Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
HBZER
1 abonné
55 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 8 janvier 2017
Nous dire que ce film est les Ocean Eleven à Wall Street c'est insultant pour les films de Steven Soderbergh.
L'histoire est intéressante et le jargon financier est expliqué pour ceux qui n'y connaissent rien. Ce film nous montre donc comment ces banquiers avides de milliards ont provoqué une crise financière mais les acteurs sont vraiment très mauvais.
D'abord je l'ai vu en VF qui est juste affreuse mais les acteurs choisis à la base n'aident pas du tout.
Après quelques comédies, Adam McKay change radicalement de registre. Avec "The Big Short", il relate la crise des subprimes de 2007 et la crise financière de 2008. Le projet s'est avéré alléchant, d'autant que le cinéaste réunit un casting de prestige ; Brad Pitt y devient même le sosie définitif de Robert Redford. Pourtant rares sont les films où la mayonnaise ne prend pas à ce point. "The Big Short" constitue un ensemble mal fagoté et ennuyeux. Nonobstant qu'il y a de la part de McKay une volonté sincère de dénoncer un système mais son propos oscille sans cesse entre la farce, le documentaire et le thriller dramatique. Les acteurs sont en plein cabotinage, roulent des mécaniques du début à la fin, mais ne disposent pas de rôles mordants et travaillés. Enfin il faut bien avouer que le film, au vu des notions complexes qu'il aborde, risque de perdre bien des spectateurs. Et le cinéaste a beau recourir à un chef cuistot ou encore Selena Gomez et Margot Robbie pour les clarifier, ça ne le fait pas. Cette fausse pédagogie ne sert pas l'ensemble. Un film qui somme toute ne possède pas le prestige de sa distribution.
Il est gentil le réalisateur, il nous explique des tas de trucs sur les magouilles financières, mais il a oublié de nous dire qu'il fallait prendre des notes, Et comme je n'ai pas pris de notes, j'ai vite été largué. Aucune tension, aucune émotion que du vide ! Et en plus il y a arnaque sur le titre, ce n'est pas un film de casse.
Un film qui n'a pas au le rayonnement médiatique qu'il aurait mérité. C'est dommage car il est très représentatif du monde dans lequel nous vivons. À voir
Malgré les tentatives didactiques du film, force est de constater qu'à à moins d'être un lecteur acharné des informations boursières, si on comprend en gros les grandes lignes de ce qu'y s'y passe, dès qu'on veut suivre les détails on est complètement perdu. Cinématographiquement c'est nul, ça blablate, ça pérore, on ne comprend pas les rapports entre les personnages, on ne se raccroche à rien, on s'ennuie et on se demande si on ne serait pas mieux à regarder autre chose.
Suberbement intelligent la bourse la banque et l'immobilier en deviennent facile Christian Bâle réalisé une superbe prestation tout comme ryan gosling parfait pour ça rôle superbe films drôle intelligent et très bien réalisé le ocean de wall street.
Connu pour ses multiples collaborations avec le comique Will Ferrell, Adam McKay change littéralement de registre avec "The Big Short" en nous présentant l'histoire incroyable de quelques manias de la finance qui avaient anticipé la crise des subprimes et la crise bancaire et financière de l'automne 2008, plongeant le monde dans l'une des plus grosses crises du capitalisme. Le best seller éponyme de Michael Lewis -connu outre-Atlantique pour ses récits et analyses économiques, et devenu la coqueluche du cinéma hollywoodien tant chacun de ses ouvrages adaptés a été acclamé par le public et la profession à l'image du "Stratège"), sert donc de base solide au métrage. Passant par la case du documentaire revisité à la sauce science-fiction d'après des faits réels, "Le Casse du Siècle" a pour mission d'informer le spectateur, et le dégoûter par la même occasion, des milieux financiers. La multitude des thématiques développées tout au long du récit sont fortement intéressantes telles que l'aveuglement générale des agents bancaires par rapport aux failles du système immobilier mais aussi l'incapacité des traders à remettre en question le système qui les a fait devenir riches. Le casting est pour le moins impressionnant avec Brad Pitt, Christian Bale, Ryan Gosling et Steve Carell qui livrent des interprétations de grande qualité. Mais en dépit de toutes les bonnes intentions que regorgent le long-métrage, il n'en demeure pas moins très bavard et beaucoup trop technique pour ceux qui n'y connaissent rien en finance. Effectivement, même si Selena Gomez ou Margot Robbie essaye de nous faire comprendre de façon laconique le principe des titrisations hypothécaires, on n'y comprend pas grand chose... Le métrage emploie très vite le jargon et les abréviations relatives au milieu et perd très vite le spectateur malgré le caractère pédagogique indéniable de l'approche. Au final, on ne comprend pas grand chose et on décroche assez vite, dommage.
PREND L'OSEILLE ET TIRE TOI. A Wall Street, l'argent ne dort jamais. Les riches contre les pauvres. Le réalisateur prend le temps de nous expliquer par de malicieuses scènes. Malheureusement ça ne suffit pas pour moi. Cette complexité des subprimes, ce gang de requin, financièrement ne m'a pas fait jouir. Money it's a crime. Argent trop cher trop grand, la vie n'a pas de prix.
