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Valentin.L
3 abonnés
2 critiques
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3,5
Publiée le 8 juin 2021
Ce film est intéressant et plutôt bien réalisé mais il n'est pas fun et divertissant. Je n'ai pas passer un très bon moment. C'est plutôt un film "prise de tête" dans le sens où il y a pas mal de termes liés aux finances et j'avoue que j'ai pas tout capté. Sinon rien à redire au niveau du jeu d'acteur : c'est sans plus. Dommage que l'on voit très peu Brad Pitt à l'écran et que le personnage de Christian Bale n'ait pas vraiment de lien avec les autres personnages à mon sens. Après je ne sais pas si le film a de réels problèmes ou s'il ne me convient tout simplement pas. Je recommanderais ce film à quelqu'un qui s'intéresse au crash de 2008 ou au monde de la finance en général.
J'ai pas vraiment aimé ce film , je m'attendais à plus. J'ai été très déçu. Un film long qui devient lourd à la longue. Malgré les talents d'acteurs de Christian Bale, ce film est ordinaire. Il est intéressant certes (car nous pouvons comprendre comment ils avaient prédit l'avenir), mais trop long à mon goût. Il ne se passe rien, j'avais juste hâte que l'explosion de la bulle financière arrive. Ce sont que quelques hommes qui ont prédit qu'il allait avoir un crise financière et qu'ils en ont profité. Je déconseille ce film :(
Je suis vraiment très surpris par la qualité de Big Short ! Le film traite du sujet de la crise spéculative immobilière de 2008 et des quelques personnes qui avaient prédit cette crise. Ce n'est franchement pas le pitch de base le plus sexy du monde puisqu'on ne va pas se mentir, les marchés boursiers consistent surtout à faire de l'argent sur du vent et personne n'est réellement intéressé par cela, hormis pour faire du profit. Cependant, Big Short a un rythme super dynamique, notamment grâce à la narration des personnages, et a un format à mi-chemin entre film romancé qui retrace un événement historique réel (dans la même veine que Social Network par exemple) et documentaire. Car oui, la façon de filmer est par moment tellement mouvante et le fait que les personnages brisent régulièrement le 4ème mur donne limite l'impression de regarder un documentaire. Et c'est loin d'être un défaut : au moins, le film arrive à être divertissant notamment grâce à son humour assez présent et efficace, mais il n'en oublie pas de parfaitement décrire la situation des marchés boursiers de 2005 à 2008, de manière claire et accessible, afin que chaque personne saisisse bien les enjeux des personnages lorsqu'ils parient contre la valeur des biens immobiliers. Et c'est là qu'est l'exploit du film : comme je le disais au début, les marchés boursiers ne sont vraiment pas quelque chose d'intéressant et pourtant, Big Short arrive à rendre ce thème très accessible et passionnant à suivre ! On peut regretter tout de même que malgré le superbe casting, les acteurs font vraiment le strict minimum et sont soit trop peu présent à l'écran pour être vraiment intéressants (comme Christian Bale ou Brad Pitt) ou ont un personnage vraiment trop limité (comme Steve Carrell ou Ryan Gosling). Cela limite malheureusement beaucoup l'impact du film, puisque les personnages ne sont pas du tout attachants et ça ne vient pas ajouter la petite étincelle qui rendrait ce film inoubliable. Le film reste tout de même super divertissant et avertit bien sur les dangers et l'aberration que représente les marchés boursiers, donc je vous le recommande fortement.
Le casting du film est ultra alléchant, 5 étoiles pour certains, tous sont bon ! Le film nous explique le monde de la finance notamment le crash de subprimes de 2008, mais ca deviens vite indigeste, on sent que y'a des bons et des méchants et des futés mais qui gagnent qui perd, on ne sais pas vraiment, après les acteurs sont bons vraiment, mais les propos de fond que veut nous signalé le réal, on le perd car trop dense. C'est pas un film léger, faut vraiment être concentré et encore. Sinon on se perd dans leurs abréviations et leurs chiffres.
Contrairement à la critique j'ai vraiment bien aime ce film. Il est un peu technique mais une fois que tu t'accroches un peu l'histoire est passionnante. La crise financière est vraiment bien représentée et surtout les acteurs sont au top(Christian bale en mode autiste c a mourir de rire et Ryan Gosling en chef arrogant ca l'est tout autant)
C'était pas un film d'action... Pratique pour réviser ses cours de SES ou de géopolitique. Je ne le conseille quand même pas à un public non documentée sur le fonctionnement de la bourse.
