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PauloVentura
7 critiques
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2,0
Publiée le 26 avril 2024
J'aime beaucoup Don't Look Up de Adam McKay. Ce film peut être comparé à The Big Short : dans les deux cas, un petit groupe est le seul à voir venir une catastrophe d'ampleur mondiale. Les deux films sont une satyre des USA. Mais voilà, je crois simplement que je n'aime pas les films sur le monde de la finance. C'est vrai que je ne comprends pas toutes les subtilités et ça n'aide pas. Mon vrai problème c'est que je m'en fous : j'ai pas besoin de connaître toutes les subtilités. Ce qui est intéressant dans l'univers de Wall Street c'est sa perversion, voir ces américains complètement fou avoir une telle influence sur le monde c'est très cinématographique. Ces parties là m'intéresse mais la moitié du temps c'est juste des séquences hyper-verbeuses où je capte rien. J'm'en fous moi, je voulais juste voir une immense tragédie satyrique. Mais finalement, quand la crise arrive on sent pas sa gravité. En fait, les informations passent trop rarement par l'image et trop souvent pas le dialogue et ça rend le film lourd. Il y a bien quelques séquences qui surnagent dans lesquelles interviennent furtivement des images de la misère sur le peuple : les seuls moments où on voit tout le mal que fait Wall Street au monde. Il y a aussi des scènes explicative avec Margot Robbit ou Selena Gomez qui sont assez intéressantes. À part ça, c'est pas du tout mon genre de film. Mais je ne pense pas du tout que ce soit un mauvais film, c'est juste pas mon genre.
"The Big Short: Le Casse du siècle", réalisé par Adam McKay, est une tentative audacieuse et tumultueuse de démystifier la crise financière de 2007-2008 avec une approche qui mélange satire féroce, drame poignant et leçons d'économie. Le film brille particulièrement par son casting stellaire : Christian Bale incarne avec brio le visionnaire Dr. Michael Burry, tandis que Steve Carell offre une performance captivante en tant que Mark Baum, un personnage qui navigue entre rage et révélation. Ryan Gosling, serveur d'ironie en tant que narrateur, ajoute une touche de légèreté à l'ensemble dramatique.
Le scénario, récompensé par un Oscar, est adapté de manière inventive, faisant de concepts économiques complexes un terrain de jeu narratif accessible grâce à des caméos explicatifs par des célébrités comme Margot Robbie et Selena Gomez. Ces moments, bien que divertissants, peuvent parfois sembler trop simplifiés, mais ils servent efficacement leur objectif pédagogique.
D'un point de vue technique, la réalisation de McKay est dynamique, usant de techniques de montage innovantes pour maintenir une tension et une urgence constantes, ce qui est crucial pour maintenir le public engagé dans une histoire centrée sur des produits financiers complexes. La bande originale de Nicholas Britell, tout en étant subtile, soutient habilement les montées d'adrénaline sans jamais dominer les scènes clés.
Cependant, le film n'est pas sans défauts. L'approche parfois saccadée et la rapidité avec laquelle certains développements clés sont traités peuvent laisser les spectateurs moins avertis en matière de finance légèrement déroutés. De plus, le ton du film oscille parfois de manière précaire entre cynisme et critique sérieuse, ce qui peut sembler déséquilibré.
En somme, "The Big Short" est un film provocateur et éducatif qui réussit à rendre un sujet potentiellement aride à la fois fascinant et émotionnellement chargé. Il n'est pas parfait, souffrant parfois d'un excès d'ambition dans sa présentation et d'une complexité narrative qui pourrait aliéner certains, mais il reste un morceau de cinéma essentiel pour comprendre une période déterminante de l'histoire financière récente. Sa réussite repose sur une alchimie presque réussie entre l'éducation et le divertissement, ce qui en fait une œuvre à la fois importante et imparfaitement exécutée.
Ce film chorale tente de nous expliquer le scandale des subprimes de 2007 qui a laissé des millions d’américains ruinés et à la rue. Malgré la pédagogie et l’inventivité narrative utilisées il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Par contre l’interprétation est d’un niveau exceptionnel.
Commençant à m'intéresser à l'économie, ce film est une introduction parfaite, avec certains thèmes techniques et un gros focus sur le crash boursier de 2008 lié à la crise des subprimes. De plus, des scènes d'humour pour couronner ce très bon film.
Très intéressant mais aussi très complexe à comprendre quand on ne fait pas partie du domaine de la finance. Le casting est vraiment remarquable, j'ai passé un bon moment mais je ne pense pas le regarder à nouveau.
Histoire instructive. Wall Street, les subprimes, la valeur des scions, les agences de notation, toutes ces notions n'ont plus de secret pour moi désormais. La scène où Margot Robbie explique la finance dans son bain était une idée brillante.
