Votre avis sur Kingsman : Services secrets ?
4,0
Publiée le 19 juillet 2020
« Kingsman : Services Secrets », c’est tout simplement la quintessence du pop-corn movie ! C’est un film à grand spectacle que j’avais loupé lors de sa sortie en salles : c’est aussi beau que « Kill Bill » mais en mieux scénarisé et surtout, il bénéficie d’un humour décalé so british. A cela, s’ajoute un casting grandiose ! En somme, un très bon moment à passer même si le film aurait gagné à être légèrement raccourci.
5,0
Publiée le 21 février 2015
Quel pied ce film !
Un vrai bon cocktail d'espionnage, d'action et d'humour.
Au départ je suis allée le voir pas du tout enthousiasmée, juste par curiosité.
Et au final j'en suis ressortie absolument ravie.
Le film est très amusant, bien rythmé, il y a aussi du suspense et des rebondissement vraiment inattendus.
En résumé j'ai vraiment adoré.
Aussi très bonne musique de début et de fin.
4,0
Publiée le 14 mars 2015
Derrière la raison sociale "Kingsman" (un tailleur londonien réputé depuis des lustres - bien entendu situé Savile Row) se cache une officine encore plus secrète que le MI6 (et d'ailleurs nettement mercenaire - même si uniquement "au service du Bien", c'est-à-dire de l'Occident). Son aréopage est organisé façon "Table Ronde", sous le commandement d"Arthur" (Michael Caine), avec l'apport logistique essentiel de "Merlin" (Mark Strong). On y suivra surtout "Galahad" (Colin Firth, la quintessence du "gentleman") et les recrutement et formation des impétrants (dont 2 filles) au poste du nouveau "Perceval", le précédent en charge ayant connu une fin.... partagée. Presque 2 h 30 de divertissement échevelé et de bonne facture, en compagnie d'espions pas comme les autres. Il y a beaucoup des ingrédients des "JB" (James Bond) de la grande époque, avec même des gadgets à la "Q", mais le côté non-officiel de l'organisation permet nettement plus de fantaisie(s). Le "méchant" ne déçoit pas, qui répond au doux nom de "Valentine", mais prépare un "Valentine Day" fort peu sentimental (Samuel L. Jackson, excellent), secondé par une singulière "Gazelle", aux allures de Pistorius option escrime. Il y a bien quelques longueurs, mais la mécanique est parfaitement huilée, et la violence, souvent appuyée (esthétique "comic book" - le réalisateur, Matthew Vaughn, est d'ailleurs celui du déjanté "Kick-Ass"...), est habilement scénographiée (on peut ainsi signaler un "règlement de comptes" apocalyptique dans un temple protestant, ou un grandiose "fireworks" de personnalités félonnes...). La "relève" ("Eggsy Unwin", l'"Eliza Doolittle" de la chevalerie) est incarnée avec fougue et panache par Taron Egerton.
2,5
Publiée le 2 septembre 2019
Ce n’est pas souvent que j’ai beaucoup de choses à dire d’un film qui ne me transporte pas spécialement. On pourrait croire que je le dois à l’originalité de Kingsman, ce Johnny English déluré sauce Deadpool (& apparemment Kick-Ass aussi, mais je ne l’ai pas vu). Pourtant, il n’invente strictement rien et n’a cure de mettre le réchauffé sur un plateau d’argent – ce que fait d’ailleurs Samuel L. Jackson avec son ”happy meal” de sorte que ses manières vont avec le grotesque de sa tenue.

Eggsy (Taron Egerton), personnage principal de son état, est ce génie & ce champion de gymnastique avec l’étoffe d’un Spiderman qu’une Agence (il faut le prononcer en murmurant avec un ton mystérieux) débotte d’une vie socio-professionnelle tenant en une ligne. Vaughn tente la rupture en intégrant Eggsy, semi-plébéien, dans le monde huppé des Kingsman, mais ce n’est que son prétexte pour faire durer deux heures un spectacle qui n’a pas vraiment de vision globale.

Mais je brûle les étapes. Kingsman est produit par une société fondée par le réalisateur en 2004, Marv, qui exhibe quatre lettres abrégeant Marvel. Ou bien abrègent-elles… ses souffrances ? Marv est un renouveau qui ne cherche pas sa place car sa place est partout : pourquoi ne pas transformer le Nick Fury du MCU en mégalomane absurde ou faire du John Brand d’Interstellar ce gentleman james-bondien corruptible sous de grands airs ? – deux rôles de Michael Caine qui promettent un monde meilleur.

