4,0
Publiée le 18 août 2013
Bien souvent, ce qui caractérise un bon réalisateur d’un grand réalisateur : c’est son style inimitable. C’est le cas de Neill Blomkamp, après l’excellent District 9, le jeune cinéaste sud-africain revient 4 ans plus tard avec le soutien d’Hollywood. Si les aliens ont disparu, le fantôme de la ségrégation et la tentation d’une humanité à deux vitesses continuent de hanter le film. Un petit bijou de Science-Fiction malheureusement bien maitrisé par les codes hollywoodiens...
3,0
Publiée le 30 novembre 2013
Difficile de ne pas comparer avec District 9. Là où Neill Blomkamp interpellait avec District 9, Elysium n'est que dans l'attendu. Film de SF bien trop commercial, sans surprise au scénario plutôt action que le message qu'il souhaitait passé.
De très bon Fx, voilà tout, distrayant ! 3/5 !!!
3,0
Publiée le 11 mai 2015
Désormais surpeuplée et polluée, la Terre est devenue un bidon-ville géant, délaissée par les riches qui vivent dans l'opulence, sur la station spatiale Elysium. Attendu au tournant après son subversif "District 9", Neill Blomkamp mélange ici à nouveau politique et SF, mais peine à se renouveler. On y retrouve les thèmes des inégalités sociales et économiques, ou de l'interaction homme-machine, le tout cette fois-ci avec une touche hollywoodienne un peu lourde. En effet, plusieurs personnages sont caricaturaux, on dénote quelques effets clipesques, et le happy end forcé n'est pas très convaincant. Néanmoins, "Elysium" est un film mené tambour battant. Les scènes d'action sont nombreuses, lisibles, et dynamiques, avec plusieurs bonnes idées, et des effets visuels et décors de qualité. Et, malgré l'enfoncement de quelques portes ouvertes, le scénario demeure engagé. Par ailleurs, bien que son personnage soit parfois maladroitement écrit, Matt Damon est charismatique, face à un Sharlto Cooper très en forme en mercenaire psychotique. Au final, "Elysium" est une petite déception pour ceux qui attendaient de voir Blomkamp disposer de gros moyens, mais constitue dans l'absolu un bon divertissement.
4,0
Publiée le 27 juillet 2015
Un thriller SF d'anticipation sur fond de lutte des classes qui, même s'il est assez basique et prévisible côté scénario, est très efficace. L'univers visuel post-apocalyptique est saisissant, Matt Damon convaincant.
4,0
Publiée le 14 février 2016
Un excellent film de science-fiction. Matt Damon interprète un homme-machine. Jodie Foster tient le rôle de la secrétaire à la Défense. Sharlto Copley joue un vilain homme-machine. William Fichtner tient le rôle du président d'Armadyne.
3,0
Publiée le 19 mars 2021
Un film de science-fiction divertissant, à la fois rythmé et spectaculaire, au scénario ambitieux mais caricatural et inabouti, porté par un Matt Damon très convaincant.
