3,0
Publiée le 7 août 2015
Ce film a une particularité étrange, c'est que sans être ennuyeux on ne peut pas s'empêcher au bout d'une heure de trouver le temps long. C'est assez difficile à expliquer parce que c'est agréable à suivre, c'est dynamique et plutôt bien fait mais bon... Certains éléments ne semblent pas aboutis et laissent des questions en suspens mais dans l'ensemble c'est bon. Malheureusement, il a fallu qu'ils nous collent leur éternelle histoire d'amour qui n'a aucune utilité, qui gâche un peu le message final (très positif) qui méritait mieux qu'un second plan !!
1,0
Publiée le 13 janvier 2016
très déçu , je n'ai pas du tout accroché !! Les quelques bons combats ne réussissent pas à masquer la faiblesse de l'histoire. Même Matt Damon ne fait pas une grande prestation !!!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 18 mai 2018
De la science-fiction à l’histoire bien intéressante après « District 9 » dans une lutte des classes, des robots policiers comme dans « Chappie », le dénouement est tout simple.
2,0
Publiée le 11 février 2018
Le fond vert et les effets spéciaux travaillés ne font pas tout, malheureusement...et l'on s'ennuie ferme très rapidement. Bien trop bavard pour être un vrai film d'action, on attend plutôt d'un air blasé que les personnages aient terminé de jacasser pendant la première heure d'exposition pour passer aux choses sérieuses, qui finalement n'arrivent que in extremis... Tout est fait sur fond vert, il faut aimer ce style numérique (amoureux des trucages "matériels", fuyez immédiatement, ici tout respire l'ordinateur). Matt Damon n'est de même pas convaincant, sans pour autant être désagréable, il tente de porter à bout de bras le film, mais devant l'extravagance de son scénario qui s'allie à un rythme des plus mous, on comprend que son effort est vain... Dommage, car le travail sur les effets visuels est fouillé, et le scénario avait de quoi intéresser avec sa dystopie futuriste. Mais malheureusement, vous devrez être en grande forme pour tenir le film au rythme mortellement ennuyant. A être aussi bavard, l'action est étouffée.
3,5
Publiée le 14 août 2013
Un petit rôle pour Jodie Foster, un rôle surement pas inoubliable pour Matt Damon, qui est d'habitude plus exigeant, je trouve dans ses choix.
Par ailleurs le film est intéressant et n'a pas de temps mort, il a du rythme, de l'action, un certain suspens
dans des décors un peu teintés en gris (dommage) et qui si j'ai bien compris ont été tourné dans les bidonvilles de Mexico...
On ne va pas être exigeant sur les décors et leur anachronisme ( tapisserie des années 60, bus des années 70) on est supposé être en 2154....
Par contre tout ce qui est vaisseau spatial, et station orbitale, c'est excellent....
Tout cela fonctionne car le réalisateur a une patte (pâte) et sait faire évoluer un scénario de science fiction, il a aussi visiblement de l'imagination en la matière et un sens de la dynamique de l'image .....
Pour moi c'est aussi bon que district 9.....
4,0
Publiée le 13 avril 2014
Une histoire intemporelle et puissante : ceux qui ont des privilèges ne veulent pas les partager et ceux qui n’en ont pas veulent en avoir eux aussi. De plus, cette belle histoire est traitée avec beaucoup de réalisme et d’humour (les scènes de dialogue avec les robots montrent que même si parfois on peut éprouver du mal à dialoguer avec certains fonctionnaires, on peut toujours faire pire…).
Malheureusement, quelques scènes du film dont la fin sont trop prévisibles.
Allez voir le film en version originale et vous craquerez comme moi pour Jodie Foster parlant un français impeccable sans accent.
2,0
Publiée le 14 août 2013
Très beau visuellement, bonne idée de scénario.
La première moitié est très intéressante puis dans la seconde c'est trop d'actions et trop abrutissant.
Donc sentiment mitigé.
3,0
Publiée le 12 novembre 2018
Sortant de Johannesburg pour continuer son aventure dans la science-fiction pure, Blomkamp a donné un peu de son âme à Passengers et à Automata pour l'ultra-informatisation du genre. Les ordinateurs, qu'on était habitués à voir en voix off, gagnent un peu de sentience et, sans sortir de l'off, deviennent de vrais moulins à parole. Parallèlement, nos cerveaux du XXIIème siècle sont devenus des ordinateurs eux aussi. Je crois que c'est ce genre de détails, potentiellement visionnaires mais occultés par le simple lustre qu'ils donnent à l'image, qui font des créateurs des vrais moteurs de notre temps.