Il ne faut pas trop s’arrêter sur le casting manipulé par un Vaughn trop prompt à ne vouloir rien commencer de zéro. Les personnages secondaires en souffrent particulièrement, étant relégués au niveau d’inutilité d’un ingénieur du son derrière un métier à tisser. D’ailleurs, le film annonce la couleur d’entrée : celle du sang versé sur les notes de Money For Nothing. Il n’est pas question pour le spectateur d’être d’accord que Mark Knopfler ambiance un génocide de masse, parce que le divertissement, on nous l’enfonce dans le gosier avec un hérisson de ramonage.

Il faut avoir la digestion solide pour supporter que l’équipe de Vaughn soit constituée de brillants artistes de l’ultra-violence, du genre à pousser l’autodérision au point de ne pas reposer juste sur l’outrance. Alternant slow motions voyeurs & fast motions bien crispy, il met toujours l’action au plein centre de l’écran et cache des uppercuts dans des Big Macs mieux que je cache mes arguments derrière les anglicismes.

Dans une subtilité délirante (compte tenu du bouillonnement ambiant), l’œuvre hurle au monde qu’elle n’est pas un Deadpool, même si assurément ils s’inscrivent dans la même lignée ; les Kingsman sont plutôt sa némésis, agents proprets dont l’œil n’est vif & la respiration haletante que si ça arrange les scénaristes.

Kingsman ne se prend pas au sérieux à ce niveau profond, osant être peu accessible, et s’érige de ce fait au rang des plaisirs coupables supérieurs, ceux que la cinéphilie stoïque & gentilhommière relie toujours au monde d’en haut. D’ailleurs, en faisant de ses personnages des cinéphiles accomplis, glissant des références cinématographiques dans sa trame, de Nikita à Pretty Woman en passant par les inévitables 007, Vaughn caresse le quatrième mur à chaque fois que les protagonistes répètent :

> It’s not that kind of movie.

Stoïque, c’est aussi le mot pour qualifier Colin Firth, dont le flegme anglais confronté à l’ubuesque Nick Fury version Marv est une de ces fluctuations qui nous font hésiter : on doit prendre le film au sérieux, oui ou non ? Des fluctuations sensibles même à l’intérieur des personnages, où elles font se fendre le so-called gentleman de cette citation carrément choquante :

> I’m a Catholic whore, currently enjoying congress out of wedlock with
> my black Jewish boyfriend who works at a military abortion clinic. So,
> hail Satan, and have a lovely afternoon, madam.

Si sa personnalité émane de ce genre de traits (de caractère et d’humour), Kingsman souffre aussi du corollaire, exposant très vite une confiance excessive dans le charisme de ses agents clonés les uns sur les autres avec leur costumes pare-balles & leurs lunettes. Le côté gentleman se réduit à peau de chagrin jusqu’à devenir une simple amorce au regard des minutes qui passent.

On entre alors dans le ventre mou d’une ambiance en U, où l’absence de recyclage commence à se faire salement ressentir, tout comme la lassitude éprouvée vis-à-vis de ce ”gros secret” supposé soutenir toute l’intrigue. Les Kingsman sont censés constituer une agence indépendante, c’est bien précisé, mais cela ne veut pas dire isolée. Dans les faits, elle semble jouer le rôle d’un sous-traitant qui tient pourtant toute la place du scénario, ce qui est totalement à côté de la plaque.

Vaughn a commis une erreur en voulant se couper du monde, espérant sans doute reproduire l’exploit qu’une franchise encore plus célèbre avait accompli en cachant la magie derrière les trottoirs londoniens. La ville ne fait pas tout, même si la magie du cinéma l’habite assurément. Le plus dommage, c’est qu’il aurait sûrement suffit qu’il puisât des clins d’œils dans ses inspirations avouées ; ils auraient été facilement jubilatoires.

La phase de l’entraînement des agents est un tremplin modeste au-dessus de cette faiblesse médiale, et lui-même ne s’avère rien de plus que le mol éclaircissement de talents soudain(s) indomptés dans cette jeunesse semi-super-héroïque.

