Je ne connais pas les autres volets. Je trouve ça couillu de la part de J Dujardin d’accepter de jouer un tel rôle dans une telle époque. D’ailleurs heureusement qu’il y est, Dujardin, parce que sans lui et son personnage, OSS 117 n’est visiblement rien. Si Pierre Niney envoie du lourd au début, il perd très vite pieds après 10min. L’autodérision française.. me laisse un peu perplexe. La curiosité s’arrête ici pour moi.
J'étais au premier abord emballé de découvrir cette suite des aventures de Hubert Bonnisseur de la Bath , alias OSS 117 , et ne redoutait pas vraiment le passage de flambeau à Nicolas Bedos , l'humour noir essentiel à tout episode de OSS étant son domaine de prédilection.
Malheureusement et contre toute attente l'essai est manqué.
Parlons d'abord des points positifs de ce film : le talent d'acteur de Jean Dujardin est toujours grandiose et Pierre Niney ne démérite pas non plus dans son rôle. Les décors sont réussis, les personnages secondaires ne manquent pas de piquant (Micheline et le président Samba en tête) et l'Afrique Noire ainsi que les copinages avec la Russie sont des sujets tout neuf pour l'univers OSS afin de ne pas tomber dans la redite.
Alors , ou se situe donc le problème ? Et bien l'écriture tout simplement.
Déjà, Bedos n'a pas compris le personnage d'OSS 117. Hubert est machiste , sexiste , raciste et très vieille France mais il l'assume complètement et ne se rend même pas compte de ses grossièretés. De plus il ne tient sa reputation qu'a des series de quiproquos et coup de chance dont il ne se rend pas compte aussi. Dans sa tête il est le fleuron de l'élégance à la française, le grand espion légendaire séducteur et héroïque. Nous , spectateurs, nous en rendont compte au premier coup d'œil de ce contraste et de la vient une grande partie du charme du personnage. Ce n'est pas le cas dans ce film. On a l'impression pendant l'intégralité du long métrage qu'Hubert sait pertinemment que c'est un goujat idiot voire même ces traits sont forcés , comme si on voulait nous prendre par la main au cas où on a pas compris. spoiler: Je pense notamment à la scène de la prison avec OSS 1001 ou 117 n'hésite pas une seconde à déballer leurs vrais identités, leur mission et leur affiliation à l'espionnage français devant tout le monde. La débilité est forcée pour le rire , et la scène d'impuissance avec Micheline ou le même Hubert se met à caricaturer le plaisir de ses anciennes partenaires. Débilité forcee pour l'un et goujaterie forcée pour l'autre , ça n'est ni drôle, ni dans le personnage.
Ensuite , et c'est encore plus grave, le scénario est totalement decousu. La moitié du film tourne autour de l'intrigue sexuelle avec Micheline qui au passage n'a aucune importance dans l'intrigue ,spoiler: je pensais tout le long qu'on allait découvrir que c'était une des antagoniste du film ou tout du moins une clef de l'intrigue mais non... elle n'est vraiment que standardiste de l'hôtel sans aucun lien avec la mission , et la rivalité jeunesse/has been entre Oss 117 et Oss 1001. Ceci au passage gâche totalement l'interprétation de Pierre Niney qui se retrouve à jouer un personnage qui , bien qu'intéressant et frais , se retrouve relégué dans une intrigue lourde de second plan sans grand intérêt. Le personnage est excellent , son utilisation le rend fade.
Le plus cocasse étant qu'arrivé vers la fin , on dirait que le film se rend compte qu il a fait n'importe quoi et qu'il ne reste que 20 minutes , puis supprime Micheline et le personnage de 1001 de l'équation d'un claquement de doigt pour en revenir au sujet principal du scénario : la mission. Ressort de tout ça un sentiment de rush , très éloigné des précédents opus ou au contraire Hazavinicus savait parfaitement incorporer toutes ses mini intrigues et instants purement decalés au scénario principal pour ne jamais donner l'impression de tirer en longueur.
En conclusion ça se regarde mais ça se regarde comme un petit divertissement sympathique de début de soirée vite oublié , pas comme un nouvel opus culte dont on se souviendra encore les repliques dans dix ans.
Un nouveau OSS 117 tres loin d'être au niveau des deux précédents. Si les vannes politisés sont toujours là, l'humour est bien trop sage et trop lisse. Son absence de retenue était justement le gros point fort des films précédents. Bedos n'a pas non plus le sens comique d'Hazanavicius, même si sur les scènes d'action il s'en sort plutôt bien. Un pitch qui était prometteur, de même que son duo Dujardin/Niney. Un moment qui n'est pas déplaisant mais le résultat est trop insatisfaisant.
Une lamentable et triste suite, un FIASCO gargantuesque sans autre nom !!! Quel dommage après une si longue attente, montage raté, dialogues sans intérêt, jeux d'acteurs presque inexistants, prises de vues par caméras incompréhensibles,... je ne sais pas qui est le réalisateur, ce n'est pas une réussite de sa part.
Nicolas Bedos n'a pas le talent de Mickael Hazanavicius. Il n'a visiblement pas compris l'humour et l'esprit des 2 premiers épisodes. C'est lourd, sans scénario. il y a plein de séquences qui sont la que pour faire du remplissage. Nicolas Bedos massacre la serie et le personnage de pierre niney contribue également à ce naufrage dans la savane africaine.
Pour moi on est loin d'un 2,7. Plus proche d'un 4. Si je ne mets pas 4 c'est peut être pour oss 117 dévalorisé. Je trouve succulent ce personnage sur de lui, imbu de lui même, a l'ego surdimensionné. Dans ce film il passe pour le balourd de service. Mais sinon Niney est super et on se régale globalement de cette aventure.
Un film hilarant qui conclut parfaitement les OSS 117 ! Bonnes blagues, biens menées et qui ne sont pas lourdes, un vrai plaisir ! Le film rattrape pleinement le 2e volet qui étais moins bon !
Troisième opus de notre OSS 117 national, « Alerte rouge en Afrique noire » est une suite convaincante de la saga, avec un Jean Dujardin en pleine forme. Les dialogues sont savoureux et l’esprit décalé fait toujours mouche quoiqu’en disent les critiques autour de Nicolas Bedos qui remplit pourtant bien le cahier des charges. On rit, on prend du bon temps, on s’amuse de ce macho franchouillard, raciste et arrogant. Le politiquement correct est écorné d’une belle épitaphe de la politique française en Afrique avec l’irrévérence potache qui rend cette comédie tout à fait sympathique. Le clin d’œil aux nouvelles technologies dont bénéfice l’acolyte de circonstance d’Hubert Bonisseur de la Bath, Alias Pierre Niney, irrésistible, nous rappelle également que les temps ont bien changé depuis les années 80.