on l'entend. Toutefois, sans apporter plus d'arguments que de se mettre à l'abri le plus rapidement possible, David Fincher n'exhume pas d'autres traits de sa personnalité. On avance immanquablement et méthodiquement, sans un soubresaut vers la conclusion. Certaines séquences méritent le coup d'oeil, mais la facilité déconcertante qui l'amène à dormir sans être inquièté sur le pas de la porte de ses victimes nous laisse dubitatifs.
David Fincher nous narre, par le menu, la journée d’un tueur à gage en faisant de celui-ci le point de mire de son film, évoquant presque le mode FPS (First Person Shooter) de certains jeux vidéo.
Plusieurs chapitres viennent découper le récit en fonction des évènements et des conséquences qui en découlent.
L’assassin interprété par Michael Fassbender est un personnage taciturne mais ô combien bavard en voix off car il ne cesse de nous ressasser la routine qui lui assurera le succès à chaque mission. Il répète en boucle la qualité de son professionnalisme, la rigueur de ses méthodes infaillibles. Comment, par exemple, se fondre dans une foule pour passer inaperçu, déguisé en touriste allemand. Il témoigne aussi de l’ennui que ce travail procure avec ses longues heures d’attente à l’affut d’une cible incertaine… le pauvre on va le plaindre !
spoiler: On découvre alors, médusé, toutes les erreurs qu’il commet et les indices qu’il sème en pagaille. Exemples : la surveillance qu’il exerce pendant plusieurs jours depuis une fenêtre sans volets ni rideaux, le met à la vue du moindre voisin un peu curieux de cet appartement toujours plongé dans la même semi-pénombre éclairés que par 2 spots. Les squames de peau qu’il peut laisser un peu partout. Plus tard il jettera puis piétinera négligemment son téléphone en pleine rue sans se soucier de savoir si quelqu’un pourrait trouver ça bizarre … !!
Bref un branque qui se prend pour un génie de la furtivité. Bravo au scénariste qui a pondu ça !
Le film est très loin d’être original, l’histoire se contente de nous refaire le coup du tueur qui se venge de ses commanditaires. mieux vaut revoir l’excellentissime « Panic Room » ou il y a du vrai suspens et de la tension palpable ; autant d’atouts qui manquent à cette œuvre glaciale, artificielle et plutôt amorphe.
Dommage que la meilleure scène du film, avec Tilda Swinton ne soit si courte. On aurait adoré une longue compétition entre ces deux-là.
spoiler: Il n'y a pas de dialogues dans The Killer. Ou si peu. Mais une voix off, si, hélas, et tellement pénible débitant ad nauseam le mantra du tueur : "Respecte le plan. Anticipe. N'improvise pas." Mais il y a mieux encore, cette sublime (rires) phrase qui résume la philosophie de notre homme : "Le seul chemin tout tracé est celui qui a déjà été parcouru.' Trop puissant ! Que faire d'autre que s'incliner ? Plus sérieusement, le portrait de ce samouraï 2.0 (au moins), sur la route de la vengeance, est aussi froid qu'un cabillaud mort, en plus solennel et pompeux. Le tueur est obsessionnel, écoute les Smiths en boucle (cela aurait pu être pire), mais il est surtout bavard dans sa tête, c'est là où le bât blesse. Pour réchauffer l'ambiance, sinistre, il y a tout juste spoiler: une bagarre musclée et bien filmée (c'est Fincher qui est aux commandes, quand même) et un somptueux quasi soliloque de Tilda Swinton qui prévient qu'il vaut mieux ne pas toucher au grizzly. A part cela, Michael Fassbender, aussi expressif qu'un colin mort (aucune raison de toujours accabler le cabillaud), ose quelques rictus de satisfaction spoiler: à au moins trois reprises (soit dit en passant, il est bien plus acteur dans Une équipe de rêve, qui sort le 20 décembre). Dans une salle et sur grand écran, il est vraisemblable que The Killer aurait une gueule d'atmosphère plus marquante. Mais il n'y a même pas de quoi être déçu de son statut de film de plateforme, il ne mérite pas mieux.
Le début de ce film est vraiment bien. Une atmosphère noire et haletante mais au fil de l'histoire je m'attendais à mieux, je trouve qu'il y a des scènes manquantes. Beaucoup trop prévisible.