Car Blomkamp, qui n'a fait que trois films, que de la SF et qui s'est amadoué Jodie Foster et Matt Damon pour ce second long-métrage, est vraiment un réalisateur qui sait où il va et pourquoi. Il s'est juste un peu fait avoir par le budget pharaonique tombé sur ses bras, et laisse son propos vagabonder de la rédemption hollywoodienne à un Sharlto Copley dont l'accent est toujours magnifique, mais dont le rôle de figure cauchemardesque est cliché à souhait. Ce qui lui donne aussi sa griffe (à Blomkamp), c'est son pays d'origine qu'il n'hésite pas à faire avaler tout rond à son œuvre, que ce soit par l'afrikaans ou par les projections de l'Apartheid dans un futur tout blanc (mais je veux parler de ce fantasme d'un monde où tout arbore une propreté éclatante).

Et puis le réalisateur est fanatique de design, et ça se sent dans ses plans plein d'énergie, où les caméras sont innombrables et semblent aussi mobiles pour de vrai que les vaisseaux du film le sont pour de faux. Je n'ai par contre pas compris pourquoi il a ressenti le besoin de sensationnalisme qui habite Elysium, des ralentis sur les scènes d'action à la caricature bêtement manichéenne de ses grands protagonistes. Son histoire roule comme un train immense et déterminé qui n'a cure du symbolisme ou de la poésie, et c'est dommage. L'on va toutefois mettre ça sur le compte de l'erreur de jeunesse, car on espère que Blomkamp n'a pas encore fini sa carrière !

septiemeartetdemi.com
2,5
Publiée le 23 novembre 2022
NUISIBLE. Il faut toujours associer l'herbicide à un partenaire adapté pour chaque situation. Ben Affleck a aimé.
4,0
Publiée le 7 décembre 2013
Comme souvent dans les film de science-fiction le scénario est original et ce film ne déroge pas à la règle.
De plus j'ai bien aimé le dénouement de l'histoire.
3,0
Publiée le 22 septembre 2015
De bons acteurs une Jodie Foster en méchante ca change ... Un histoire de lutte pour les classes sociales, tout cela sous fond de science fiction. Pas mal
3,5
Publiée le 1 septembre 2013
Dans la même lignée que le précedent film, District 9, mais avec plus de moyens, 4x fois plus! et ça se voit et sans flinguer le scénario qui tient la route et sait nous tenir en haleine jusqu'au bout. Bonne interprétation également, le tout donne un très bon film pas si commercial que ça et qui fait une belle caricature de notre monde actuel où ce qu'on en est en train de faire....A voir
3,0
Publiée le 4 mars 2014
Après le choc "District 9", Neil Blomkamp est devenu instantanément l’un des réalisateurs à suivre et était forcément attendu au tournant. Il aura, donc, fallu attendre 4 ans pour qu’il nous livre son nouveau film dont le sujet s’avérait tout aussi surprenant que celui de "District 9". En effet, après l’allégorie extra-terrestre de l’Apertheid, Blomkamp décide de traiter de l’immigration mexicaine aux Etats-Unis à travers cette histoire de lutte des classes entre les pauvres restés sur une Terre dévastée et les riches réfugiés sur une station orbitale paradisiaque… Soit un sujet particulièrement propice aux dérapages démagos les plus primaires, surtout avec Matt Damon (connu pour ses prises de position très politiquement correctes) en tête d’affiche. Pourtant, et c’est la première (et meilleure) surprise du film, le héros campé par Matt Damon (impeccable comme toujours) n’est, en aucun cas, un porte-drapeau de la cause des pauvres, ni même un rebelle allergique à l’autorité mais, simplement, un ancien voyou reconverti, qui agit par nécessité (son irradiation et sa mort prochaine) et non par idéal. II ne s’agit pas du seul piège évité par le réalisateur puisqu’il dresse, également, un portrait assez subtil des passeurs (davantage motivés par l’argent que par une quelconque charité et personnifiés par l’excellent et méconnu Wagner Moura) et des Élyséens, terrifiés à l’idée de voir leur mode de vie perturbé par des envahisseurs. "Elysium" démarre, donc, très bien et impressionne, dans sa première moitié, par sa capacité à mettre en place des décors époustouflants (la Terre dans un état de délabrement et de surpopulation très crédible, Elysium comme caricature du paradis terrestre tout équipé…) ainsi qu’un univers atypique mais totalement réaliste dans les motivations des personnages et dans leur quotidien (comme "District 9", avec lequel le film partage le même ADN). Malheureusement, "Elysium" opère un virage scénaristique à mi-bobine, c'est-à-dire à compter de la traque du héros. En effet, la critique sociale si pertinente jusque là et le fond si subtilement exploité font place à une succession de scènes d’actions, certes spectaculaires mais un peu trop déjà vues, voire redondantes, avec un héros transformé en surhomme via un exosquelette et des armes futuristes. On a ainsi droit à des courses poursuites, à des attaques de vaisseaux ou encore à des duels