Excellent film mais ne pas se tromper en voyant le titre ! Film presque documentaire d'économie mais très drôle. Il faut quand même quelques connaissances en finance cela dit
Superbe film nous expliquant en détail les loges d'une entreprise ayant fait fortune grâce à l'énorme crise économique des SubPrimes de 2007/2008. Un casting 5 étoiles constitué de Christian Bale (Michael Burry), Steve Carell (Mark Baum), Ryan Gosling (Jared Venett), ou encore Brad Pitt (Ben Rickert), mais aussi constitué de caméos de Margot Robbie et Selena Gomez, amplifiant ce casting déjà si exceptionnel.
De plus, les caméos sont utiles et elles nous expliquent plus précisément et de manière plus simplifiée les cours de la bourse jusqu'à la crise mais également le déroulement des actions que les personnages principaux vont effectuer. En effet, de par sa composition uniquement économique, "The Big Short" est très complexe et nous sommes parfois dans l'incompréhension lors de certaines situations. C'est de mon avis, le seul réel point négatif de ce film, qui l'empêche alors d'atteindre le sommet.
Un sujet presque abscon tellement il est pointu et vernis d'un vocabulaire spécifique... mais vite balayé avec humour et cynisme grâce à des explications préliminaires (tout ce vocabulaire est creux et les acteurs financiers sont des crétins irresponsables et vaniteux) et des gimmicks (l'intervention de stars pour expliquer des mots ou concepts fiduciaires). Si la 1ère demi heure est difficile à suivre et tenir à cause du propos du film, la suite est plus enthousiasmante car plus proche des attentes cinéphiles, avec une enquête et si le film emprunte au docu-fiction (donnant des airs de la série Arrested Developpment), l'effervescence de la caméra lasse parfois. Cependant c'est le casting, tellement à contre emploi et exceptionnel (Steve Carrel en tête), qui est la valeur sûre de cette farce très référencée sur le scandale et la crise des subprimes. J'avais néanmoins préféré Margin Call et 99 home sur le même sujet.
Faut s'accrocher ! Cette plongée dans la finance aux États-Unis pendant la crise des subprimes en 2008 et avant, donne le vertige. Comment le système financier américain a-t-il pu être pourri à ce point ? Avouons-le, il y a plein de moments difficiles à comprendre. Les acteurs sont d'ailleurs remarquables pour nous faire croire qu'ils sont des financiers de haut vol. Les interventions de Margot Robbie et Selena Gomez jouant leurs propres rôles, ont d'ailleurs l'étrange effet de faire passer le spectateur pour un abruti. Une chose est sûre : on est content de ne pas avoir vécu aux États-Unis à ce moment-là et on se demande comment de nouveaux produits pourris ont pu être lancés sur le marché après cette crise... Un film qui pousse à réfléchir sur les fondements du système financier.
Ce qu'on attend de ce genre de film : raconter des faits réels avec tout le talent d'Hollywood et des acteurs charismatiques. Le film y arrive avec la même virtuosité que The Social Network. Et on apprend au passage à mieux connaitre les rouages de cette crise des Subprimes. Mission accomplie.
Un film qui parle du crash boursier de 2008 avec des talents Hollywoodiens. Sauf que le film n'est pas pédagogue du tout et à moins de s'y connaître en finance, le film ne fait rien pour qu'on rentre dans leur univers. On se retrouve perdu entre une incompréhension et quelques moments de tensions.
belle affiche mais film incompréhensible . Les dialogues , les situations , et la VF aussi , n'éveillent pas de passion , ni d'intérêt... On dirait parfois un faux (mauvais) documentaire ... J'ai pas pu finir...
Comment aborder au cinéma un évènement qui a marqué l'histoire quand ce dernier est particulièrement technique et bureautique ? C'est l'exploit que réussit à réaliser Adam Mckay dans The Big Short, revenant sur le crise des subprimes de 2018. Réalisé à la manière d'un film de casse (on reconnaît les influences de Océan 11 notamment), il parvient à installer une nervosité et un rythme prenant alors même que tous les enjeux financiers ne sont pas invisibles. Il doit cela à un montage et une bande son géniales, mais bien évidemment à son casting XXL qui donne vie à tous ces personnages. The Big Short fascine par la facilité qu'il a d'expliquer simplement des concepts complexes, tout en gardant en haleine grâce à sa mise en scène audacieuse. C'est un sans faute, tant sur le fond que sur la forme.
Film cool à regarder, moments drôles et incroyable cast. Le problème, je trouve, c'est que 98% des dialogues ne parlent que d'économie. Même si c'est le sujet du film, le tout est trop saccadé