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maxime ...
240 abonnés
2 069 critiques
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3,5
Publiée le 27 avril 2019
The Big Short pond un concept et l’exploite jusqu’à la moelle. Parfois déconcertant et un tantinet pédant, il est néanmoins un réel partit pris contre le système économique et ses abus les plus aberrants. Adam McKay maîtrise son sujet et tartine à tout va, le rendu fascine, le gars parvient qui plus est à s'éclater en gratinant son film de dialogues tordus à souhaits ... Il n'y a que la fin qui est triste ...
Ah la la The Big Short est un film très interessant, on nous parle de la crise de des Subprimes, de ceux qui ont réussi à en tirer profit, des visionnaires qui ont vu ce qui allait se produire lorsqu’on les prenait pour des fous. Le casting est absolument brillant! Christian Bale, Ryan Gosling, Brad Pitt, Steve Carrel, Margot Robbie et Selena Gomez! Tout ceci est réalisé par Adam Mackey qui nous livre un film bien réalisé, bien interprété, intéressant et drôle. Même si j’avoue avoir décroché à certains moments car les notions d’économies sont assez compliquées. Je vous le conseille
La finance est un monde aussi fascinant que terrifiant; un monde avec son propre langage, où l'unique but consiste à gagner toujours plus d'argent. "The Big Short" en est une description assez captivante, entre docu fiction ludique, et tragédie de la disparition de la vertu. Ce film mérite d'être vu plusieurs fois afin d'être compris en détail; mais il marque dès la première vision, spoiler: en représentant des personnages conscients que le monde ne fonctionne pas, et que la pauvreté va s'accentuer, mais qui vont tout de même en profiter pour s'enrichir.
Formidablement joué, drôle et effrayant de cynisme, "The Big Short" est sans doute un excellent signal d'alarme, pour démontrer que le capitalisme est écrasant, et qu'il faut que l'humanité se réinvente.
Une bande d'acteurs parmi les meilleurs de leur génération (Christian Bale bouleversant en autiste génie et Steve Carrel émouvant en organisateur d'une société de tradeur anti banques) pour camper ces héros méconnus qui ont su parier contre les banques au moment de la crise des subprimes aux usa.
Des spots publicitaires nous expliquant mieux, des gens que l'on a pris pour fous alors qu'ils avaient su tout voir avant les autres et une chute en avalanche du système ultra capitaliste fabriqué sur des montagne de poussière, voici les trois ingrédients d'un film coup de poing, efficace et méthodique.
A mi-chemin entre un thriller financier et un documentaire, "The Big Short" évoque l'histoire vraie de plusieurs outsiders du monde de la finance, qui ont anticipé la crise de 2007/2008 et gagné une fortune en pariant sur la faillite du système. Si le message du film est parfois grossier, et en tout cas aujourd'hui facile (critique des banques qui s'engraissent sur le dos de la classe moyenne, critique des agences de notation et de contrôle qui dépendent des banques et des produits qu'elles évaluent, critique du capitalisme cynique et des vendeurs de crédit immobilier...), c'est le traitement qui est intéressant. En premier lieu, les personnages que l'on suit sont nuancés. Loin d'être des chevaliers blancs, ils sont au mieux des financiers intelligents conscients de profiter d'une crise à venir qui causera du tort au reste du monde, et au pire des profiteurs qui voient là l'affaire du siècle. Ainsi, Christian Bale incarne de manière touchante un génie de la finance à moitié autiste et incompris, qui subira moqueries et pressions pendant 2 ans. Steve Carell est poignant en cadre à sang-chaud qui hait le système financier et y voit une occasion de se venger. Tandis que plusieurs seconds rôles sont assez efficaces. De plus, le film a le mérite d'être assez technique dans ses dialogues et son intrigue, chose rare à Hollywood. Un choix compensé par une pédagogie permanente et parfois décalée (ruptures du quatrième mur, pauses, présence de guest star donnant un mini cours...). Et si cette technique alourdit parfois la narration, et que les plans choisi sont tantôt moches (surtout les divers gros plans !), "The Big Short" n'ennuie jamais, grâce à un excellent montage (jonglage entre les personnages, incrustation d'images d'archives...). En résulte un film pas comme les autres, qui donne un point de vue intéressant sur la crise financière.
