1,5
Publiée le 25 novembre 2020
J'ai beaucoup apprécié le précédent film de Neill Blomkamp District 9. Ce film a réussi grâce à ses personnages bien écrits et intéressants à son cadre futuriste unique et surtout à son noyau émotionnel. Malheureusement le dernier film de Blomkamp n'a pas répondu à mes attentes. Elysium est totalement ennuyeux. Malgré une esthétique qui reflète presque exactement celle de District 9, Elysium n'a pas les personnages ni l'attention aux détails de l'intrigue qui auraient permis au film de fonctionner. Au lieu de cela il tombe à plat sur presque tous les plans. L'échec le plus notable est celui de Jody Foster dont le personnage n'est pas suffisamment développé pour expliquer sa perpétuelle mauvaise humeur et sa colère généralisée c'est un personnage aussi bidimensionnel que tous ceux que j'ai vus. Cependant presque aucune facette du film n'est bien développée il y a plusieurs moments émotionnels qui manquent d'impact simplement parce que le public n'a pas le temps de connaître les personnages impliqués avant que ces événements importants ne se produisent. J'ai été irrité que Blomkamp ne puisse pas retrouver le lien émotionnel qui a fait de District 9 un film spécial pour moi. Bien que ce film ait clairement un message moral il a été exécuté à la va-vite et n'a finalement pas eu de sens. En sortant de ma projection je ne me souvenais que d'un ou deux noms d'acteurs de tout le film ce qui en dit long sur le fait qu'il est vraiment oubliable. Elysium tente de cacher son manque de cœur en faisant croire au public qu'il devrait s'en soucier. Mais comme dans tous les autres domaines importants il est loin d'avoir atteint son but ca ne marche pas...
3,0
Publiée le 9 octobre 2013
Avec son "District 9", le Sud-Africain Neill Blomkamp avait surpris son monde à la fin de l'ètè 2009, fable de science-fiction originale et ambitieuse avec un style très documentaire qui soutenait son côtè très rèel! Le voilà de retour avec une nouvelle oeuvre d'anticipation qui oscille entre "D.O.A" et "Total Recall". Comprenne qui peut ce mèlange à la sauce Blomkamp (ou plutôt à la sauce hollywoodienne) qui reprend en gros la thèmatique des disparitès sociales qui avait dèjà ètè à la base de "District 9" et les traite encore plus sur un plan littèral! Nous sommes ici en 2154! Dèvastèe par la pollution, la Terre a ètè abandonnèe par ses habitants les plus riches, partis vivre sur "Elysium", une station spatiale qui louche vers "Aeon Flux". Ce n'est pas un compliment mais bon [...] Sur la planète restent èvidemment les plus dèmunis qui survivent dans des conditions insupportables! Matt Damon (parfait, même avec la boule à zèro), un ex-dèlinquant, est condamnè à mourir après un accident de travail! Seul salut ? Se soigner en rejoignant "Elysium" mais ce dernier va se retrouver entraînè dans une suite d'èvènements qui le dèpasse totalement dont il va être spectateur malgrè lui pendant un temps et dont il va devenir acteur à mesure qu'il se rend compte de l'ampleur des èvènements dans lesquels il est impliquè! Dès le dèbut du mètrage, l'ambiance apocalyptique impressionne! Les univers visuels de la Terre et d'"Elysium" sont assez bluffants, surtout dans une salle obscure; l'odyssèe de Damon, touchante! Seule Jodie Foster, qui campe la responsable de la Dèfense d'"Elysium" avec une main de fer, est quelque peu en retrait! C'est souvent le cas quand l'actrice joue un second rôle mais il n'y a pas de quoi bouder son plaisir car "Elysium", c'est avant tout de la S.F bien fichue doublèe d'effets spèciaux très spectaculaires même si ce film raconte à peu de chose près la même chose que "District 9" en reprenant tous les parti pris de rèalisation! Mais la vision du futur de Blomkamp est assez pertinente et le monde filmè dans le mètrage est à mettre à son crèdit! Reste cinq jours pour sauver sa peau avec insècuritè, guerre, action virile et tutti quanti...
3,0
Publiée le 31 octobre 2013