Film basé sur une histoire vraie. C'est un casting de qualité pour un film qui tente en deux heures de nous faire comprendre ce qu'il s'est passé tant au niveau économique que politique. C'est assez réussi, si vous vous y intéressez un minimum, ça reste clair et accessible à des "novices" du domaine.
Chronique cinglante et décomplexée de l'économie actuelle, ce film au casting 5 étoiles tente de vulgariser (et de quelle manière !) un sujet parfois trop abscons pour tenir tous les tenants et aboutissements du film. Drôle, irrévérencieux, et très agréable si on prend le temps de s'interroger sur les méthodes financières dont parle le film.
Attention: ce film exigeant est aussi technique qu'excellent !!! Je vous conseils vivement de regarder avant cette petite vidéo YouTube afin de bien comprendre et de profiter pleinement de ce film: https://youtu.be/HE_6h9LWVKw (et si le sujet vous intéresse, cette vidéo un peu plus détaillé du même Youtubeur https://youtu.be/iFr2CfilL8E) Après ces 5mins de vidéos, vous serez armez pour découvrir, à travers plusieurs histoires qui s'entrecroisent dans le monde des finances, comment la crises financière mondiale de 2008 nous est tous tombé dessus. Le casting est juste incroyaaable spoiler: avec en plus des apartés de stars bien connus du grand public qui viennent nous expliquer les rouages de la finance en cassant le quatrième mur et en s'adressant directement à nous (ces explications ne sont malheureusement pas suffisantes et vous serviront de rappels à la vidéo mentionnés ci-dessus).
A visionner lorsque vous êtes suffisamment en forme pour le voir car c'est un très bon film et ca serait dommage de passer à coté
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 juillet 2020
The Big Short : le Casse du siècle donne l'impression que ces quelques personnes étaient les seules à savoir qu'il y avait un problème de brassage. Non des millions de personnes le savaient dès 2004. Ce qui distingue ces gars-là c'est qu'ils ont trouvé un bon moyen de profiter de l'effondrement à venir bien et il n'ait jamais été exactement clair quel genre de pourcentage de rendement ils ont fait. Le personnage de Michael Burry a été décrit comme un cas mental ennuyeux qui me semblait faux depuis que j'ai vu des vidéos du gars donnant divers discours et il ne m'a jamais frappé comme un fou sauf dans ce film. Je n'ai pas aimé la bimbo dans la baignoire expliquant le jargon financier aux spectateurs c'est très artificiel. Le film qui prétend être informatif mais est plein d'erreurs. Christian Bale dans une scène dit que le prêt à la valeur est de 5. Cela n'a aucun sens, il voulait probablement dire le prêt à l'équité. La plupart des discours étaient cyniques avec peu de substance. Le discours climatique clé de Steve n'avait aucune logique et seulement une rhétorique comme "Je n'ai aucun problème à vous dire que vous avez tort". "Mais avez-vous également des raisons pour lesquelles ladite personne a tort". Évitez si vous le pouvez. Des documentaires beaucoup plus intéressants sont disponibles sur la crise du logement...
The Big Short est l’exemple même de la parodie réussie. Son geste artistique consiste bel et bien à investir un milieu en épousant ses tics de fonctionnements, son jargon incompréhensible et ses débats épuisants, pour déconstruire ce milieu et en révéler toute l’artificialité. Dit autrement, le choix de la fiction démasque le potentiel fictionnel et fictif de cette « cour des grands », raccorde les êtres encostumés à ce qu’ils sont profondément, à savoir des acteurs déguisés pour l’occasion et qui jouent à un jeu dont ils définissent les règles. Le long métrage aborde le monde de la finance par le biais de l’hétéroclite, éclatant son point de vue ou plutôt le partageant avec différents personnages qui, chacun à leur manière, portent un regard critique et désabusé sur leur activité ; aussi Adam McKay exploite-t-il l’ironie et le cynisme de ses personnages pour en contaminer son œuvre, lui donner son ton d’ensemble avec de nombreuses trouvailles de mise en scène, un montage incisif et un rythme alerte qui retranscrivent fort bien l’effervescence générale ainsi que la catastrophe à venir. Mais surtout, le geste parodique de The Big Short n’est pas gratuit, se subordonne à un geste critique à l’encontre du système américain qui voit ses fondations attaquées et ébranlées jusqu’à la clausule qui fait cohabiter – pour mieux attester le triomphe de l’une sur l’autre – deux issues possibles, en réalité l’une relevant de l’utopie avec son happy end illusoire, l’autre présentant un visage aussi terne et malade que le monde croqué ici. Les acteurs, dirigés avec minutie, excellent dans des rôles ambigus, à la fois banaux, héroïques et immoraux, à l’image du fonctionnement de cette grosse machine à dollars à laquelle nous ne comprenons pas grand-chose, sinon qu’on peut faire de l’or à partir de la boue. Voilà l’alchimie concrétisée. En fin de compte, le film d’Adam McKay compose un poème, un long poème sur l’inertie et le malheur contemporains qui, en cultivant la polyphonie, en ciselant dans une forme les actions et les pensées de ses protagonistes, creuse le vers pour atteindre la réalité dans sa nullité fondamentale. « La plupart des gens détestent la poésie ». C’est normal : elle exige une attention permanente, un effort de la part d’un lecteur qui, à mesure qu’il s’y engouffre, ressent sa musicalité interne – ici en pourcentages, en sigles, en nombre d’actions – prend conscience du néant.
