Neill Blomkamp signe là un film ma foi aussi bon que son précédent, avec des thématiques et environnements très identitiques, faits de bidonvilles de crasses de misères humaines, où là s'ajoute un lieu paradisiaque Elysium mais bien plus inhumain. Les thématiques sont les mêmes, je m'explique. Le héros se retrouve contaminé, complètement dépassé par les événements, ses alliés ne sont pas tout blanc, ses ennemis de vrai coriaces doublés d'une profonde méchanceté et cruauté qui ne lui laisse aucun répit. On retrouve de bien entendu l'acteur principal de District 9, cette fois-ci dans le rôle de grand méchant. L'histoire n'a rien d'originale, les riches sont à l'abris dans les (très) hautes-sphères tandis que les pauvres vivent dans une extrême misère sur terre et s'y entassent mais elle se laisse suivre et apprécier avant tout par l'investissement des acteurs et la crédibilité de l'univers bien que légèrement cliché. On retrouve la thématique du sauveur de l'humanité le "messie" mais qui n'est pas mis plus en avant que cela, tout finalement n'était le fruit que d'un (mal)heureux hasard. Mais je n'en dis pas plus. Un très bon divertissement qui se démarque du reste grâce à la patte habile du réalisateur.