Tout finit par marcher tout seul (et ce n’est pas une bonne chose), à commencer par le méchant – il n’est peut-être pas celui de ”that kind of movie” mais orchestre sans qu’on sache trop comment une sorte de trailer pour Cellulaire (Tod Williams, 2016, y’a L. Jackson aussi dedans, tiens) qui n’a plus tellement d’atouts pour se défendre face à d’autres opus du genre ”je vais tout massacrer”. Le plan machiavélique finit par marcher par pure chance – les auteurs ont tressé les cordes du scénario avec leurs propres cheveux arrachés à mains nues, à mon avis.

La déchéance est cool, heureusement. Elle dépouille l’histoire de sa surpolitisation momentanée, faux pas pratiqué incidemment sur le territoire de Marvel, et s’excuse même de ce trébuchement en transformant une princesse suédoise en Eggsy Bond Girl. On n’en demandait pas tant.

Les Kingsman ont leur Q intégré à l’intellect (rien de vulgaire, je parle juste de feu Desmond Llewelyn) & leurs talents combinés de lutte & d’éloquence finissent par avoir raison de nous dans une conclusion qui sauve les meubles un peu in extremis, résumable à cette quote sublime – et là aussi étonnamment effrontée – tirée de Moonraker (Lewis Gilbert, 1979) ayant marqué la mémoire du régisseur & la mienne :

> I think he's attempting re-entry, sir.

Moralité : le Valentine’s Day n’est pas venu pour les amoureux du septième art. Mais surtout, comme le dit si bien son interprète :

> Thon of a bitth!

→ https://septiemeartetdemi.com/
4,0
Publiée le 21 mars 2015
OPERATION TONNERRE. Matthew Vaughn, un nom à retenir. Il modernise James Bond, élégant, drôle et explosif. Un film jouissif. La classe anglaise par Colin Firth. Merci pour ce moment.
5,0
Publiée le 21 février 2015
Matthew Vaughn nous offre encore une fois un orgasme cinématographique après celui de « Kick-Ass » dont il a bien fait de ne pas signer la suite ratée. S’il s’attaquait au films de super-héros avec ce dernier c’est au film d’espionnage à grand spectacle qu’il s’intéresse ici pour notre plus grand bonheur et la seule envie de nous en mettre plein la vue et de satisfaire tous nos fantasmes de spectateurs. Le réalisateur semble avoir ingurgiter bon nombre de références et d’images durant sa vie qu’il digère à sa sauce pour nous les recracher dans un feu d’artifice de coolitude assumée !
Loin d’être bête le spectacle qu’il nous offre est empli de références au film d’espionnage, de clins d’oeil savoureux et il prend un malin plaisir à aller à contrepied de ce qui se passe en général dans ce genre de production. Le second degré général assumé est salvateur sans tomber dans l’exagération des non moins excellentes premières aventures des « Drôles de dames » au cinéma. On le retrouve notamment dans des dialogues piquants et très bien écrits allant à l’encontre de la production du cinéma d’action actuel et c’est tant mieux.
Toute la façon dont le film est construit est astucieuse et le début du film essaime un montage pertinent entre enquête du Kingsman en titre joué par Colin Firth, formation du nouveau Kingsman et présentation des plans du vilain. Ceux-ci sont d’ailleurs, une fois n’est pas coutume, bien loin des motivations classiques des méchants d’un film de ce genre. Intelligentes, pertinentes et claires, elles dénotent et ruent dans les brancards de la bienséance générale (avec humour certes mais c’est osé). Joués par un Samuel L. Jackson hilarant et encore une fois au top de sa forme et secondé par une femme de main comme on n’en a jamais vu, les méchants sont très réussis et cela est non négligeable dans la réussite d’un film comme le diront la plupart des maîtres du 7ème art.
Mais ils ne sont pas seuls : Colin Firth dans un rôle à total contre-emploi est tout à fait époustouflant, il casse son image d’acteur littéraire et coincé de la plus belle des façons tandis que le jeune Taron Egerton est un jeune premier que l’on a vite envie de revoir ailleurs. Tout ce petit monde se plie littéralement en quatre pour nous en mettre plein la vue durant deux heures qui filent à une vitesse folle, on en redemanderait presque. Quant aux scènes d’actions, comme souvent chez le metteur en scène, elles sont impeccablement réalisées, de la lisibilité des combats au côté fun de leur exécution.
N’oublions pas de citer LA scène qui restera au panthéon des inoubliables de l’année si ce n’est de la décennie, c’est dire. Vous obtenez donc un classique instantané qui pour une fois espérons-le accouchera de suites. Le chaînon manquant entre Jason Bourne, James Bond, « Chapeau melon et bottes de cuir » et « Austin Powers ». Jubilatoire !
4,0
Publiée le 27 février 2016
Très bon film, je l'aime personnellement, le film contient de l'humour et de l'ironie, il y a cependant certaines scènes épiques de combats qui ne sont pas déplaisante. D'ailleurs je l'ai acheté en Blu-ray. Je vous conseille de le voir surtout si vous aimez Kick Ass.
4,0
Publiée le 8 avril 2015
En voilà un super divertissement! Très bon film d'action, sorte de Bond avec de l'humour en plus et ça fonctionne parfaitement! Faut dire que Vaughn avait déjà réussi à le faire en mettant de l'humour dans genre film de super héros (Kick Ass!) j'y allais donc en toute confiance. C'est donc une totale réussite dans le genre film d'espionnage également. Rien que de mettre Colin Firth dans un rôle d'action man était LA bonne idée, il est excellent le Colin! Samuel Jackson est aussi bien délirant avec son cheveu sur la langue et son look d'ado tout en étant le bad boy qui monte un plan loin d'être tout pourri. Le tout dans un scénario qui tient la route et qui enchaîne les surprises, une mise en scène énergique, une bande son qui vous entraîne dans le trip et ben ça donne le film le plus fun de ce début d'année, voire de l'année tout court! A voir!
4,0
Publiée le 27 février 2015
Après avoir réalisé "X-Men : First Class" et "Kick Ass", Matthew Vaughn se lance dans une nouvelle adaptation de comics où il nous fait suivre la formation d'un jeune espion pour le compte de l'agence britannique KINGSMAN.