Film sérieux qui revient sur la crise des subprimes de 2007 - 2008. Le film montre avec brio et complexité comment certains ont réussi à tirer profit de cette crise mondiale et historique. Un beau travail d'Adam McKay qui mérite d'être vu ! (spoil : pour ceux qui détestent l'économie, le film risque d'être plus compliqué à comprendre que Inception !)
Récemment, j'ai découvert l'acteur Steve Carell dans la série "space force". Cette série m'a poussé à voir la filmographie de cet acteur. C'est dans ce contexte que j'ai découvert ce film tout simplement incroyable. En effet, j'ai pris une véritable claque en pleine figure comme j'en prends très rarement ! Ce film, qui a un démarrage assez lent, vous fait découvrir et fur et à mesure la crise des "Sub Primes" par étapes et de manière très simple. Mélangeant images vraies et celles créer pour le film (tirée d'une histoire vraie), ce chef-d'œuvre donne un parfait portrait des banques qui jouent avec notre argent afin de gagner pleins de dividendes lorsque tout va bien mais qui quand ça va mal font payer les contribuables. Je vous conseille très vivement ce film disponible sur Netflix qui dresse un portrait édifiant du système bancaire, mais qui a le mérite de nous faire comprendre une partie des rouages les plus sombres de la finance, même pour moi qui suis plus littéraire qu’économique...
Beaucoup de personnes se retrouvent surprises face à « Joker » au vu du passif de Todd Phillips dans le domaine de la comédie. Pourtant, Adam McKay aura su faire de même tout en intégrant dans cette transition les leçons apprises tout au long de sa filmographie. C’est ainsi que, si « The big short » est plus ancré dans le drame par son portrait choral, il comporte encore quelques séquences d’humour qui ne dépareillent pas dans la carrière du réalisateur des « Présentateur vedette », comme l’explication de certains aspects techniques.
Au niveau de la mise en scène et de la gestion des personnages, on ressent quelque chose de plus posé et moins dans la folie visuelle que les autres films de McKay. Il y a une recherche plus documentaire, même didactique afin de ne pas perdre son public tout en gardant une certaine verve acide, influençant tout le cœur narratif du métrage. Ses héros sont soit brisés soit cyniques, tous au fait des soucis derrière le système financier et impuissants face à la catastrophe qui arrive autrement que par l’enrichissement personnel.
Cette écriture presque satirique ne remet jamais en question les drames inhérents à la crise mais soulève soit la stupidité, soit la naïveté de certains dans leurs agissements, bien trop occupés à s’auto-congratuler pour pouvoir se préparer à la vague qui fera de nombreuses victimes autour de la planète. Jamais McKay ne se moque de celles-ci, préférant l’attaque au lance-roquettes sur un système pourri qui, même dans un événement l’affectant profondément, pousse à poursuivre le même cycle capitaliste, faisant gagner à nos héros une grosse somme d’argent en échange de leur innocence.
C’est cette croyance détruite en un environnement s’auto-dévorant en permanence qui fait de « The big short » un film hautement recommandable. Ne tombant jamais dans la facilité ou l’auto-congratulation simple, McKay met plus en avant une éloquence âcre qui se trouvait déjà en fond de ses récits pour mieux confronter le public aux exactions de certains, tellement proches du surréalisme qu’on se croirait dans une comédie. Malheureusement, au vu de la réalité des faits, on est plus proche de la tragédie humaine. Et de ce drame à grande échelle, McKay en tire un grand film.