Bien sur par toujours facile à suivre mais on comprend très bien le message que veut faire passer le réalisateur, d’habitude cantonné aux comédies, Adam McKay. Et ça fait assez peur. Un peu comme les personnages on se sent bien impuissant face à ce système. Le casting est formidable avec une grosse palette de grands noms du cinéma. Un très bon film !
Je crois que jamais je ne me suis ennuyé aussi vite devant un film. Il ne m'a fallu que 5 minutes pour en avoir marre. J'étais déjà perdu, agacé par les propos incompréhensibles qui étaient tenus, par la réalisation énervante faite de gros plans et de zoom, lassé par le manque de rythme, par les personnages, par le manque de vulgarisation des événements. Du coup, j'ai très vite laissé tomber !!
Encore un très bon film américain sur la finance, Hollywood étant décidément très fertile et inspiré à ce sujet. Pas d'une originalité folle certes, le film se distingue des autres productions par un cynisme latent, à l'image du "Loup de Wall Street" de Scorsese, et à l'inverse, d'un "Margin Call" plus sobre et sérieux. La voix off est une excellente idée, vulgarisant l'ensemble, qui reste parfois assez ardu à comprendre, et apportant la dose de second degré nécessaire au film pour comprendre les tenants d'une des plus graves crises économiques de l'histoire récente. Les acteurs sont tous excellents, le casting cinq étoiles de stars ne laissant pas forcément augurer que du bon au départ. Le récit est rythmé et divertissant, à voir pour comprendre mais aussi pour passer un bon moment.
J’avoue être complètement resté à l’écart. Aurais-je préféré un documentaire conventionnel plus pédagogique pour mieux appréhender le milieu de la haute finance ? Toutefois je crois pouvoir écrire que j’ai compris le film dans sa grande globalité. Il est effrayant. Mais j’aurais aimé être plus impliqué, plus dedans. J’aurais aimé percevoir toutes les subtilités qui m’aurait conduit à être suspendu au moindre faits et gestes, d’être noyé dans l’intensité des situations, de vivre le film comme un film de suspens, un thriller. Ce qui l’est puisque globalement, j’écris qu’il est effrayant. Effrayant de constater que de jeunes geeks de la haute finance s’amusent avec l’argent des travailleurs quels que soit leur rang professionnel dans la société, en jonglant avec des chiffres qui défilent sur un écran d’ordinateur. Effrayant de miser sur la chute des banques lesquelles sont garantes de l’argent des travailleurs. Enfin effrayant d’apprendre que la crise de 2008 est annoncée depuis trois ans ! « The Big Short : le Casse du Siècle » : chronique d’une crise annoncée. Effrayant que d’aucuns aient pu en être conscient, aient pu couler l’économie d’un pays et par effet de dominos couler une grande partie de l’économie mondiale. Effrayant que le gouvernement U.S se préparait à mettre la main à la poche. Cela sous-entend que le gouvernement était au courant du tsunami économique qui engloutirait l’économie mondiale ! McKay pond un film d’une énergie folle, en terme de montage, et d’idée de mise en scène. Comme ses petites scènettes explicatives ou pédagogiques indispensables. Ainsi, j’ai apprécié la séquence des CDO synthétiques. Là aussi c’est assez effrayant. Effrayant selon mon point de vue, car j’imagine pour les avertis du jeu de la finance, ce doit être « fun » ! Ce film avait un débit qui allait trop vite pour moi. Entre la V.O, les inserts explicatifs, le sujet même de la finance dont je suis totalement hermétique m’a laissé à distance. Voilà un film dont les maillons sont soudés les uns aux autres. Ce n’est pas un film, selon moi, dont on peut se permettre de décrocher quelques petites secondes. Au contraire, chaque seconde est cruciale à la compréhension. Et j’ai souvent décroché avec l’idée que je finirai par comprendre l’ensemble. Ce qui est le cas mais encore une fois c’est mille fois dommage de ne pas être aussi impliqué. Il m’est donc impossible d’écrire que je n’ai pas aimé ce film. Bien au contraire. Au-delà du jeu formidable des acteurs, c’est un film tout bonnement instructif. Il demande une deuxième lecture.
Passionnant et très bien documenté, ce film est parfois difficile d'accès, malgré un effort de vulgarisation; mais pour les non-initiés, il faut "s'accrocher" et se souvenir des définitions, qui passent une seule fois et rapidement; une piqûre de rappel m'aurait semblé nécessaire. Si le film commence sur le mode documentaire, on passe rapidement au mode thriller sur un tempo endiablé. Quelques originalités dans la mise en scène, comme les personnages s'adressant aux spectateurs, faisant mine de leur demander un avis ou une bénédiction. Un bon moment de cinéma, où on voit pas le temps passer.
Un film bien trop complexe qui seme son public au fur et à mesure des événements... Dommage car il y avait un intérêt certain à dénoncer les faits abordés. Au final, on ne peut recommander ce film qu'à un public averti avec un minimum de connaissances sur le monde de la finance. Car sans cela, il faut bien admettre que le film est parfaitement imbuvable...