C'est de manière totalement décomplexée et sur un ton parodique que Vaughn nous raconte cette histoire, il ne fait pas forcément dans la finesse et c'est tant mieux, ça marche ! Dès les (excellentes) premières secondes on se rend compte qu'il ne se prend pas vraiment au sérieux et peu à peu, sous couvert d'une intrigue d'espionnage, il va mettre en place son film, ses enjeux et ses personnages, oscillant entre plusieurs tons, parfois violent, trash, sensuelle, fun ou encore parodique. Là où le film est réussi, c'est dans la façon dont Vaughn sait prendre son temps sans être totalement excessif, il laisse une part importante à l'intrigue principale où l'on découvre d'abord un prolo débrouillard puis l'agence des Kingsmen et enfin un méchant mégalomane digne, dans les ambitions, des méchants les plus mémorables de James Bond avec bien évidemment un plan diabolique à la guise.

Très plaisant à suivre, "Kingsman" déborde de très bonnes idées et propose son lot de séquences totalement jouissives et mémorables, à l'image d'un massacre au son de Free Bird des Lynyrd Skynyrd, de l'entrée au bar ou d'un final totalement explosif. Vaughn ne laisse rien au hasard et prend le soin de bien peaufiner ses personnages et de tisser des liens entre eux, on s'intéresse facilement à eux et notamment les Kingsmen dont les noms renvoie aux chevaliers de la table ronde ou ce méchant diabolique et sa piquante et dangereuse secrétaire. Les références sont peu à peu distillées sans prendre trop d'importance, "Kingsman" arrive à se trouver une véritable identité et Vaughn fait preuve de beaucoup d'audace.

Très bien écrit, "Kingsman" trouve aussi ses qualités dans la réalisation de Vaughn qui déborde aussi d'idées visuelles et de mises en scène, à l'image de sa façon de mettre en images les combats ou tout le final complètement WTF. Il fait preuve d'un réel savoir-faire pour ne pas saouler et alterner avec des séquences plus calmes, servant l'histoire à l'image de la préparation pour être un Kingsman. Et enfin, c'est aussi dans ses interprétations que le film est une réussite, avec notamment un royal Colin Firth dont le sérieux, le flegme et la classe contrebalancent avec son côté violent, tandis que les autres acteurs, de Taron Egerton à Samuel L. Jackson en passant par Mark Strong, sont au moins aussi heureux que nous d'être là et c'est un vrai bonheur communicatif.