mano a mano qui auraient pu satisfaire pleinement le spectateur dans un film plus " classique" mais qui se révèlent insuffisants ici. La faute à la première partie du film, sans doute trop riches en promesses…mais également à l’éparpillement de Blomkamp qui parait ne plus savoir où donner de la tête. Ainsi, le grand méchant du film, interprété par l’extraordinaire Sharlto Copley (décidément sous-exploité à Hollywood) est un sociopathe de premier ordre mais connaît une évolution particulièrement banale qui prive le personnage de l’aura qu’il aurait mérité. Idem pour la rigide Secrétaire à la Défense (Jodie Foster, toute en autorité naturelle), dont les agissements sans concessions intriguent mais qui disparaît sans qu’on en sache beaucoup sur ses motivations. Au lieu de soigner ses méchants, Blomkamp a préféré se concentrer sur la love story de son héros avec son amie d’enfance (Alice Braga, toujours aussi transparente) et sa promesse de faire soigner sa fille mourante… ce qui fait perdre énormément d’originalité à l’intrigue. Mais surtout, le principal défaut de cet "Elysium" est de se montrer, au final, d’une grande malhonnêteté intellectuelle. Car, la conclusion du film confirme que le réalisateur (qui entendait pourtant dénoncer l’exploitation de la main d’œuvre mexicaine aux USA) n’a jamais axé son intrigue sur la différence de niveau de vie entre les riches et les pauvres mais sur les MedBox, ces cabines médicales qui permettent de soigner tout problème de santé et qui ne sont présentes que sur Elysium. En effet, il ressort de l’intrigue que les Terriens veulent aller sur Elysium uniquement pour soigner une maladie incurable sur Terre et non pas pour profiter des infrastructures paradisiaques de la station orbitale ! Dans ce cas, il parait incompréhensible que les Elyséens n’aient pas eu l’idée d’envoyer des MedBoxs sur Terre afin de calmer la population et de préserver la station orbitale de toute invasion ! Blomkamp a-t-il voulu aller au-delà de l’allégorie sur l’immigration mexicaine et se livrer à une métaphore plus générale de l’accès aux soins aux Etats-Unis, davantage réservé aux classes aisées ? C’est possible mais, dans ce cas, le mélange des genres (ou plutôt la multiplicité de critiques sociales) s’avère contre-productive puisqu’il laisse entendre qu’il suffirait que les pauvres aient accès aux soins pour mettre un terme à toutes tensions sociales… ce qui serait un summum de naïveté. Blomkamp aurait sans doute dû davantage radicaliser les Terriens, en mettant en exergue les tensions suscitées par la différence de niveau de vie (surtout avec une Elysium qui trône fièrement au-dessus de leur tête) ou en axant sa réflexion sur le partage des richesses. En occultant toute considération financière, "Elysium" perd donc en objectivité et en pertinence (ce qui n’était pas le cas de " District 9"). En sa laissant aller à une surenchère spectaculaire à mi-bobine, il perd en originalité et en profondeur. Pour autant, Neil Blomkamp réalise un film à grand spectacle servi par un BO parfaitement exploitée (signée Ryan Amon), qui ravira les fans de science-fiction sans pour autant froisser les réfractaires (ce qui est définitivement le plus grand talent du metteur en scène) et qui brille par sa représentation terriblement réaliste du futur. S’il avait s’agit d’un premier film, j’aurais peut-être été moins exigeant. C’est tout le problème de commencer sa carrière de réalisateur par un film choc.
2,5
Publiée le 22 mars 2021
Elysium, dans la veine de District 9, n'a malheureusement pas bien été exploité, ce film avait du potentiel mais l'histoire est tellement clichée et attendue que le manque de surprise le rend finalement fade. Il manque un quelque chose pour rendre ces effets spéciaux déjà superbes, intéressants. Réalistes, les navettes, la roue dans l'espace si proche de la Terre, ces jardins magnifiques,mais tout semble gâchés par des personnages peu intéressants, sans charismes à l’écran, quel dommage. Pourtant, le début est accrocheur (on se croirait encore une fois dans l'excellent District 9 ), mais malgré un rythme soutenu, quelques scènes sont insupportables par leur lenteur et tellement clichées, accompagnées de musiques larmoyantes, c'est franchement mauvais.
2,5
Publiée le 17 août 2013
On retrouve la cohérence visuelle propre au cinéma de Neill Blomkamp, mélange de réalisme crasse auquel se greffent des éléments SF. C'est fluide, Il y a à voir au premier comme au second plan. En revanche, sa métaphore sur les inégalités sociales patauge dans la semoule du manichéisme... En résulte un film d'action lambda, ce qui est un peu aberrant quand on repense à l'univers crée. Matt Damon est toujours convaincant au homme de la rue mais le choix de Jodie Foster tient de l'erreur de casting.
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