Un « blockbuster engagé » par le réalisateur de « District 9 » : avouez que cela avait de la gueule. Hélas, loin d'être déshonorant, le résultat est en-dessous de nos espérances. Pourtant cela démarre fort : décors, mise en scène, propos... On n'a qu'une seule envie : que cela dure le plus longtemps possible. Mais très vite, Neill Blomkamp semble rattrapé par la réalité financière du gros divertissement à l'américaine : beaucoup d'action, de technologie et du coup une réflexion passant au second plan. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que l'on s'ennuie. Le résultat est plutôt rythmé, nous en met souvent plein la vue, sans oublier une musique omniprésente mais très efficace. Reste que le récit s'avère globalement assez prévisible, avec ce que cela implique de bons moments, mais aussi de facilités et de lourdeurs, notamment à travers une caméra bougeant parfois beaucoup trop. Après, « Elysium » ne perd jamais totalement de vue sa dimension « sociale » et peut se targuer de quelques bons personnages ainsi que d'une solide interprétation (la toujours très classe Jodie Foster et Sharlto Copley en tête), ce qui nous permet de le suivre avec un minimum d'intérêt jusqu'au bout, d'autant que le film n'est pas sans quelques idées bienvenues. Reste qu'après une première œuvre vraiment prometteuse, on attendait plus d'un réalisateur qui, sans être broyé par la machine hollywoodienne, y a quand même perdu un peu de son âme...
3,0
Publiée le 6 décembre 2013
Après l'excellent District 9 Neill Blomkamp revient avec Elysium le film est un peu moins bien que le précédent mais reste quand même un bon film avec un scénario qui tient la route mais qui n'est pas assez exploité. Le rythme ne baisse jamais avec pas mal d'action et des scènes assez impressionnantes comme le fait si bien Hollywood. L'univers des deux mondes est superbe et très réaliste avec des décors bluffants. Coté acteur mis à part Matt Damon et Sharlto Copley qui se livre d'ailleurs un très bon duel personne ne sort du lot.
3,0
Publiée le 15 août 2013
Le réalisateur de l'excellent "District 9" (2009) revient avec un budget multiplié par 3 et une thématique semblable pour son second film. Comme dans son précédent film Neil Blomkamp s'attaque à la division du monde entre pauvre et riche, entre ceux qui ont tout et ceux qui n'ont rien... On pourrait comparé la trame principale à un "Upside Down" (2013 de Juan Solanas) version hard. On retrouve également cette idée de l'hybridation, dans "District 9" Sharlto Copley (qu'on retrouve ici) contractait un virus et se métamorphosait en extraterrestre tandis qu'ici Matt Damon, condamné, se greffe un squlette droïde... Le fond de ce film d'anticipation éveille évidemment une certaine idée du monde d'aujourd'hui et, comme son précédent film, Neil Blomkamp soigne un univers qui doit rester crédible et cohérent même en 2154 ; mission accomplie. Néanmoins on reste déçu par la toute fin du film qui reste dans une convention trop hollywoodienne, trop lisse et finalement trop attendue. Bon point pourtant pour le personnafge de Matt Damon, pas réellement un héros puisque toute son action est d'un égoïsme profond (il est prêt à tout avant tout pour sauver sa peau), ce qui pouvait faire espérer une fin un peu plus cynique que ce résultat convenu. Sans atteindre la puissance idéologique de "District 9" Neil Blomkamp persiste et signe, il confirme ainsi un talent certain.
3,5
Publiée le 5 janvier 2015
Le début pouvait laisser présager un chef d'œuvre, au final au aura une série B de luxe, ce qui n'est déjà pas si mal. Côté casting Matt Damon est plutôt bon mais on regrettera que Jody Foster en méchante joue un personnage qu'on aurait aimé voir approfondi. La première partie décrivant une Terre au bout du rouleau où misère et état policier sont le quotidien des habitants est passionnante et bien vu. La seconde partie qui met en place les ressorts de l'intrique est un peu foutraque mais après tout pourquoi pas, et en tout cas ça fonctionne. C'est la troisième partie qui constitue une rupture de niveau, de la bagarre, toujours de la bagarre, non pas que ce soit mauvais mais l'inventivité n'est plus là. Quant à la chute qui nous est livré sans aucun recul, il ne lui manque que les violons. De la bonne SF, qui se regarde sans déplaisir mais sans plus.
3,0
Publiée le 15 août 2013
Après le très réussi "District 9", Neill Blomkamp en remet une couche dans le genre de la science-fiction mais avec beaucoup plus de moyens quitte à y perdre au passage un peu de subtilité. En effet, si la métaphore d'"Elysium" est claire et assumée, elle est loin d'être originale (les pauvres en bas, les riches en haut, c'est un classique depuis "Metropolis") et le scénario souffre de personnages qui n'existent que pour une fonction et dont l'épaisseur psychologique n'est pas énorme. Mais il faut avouer que malgré tout, le film est plutôt réussi, nous réservant de très bons rebondissements malgré son histoire classique (en plus d'être chauve, Matt Damon en prend plein la gueule tout au long du film), le tout grâce à d'excellents décors, une mise en scène dynamique et des acteurs impliqués (dont Sharlto Copley qui nous surprend en gros méchant alors qu'il n'était qu'un petit gentil dans "District 9").