Débordant d'idées ingénieuses, parfois complètement barrées et bénéficiant d'excellentes interprétations, Matthew Vaughn livre un divertissement haut de gamme, sans complexe, jouissif, drôle, irrésistible et très plaisant à suivre !
3,5
Publiée le 10 février 2021
Kingsman pour le dire comme il vient est un James Bond déniaisé ! La sauce au Grand Gignol qui lui est ajouté fait d'ailleurs un remarquable petit effet. Tour à tour, le film devient irrévérencieux, graveleux, faussement ouvert à l'inclusion avant de redynamité tout cela et devenir quasi contestataire ... Enfin, pour la parade. Oui, Kingsman se joue des codes, les détournes mais termine surtout sa course en les ayant tous bien appliqués.

Le film prétend avoir quelques ambitions, on pose des questions ici et là, la température est prise et complètement maitrisé. Le problème ? Oui, il y'en à un, tout ces attraits un brin originaux sont vite repoussé au fin fond de ses préoccupations pour au final ne servir que son véritable enjeu, divertir. Un exemple ? Son Antagoniste ! R. Valentine interprété par Samuel L. Jackson qui s'en donne à cœur joie manifeste et s'octroie des pied de nez fantasque sur le sujet mais initie des mouvements réduit à un jeu de dupes qui se mange une taloche au demeurant. Chose que n'avais pas fait Watchmen de Zack Snyder pour cité un modèle plus novateur.

Le Casting dans l'ensemble est il faut bien le dire très solide, mentions spécial pour les " vilains ", l'immense réussite du film. Richmond Valentine donc, mais aussi Gazelle et spoiler: comment ne pas tombé de sa chaise avec cette trahison si soudaine de Chester / Arthur ( Michael Caine ) qui m'a beaucoup amusé. J'ajouterais ici, que le coup du Génocidaire qui ne supporte pas la violence - en rappel à Valentine - emporte mon adhésion !
En ce qui concerne Sofia Boutella j'ai plaisir à la revoir après Climax, elle a visiblement différents atouts à son arsenal bien garnit. Si on se penche du coté des " Gentils ", Merlin ( Mark Strong ) à mes faveurs. Sa présence bien plus accru dans le final coïncide avec la partie du film que je préfère. Taron Edgerton trouve lui aussi sa pleine mesure à ce stade je trouve.

