3 ans après la bonne surprise District 9, on attendait beaucoup du prochain film de SF de Neil Blomkamp. Mais là où D9 traitait de la xénophobie et de l'inhumanité, Elysium se contente d'un registre trop classique :la lutte des classes entre les riches et les pauvres.
Toujours la même histoire, d'un côté les riches vivent sur la station orbitale Elysium où ils vivent paisiblement dans le luxe et le confort à l'abri des guerres et des maladies, et les pauvres restent sur Terre devenue une décharge planétaire un peu comme dans Wall-E, où règnent le crime et l'oppression robotique.
Matt Damon y joue donc un pauvre atteint d'une maladie incurable, et à partir de là, grâce à des amis, va se faire greffer un exosquelette pour percer les défenses d'Elysium afin d'y être soigné. Scénario un peu classique sans réel rebondissement. Jodie Foster jouant une riche sans coeur, a un rôle très mal exploité qui la laisse en dernier plan.
Là où D9 jouait la carte de la réflexion et de la remise en cause, Elysium ne se va pas plus loin que la lutte riche/pauvre avec en prime une allusion aux clips de Michael Jackson. Quand on pense que D9 avait que 30 millions $ sans star, celui-là aura coûté plus de 100 millions $ pour moins bien.
Ce nouveau film de Neil Blomkamp aura fait plus de déçu que de satisfait.