3,0
Publiée le 15 août 2013
Une déception incontestable,alors qu'"Elysium" s'annonçait(par le biais d'une bande-annonce très prometteuse) comme un futur classique de la SF apocalyptique. Au lieu de cela,le Néo-zélandais au talent insolent,Neill Blomkamp,semble avoir été bridé par l'important budget accordé et l'influence hollywoodienne. Sa deuxième réalisation est un décalque de la première("District 9") à travers les thèmes abordés(ségrégation,fusion de l'homme et la machine...),mais en perdant au passage l'esprit subversif,anticonformiste et même émouvant. Pourtant,tous les éléments de départ étaient là,bien en place avec d'un côté une Terre dévastée,transformée en bidonville géant et régie par les agents robotiques et de l'autre,la station spatiale en forme d'hélice où se réfugient les nantis dans une sorte de cocon verdoyant et aseptisé. Matt Damon incarne un ouvrier laissé pour mort après une charge de radiations,qui accepte une mission-suicide pour guérir,et endosse un exosquelette puissant. La mise en scène impressionne,notamment lors de l'attaque de l'héliport avec des effets de ralenti ou de cadrages immersifs du plus bel effet. Mais l'éblouissement ne dure qu'un temps,surtout lorsque l'on constate que les promesses de SF intelligente et engagée,ont laissé place à de l'action pure,versant série B,sans autre but que d'épater la galerie et de multiplier les incohérences. Blasant.
4,5
Publiée le 27 juin 2016
Avec Elysiul Neil Blomkamp s installe définitivement selon moi comme l héritier des maîtres de la science fiction :Ridley Scott, James Cameron, Paul Verhoeven ... Avec son extrapolation de la société moderne ou les écarts entre les riches et les pauvres n ont jamais été aussi important, le repli sur soi que cela entraîne chez les riches , il soigne déjà son propos. Mais il n oublie pas cependant de faire un film hyper spectaculaire, divertissant, à la violence décomplexée. Un petit mot aussi sur la musique du film que j ai trouvé remarquable. Je n ai vraiment pas grand chose à lui reprocher, c'est vraiment de la bonne.
4,5
Publiée le 24 avril 2015
Très bon film d'action et de SF. L'action est puissante, la technologie des armes et des soins, j'ai juste adoré ! Mon personnage préféré est le méchant, Kruger (Sharlto Copley). Je lui trouve un super charisme, il tient trop bien son rôle, mieux que le héro Max (Matt Damon).
3,5
Publiée le 15 août 2013
En 2009, District 9, le premier film de Neil Blomkamp créait la surprise en donnant un petit coup de jeune à la SF d'anticipation avec succès critique et public à la clef. C'est dire si son nouveau long métrage était attendu. Peut être un peu trop ? Si Elysium est remarquable en nombreux points (technique, interprétation), il me laisse tout de même légèrement frustré...
3,0
Publiée le 25 août 2013
Ce n'est pas tant que Neill Blomkamp ait voulu refaire son District 9 avec de gros moyens mais les thématiques d'Elysium sont voisines toujours dans la métaphore du temps de l'Apartheid. On ne peut pas faire plus caricatural que ces deux mondes opposés, celui des nantis et celui des déshérités (on voit la même chose dans Upside Down) et malgré un savoir faire certain, le réalisateur ne parvient jamais à transcender son postulat simpliste. L'impression est celle d'un film écrit sur ordinateur avec l'injection de tous un tas d'ingrédients classiques de la SF humaniste : de l'action et de la violence, mais sans en rajouter, des clivages sociaux énormes, des tourments psychologiques, des héros en sursis et qui n'ont rien à perdre, une très légère touche sentimentale. Au demeurant, c'est efficace et sans grande surprises. A côté, Blade Runner semble encore 1000 fois plus moderne et pertinent.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 24 septembre 2013
On retrouve le style de district 9 mais forcément le scénario est moins original Blockbuster oblige, un bon moment de SF tout de même.
2,5
Publiée le 16 août 2013
Contrairement à la masse, je ne suis pas un fan de District 9 que je trouve grossier dans la métaphore de l'apartheid qui pourri un peu tout le film et les détails qui cassent tout, comme la tronche des aliens, difficile à gober lorsqu'on se veut réaliste. Je passe sur la mise en scène calamiteuse du film à base de zoom hideux.