Déjà friand du X-Men de Matthew Vaughn et de son Kick-Ass, je reconnais volontiers un ton et une démarche basé sur l'exubérance qui se retrouve et s'accentue avec ce nouveau film. Il y'a une patte, c'est certains. Quelques scènes, notamment en ce qui concerne les combats ont des airs de chorégraphie sous speed, on ne peu oublier un tel délire !
4,5
Publiée le 8 octobre 2015
Matthew Vaughn est un génie… ou, à tout le moins le réalisateurs le plus fun de ces dix derniers années et, incontestablement, le seul qui parvienne à allier, avec une telle habilité, le divertissement pur, l’humour décalé et le drame. Mieux encore, le réalisateur s’est pris de passion pour les comics (il a signé "Kick-Ass" et "X-Men : Le commencement", soit deux petits bijoux du genre) et s’est amouraché de Mark Millar, le meilleur auteur de comics du moment, avec qui il co-signe ses scénarios. Et, pour leur troisième collaboration, Vaughn et Millar signent une petite merveille, hautement jouissive qui s’impose, d’ores et déjà, comme un des meilleurs films de l’année ! Adaptation d’un comics méconnu (à tort), "Kingsman" est, avant toute chose, un vibrant hommage aux James Bond d’antan, référence dont ne se cachent pas les auteurs puisque, outre la classe so british des héros, le méchant mégalo caché dans un repaire gigantesque, sa complice affublée d’une particularité physique, les gadgets incroyables qui feraient pâlir Q ou encore une séquence finale avec femme offerte au sauveur, on a droit à un formidable dialogue évoquant les vieux James Bond. Et c’est vrai qu’on retrouve la classe old school de cette époque révolue dans "Kingsman", où les codes désuets paraissent plus hype que jamais, transformant, ainsi, une caillera à casquette des quartiers pauvres de Londres en gentleman à costume sur mesure. Le relooking du jeune Eggsy est, à ce titre, un passage obligé que le réalisateur transcende en véritable profession de foi. On sent bien que Vaughn aime son pays et sa culture… et ça fait un bien fou ! Pour autant, le film ne tombe pas dans le piège de la caricature et parvient même à désamorcer tous les pièges inhérents au genre ! Ainsi, le scénario s’avère étonnement riche en rebondissements inattendus (voire bouleversants) et refuse de se prendre au sérieux, grâce à un savant mélange d’humour (on rit très souvent) et d’action décomplexée, qui permet de tout faire passer (y compris des gadgets trop high-tech ou des SFX parfois imparfaits). On se surprend, d’ailleurs, à ne pas être gêné par la structure du récit, pourtant assez classique (recrutement / formation / mission), tant Vaughn insuffle un rythme phénoménal à l’intrigue et un second degré salvateur, ponctué de séquences plus dures qui viennent dramatiser les enjeux. Le casting est une autre incroyable réussite du film. Qui aurait cru que Colin Firth pouvait se battre avec autant de crédibilité et même s’offrir une séquence de baston invraisemblablement jouissive appelée à devenir culte ? Comment imaginer que le jeune Taron Egerton évite le piège de l’ado tête à claque en conférant à son personnage une densité dramatique aussi forte (voir son histoire familiale) ? Quant au reste du casting, il cumule les bonnes surprises, de Samuel L. Jackson qui parvient encore à nous épater en clone zozottant de Spike Lee à Mark Strong dans un rôle de gentil (ce qui est rare dans sa filmo), en passant par Michael Caine en boss paternaliste et quelques caméos inattendus (Jack Davenport, et, surtout, Mark Hamill !). Seul (tout) petit bémol : la BO de Henry Jackman qui est loin d’être déshonorante mais qui est bien trop proche de celle de "X-Men : Le commencement". Pour le reste, "Kingsman" est, donc, une exceptionnelle réussite qui revisite l’univers des espions britanniques, avec un ton que les James Bond, époque Daniel Craig, ont abandonné depuis plusieurs années… et qui confirme que Matthew Vaughn est, avec Christopher Nolan et Danny Boyle, un des meilleurs réalisateurs actuels. On en viendrait même à espérer que, contrairement à "Kick-ass" et à "X-Men", il accepte de signer une suite…
4,0
Publiée le 16 février 2018
Bon film d'action semblable à une comédie belles images et bonne mise en scène Vaughn a fait très fort. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
4,5
Publiée le 5 septembre 2015
« Kingsman, services secrets » est un film parfaitement réussi, bénéficiant d'une très belle mise en scène et d'un casting impeccable. Le réalisateur Matthew Vaughn (« Kick ass », « X-men le commencement ») s'appuie sur un scénario « so British », hybride étrange mais efficace entre « James Bond » et « Chapeau melon et bottes de cuir ». Dès le début, les scènes d'action tonitruantes s’enchaînent à un rythme fou et on comprend vite qu'on va passer un très bon moment de cinéma. D'autant que l'ensemble est pimenté d'un délicieux humour, « trash » et irrévérencieux. Le résultat fonctionne parfaitement, d'autant que le côté parodique ne prend jamais le dessus sur l'intrigue qui reste toujours crédible. Ainsi le méchant, bien que parfaitement ridicule, reste dangereux, tout comme son projet de destruction de la population mondiale. Les acteurs, tous efficaces et charismatiques, semblent beaucoup s'amuser ce qui est très communicatif... Impossible de s'ennuyer, donc, devant un tel spectacle. Le « massacre » dans l'église, à lui seul, vaut son pesant de cacahuètes et justifie le visionnage de ce petit bijoux de divertissement. A voir de toute urgence !
3,5
Publiée le 27 mai 2015
Très bon film rempli d'action original et parodiant et rend hommage aux films d'actions, espionnages. Les scenes d'action sont admirablement filmés. Casting impeccable. On passe un bon moment...
3,5
Publiée le 29 novembre 2017
Dans cette sorte de James Bond nouvelle génération, le cinéaste Matthew Vaughn dépoussière le film d'espionnage tout en enchaînant les hommages au genre. En résulte un long-métrage drôle, survolté, très divertissant et aux moyens conséquents. Les scènes de bataille sont inspirées de l'univers des jeux vidéos.
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