Je suis à la bourre. J'ai failli passer à côté de ce chef d'oeuvre. On ris jaune mais on ris. On comprend grâce à ce film parfaitement expliqué (la finance pour les nuls) à quel point les gouvernements, la quasi intégralité de la planète en vérité sont bien incapables de faire face aux lobbyistes financiers, et à tous les autres lobbys d'ailleurs puisqu'ils sont tous liés par le serment de l'argent avant tout. C'est horrible, c'est dérangeant, c'est catastrophique de voir à quel point nous sommes des moins que rien. Après ça, on ne peut qu'avoir envie d'aller acheter des graines, pas chez monsanto, et de se mettre tout en haut d'une montagne en attendant la fin du monde. Personne ne peut plus rien pour nous. Rangez vos gilets jaunes les gars. Vous perdez votre temps précieux à vous imaginer que vous pourrez changer quoi que ce soit.
Dénoncer les arnaques du marché financier en s'inspirant de faits réels avec une poignée de stars ultra bancables n'était pas une mission facile. The Big Short fait pourtant (bien) le travail et, même s'il n'est pas toujours compréhensible pour les néophytes de la bourse, a le mérite d'apporter un éclairage intéressant sur la crise de 2008.
Cette adaptation du livre de Michael Lewis(The Big Short: Inside the Doomsday Machine), consacré à plusieurs intervenants financiers qui, dès 2005, avaient anticipé la crise des subprimes (2007) et la crise bancaire et financière de l'automne 2008 est un long-métrage drôle et intelligent. Le casting surprend : Christian Bale (Michael Burry) est excellent en autiste incapable d’interagir correctement avec les autres. Steve Carell se déchaîne en jouant l’imprévisible Mark Baum, désabusé de la vie et du monde de la finance. Et Brad Pitt (Ben Rickert) reste particulièrement sobre mais amuse en maniaque calme retiré du monde réel. La distribution est le grand point fort du film. S'il est loin d'égaler ' Le Loup de Wall Street ", ce film réussit au final, à nous mettre face à un mal être et un certain dégoût de la réalité grâce à sa réalisation qui reconstitue efficacement les évènements qui précipiteront le Monde, à sa crise financière la plus dure de son Histoire.
un peu déçue car le synopsis et la bande annonce ne reflètent pas vraiment le film qui est en fait plus un documentaire sur la crise des subprime. je m'attendais à un film d'action cependant (bien que complexe) ce film est très intéressant et démystifie bien toute cette histoire. en revanche 10/10 pour le casting !
La mise en scène, façon clip vidéo, m'a séduit comme ces loufoques intermèdes de vulgarisation économique dits par des célébrités s'adressant directement au spectateur. C'est pas tout le temps simple et j ai souvent eu l'impression d'être mis sur le carreau ce qui m'a du coup un peu dérouté pour être totalement enthousiasmé.
Si on s’intéresse un peu à la crise des subprimes alors ce film vaut le coup. Il est assez claire malgré la complexité du sujet. Mais a la fois, il n’est pas non plus caricatural ou simpliste. La dernière partie se gâte quant aux termes techniques, il faut davantage s’accrocher. Le gros casting permet, selon moi, a Carell et Bale de sortir du lot avec des bonnes prestations (suivi de prêt par Gosling).
Un film très inégal avec une réalisation un peu absurde qui n'aide pas tellement à la compréhension d'un sujet complexe. Cela ressemble plus à une version cinématographique du documentaire Inside Job mais en beaucoup plus fouilli.
L’économie de marché pour les nuls, à l’ecole du capitalisme simplifié, j’ai rien appris de ce film incompréhensible, rien dans l’intrigue n’est captivante. Une palette de stars et cameo, des banquiers traders manquent de tact pour des rôles ultra-libéraux énervants, la porte leurs sont réservés, préavis sans solde.