Là Blomkamp suit l'évolution inverse de Snyder qui abandonnait les ralentis dans Man of bide pour les zooms, là Blomkamp vire les zoom et fout des ralentis plus ou moins tape à l'oeil (et donc immondes). J'adore voir les seconds films des pseudos réalisateurs surdoués qui révèlent leur tocardise au monde entier. Bon il ne l'a pas fait cette fois là, mais c'est bien fragile tout ça. C'est pour bientôt, je le sens.

Mais revenons au film. Dès la première scène je me suis dit "oh putain, c'est vrai c'est le tocard qui ne sait pas filmer". Nan sérieux on dirait que Damon tourne avec un Greengrass sans talent. Même si finalement ça s'avère plutôt lisible par la suite.

J'ai plusieurs problèmes avec ce film. Le premier c'est que c'est trop, tout est trop. Ok le pitch de base est sympa et réaliste (réaliste car c'est déjà le cas, suffit de voir le film La Zona) du coup là on n'est plus dans une métaphore grossière qui "accuse" on est plus dans un constat transposé à une autre époque. Seulement ça s'arrête là. Le film est pourri par les flash back lourdingues et les grosses coïncidences ! Le tout alourdi le récit au possible. Il n'y pas de place pour le spectateur, tu peux transformer ta caméra en vibro autant que tu veux, je n'y croirai pas quand même. C'est trop grossier pour être plausible. Et je ne parle même pas des explosions dans l'espace. On a quand même en même temps Matt Damon qui rencontre son ancienne amie, qui a une fille malade, Damon qui a un accident, Damon qui veut enlever un type, mais le type complote avec Jodie Foster. Trop c'est trop.

Et pourtant au départ j'aimais bien. Matt Damon désinvolte qui est insolent avec la police. J'ai beaucoup aimé la blague sur les lotions capillaires.

Mais non, il faut faire intervenir le "destin" que tout se mette en branle en même temps jusqu'à devenir improbable au possible.
Le pire étant le final qui est symbolique au possible (et donc grossier) et même avant le "méchant" du film est juste ridicule, il fait boss de jeux vidéo. Ce message d'espoir dégueulasse. Arrg je vais vomir. Je refuse de faire tout lien avec la géopolitique actuelle. Mais c'est d'une niaiserie. (Et là je passe sous silence que Matt Damon s'est fait un tatouage à partir d'un dessin que sa copine lui a fait étant petite", oui on en est là, à ce niveau de niaiserie).

Après quand le film reste dans le côté purement action dans des bidonvilles, je trouve ça bien. On sent que Blomkamp a quelque chose, il aime filmer des quartiers dégueulasses avec des hommes qui se transforment, qui ne sont pas finis. Et c'est des obsessions intéressantes. Le film en lui-même n'est pas désagréable à suivre, mais il faut dire qu'en tous point La Zona lui est supérieur, plus cru, plus réaliste. Mais ce n'est pas un film d'action.

Je vais dire que c'est très moyen, avec de bons trucs et des trucs vraiment à chier, dont toute la fin. Je pense que si on n'est pas regardant sur la qualité on peut se contenter de jouir des scènes d'actions. Mais ça implique de fermer les yeux sur de grosses conneries.
3,0
Publiée le 16 septembre 2013
Une très bonne ambiance d'un futur souvent envisagé qui sépare physiquement les riches et les pauvres. Un relent du père de tous ces films est l'illustre Métropolis de Fritz Lang. Ici l'action est au rendez-vous autour de la possibilité de régénérer tout les corps malades. Bien fait et dynamique, on passe un très bon moment même si je pense qu'on oubliera assez vite ce film.
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