2,0
Publiée le 27 février 2015
Si le projet reste intéressant, le résultat est trop propre, trop guimauve. Jodie Foster, n’est pas convaincante en méchante Ministre Rhodes et les seconds rôles n’ont rien de mémorable. Matt Damon quant à lui, joue mécaniquement et ne transmet aucune empathie. On attendait plus de douleur, une coupure riche-pauvre ne se limitant pas à l’apparence. Même l’action n’est pas assez explosive malgré les décors et costumes très travaillés. Seul le final sort du lot lorsque le héros meurt. Elysium était beau sur le papier, mais est une déception à l’écran.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
2,0
Publiée le 22 août 2013
Découvert grâce à son éblouissant District 9 qui avait merveilleusement compris comment faire de la science-fiction une métaphore cinglante d’une réalité sociale, Neil Blomkamp s’est évidemment fait mettre le grappin dessus par les majors hollywoodiens. Néanmoins, on peut remarquer que les studios TriStar ont accordé un sacré budget mais surtout une totale confiance artistique au réalisateur sud-africain en le laissant, en plus de pouvoir écrire son propre scénario, reconstituer l’équipe technique de son précédent film (même chef opérateur et même monteur). L’ennui c’est que justement ça voit. Elysium est formellement identique à District 9, l’imagerie futuriste (filmée cette fois dans des bidonvilles mexicains et non plus dans ceux de Johannesburg) y est sensiblement similaire avec ses couleurs désaturées et ses prises de vues branlantes. Scénaristiquement aussi, on retrouve les deux mêmes thématiques majeures, à savoir la légalisation de la ségrégation et l’hybridation de l’homme avec la machine. Le schéma de la séparation sociale faite entre exploitants et exploités, entre riches et pauvres, est vieux comme le cinéma d’anticipation (depuis Métropolis en 1925 pour être précis) et est ici traité par le biais d’une ville paradisiaque mise en orbite autour d’une Terre victime de famine. Le scénario faisant d’un terrien moyen un être renforcé par un exosquelette bien décidé à retourner l’ordre établi n’a strictement d’original, pour ne pas dire qu’elle est purement dérisoire, seule la sous-intrigue complotiste laissant poindre le bout de son nez à la fin du premier acte semblait pouvoir apporter un semblant d’audace au récit. Malheureusement, après un deuxième acte qui n’a à offrir que d’impressionnants combats entre Matt Damon et Sharlto Copley (les deux ayant fait des efforts de transformisme qui s'avère l'aspect le plus innovant du film), la dernière partie, au lieu d’amplifier les enjeux, ne fait que surenchérir bêtement dans la violence et la mièvrerie. Comment qualifier Elysium au final? De film d’action explosif ? Oui. De blockbuster mettant en scène une jolie technologie robotique? Certainement. De science-fiction intelligente? En aucun cas! Une grosse déception de la part de Blomkamp donc…
3,0
Publiée le 19 janvier 2014
Un film de sciences fictions plutôt réussi avec des effets spéciaux bien rendus.
PLV : Matt Damon a trouvé une nouvelle voie.
2,5
Publiée le 8 septembre 2013
Un film un peu déroutant , qui mélange par trop les genres . Sur un fond de Science Fiction , on dévie sur un flim d'aventure , puis un film essentiellement de combats sur la dernière partie avec une tendance Gore très marquée. Les décors sont superbes que ce soit les Bidonvilles de Mexico ou la sation spatiale . L'intrigue avec l'infirmière et sa fille leucémique sont biens montés, mais la volonté d'aller sur de l'action brutale gache le plaisir . Il y a aussi ce faux rythme , alternant. On s'ennuie presque . Les combats sont filmé , caméra à l'épaule , haché , déstructurés ,et c'est assez désagréable. Un film plutot raté alors qu'il y avait de quoi un très bon film.
2,0
Publiée le 17 août 2013
On ne retiendra de cet "Elysium" pratiquement que son emballage. En effet, l'important budget dont bénéficie Neill Blomkamp permet à ce dernier de développer un visuel attrayant avec ce qu'il faut d'effets spéciaux, de décors somptueux et de scènes spectaculaires. De plus l'univers général d'Elysium et son concept de départ (pas franchement original néanmoins) étaient des plus attrayants. Le problème est que l'argent appelle l'argent et au lieu de nous pondre un blockbuster intelligent (à croire que depuis quelques années ces deux termes sont incompatibles), le réalisateur nous balance une accumulation de clichés en tout genre et des personnages sur-caricaturaux. De même l'intrigue bascule rapidement dans le bête film d'action ou détriment d'une certaine reflexion. Une déception...
3,0
Publiée le 14 avril 2014
Depuis son surprenant District 9, Neill Blomkamp est devenu un réalisateur estimé dont on attendait avec une certaine impatience sa prochaine œuvre science-fictionnelle. Intitulé Elysium, le projet s'annonçait alléchant et est peu à peu devenu quelconque : dans un futur classique où deux classes sociales sont opposées, les pauvres sur Terre et les riches sur une base stellaire, un mec badass va changer la donne et se rebeller contre les méchants. Paie ton concept original, surtout récemment où on a déjà eu la même chose avec Time Out, Upside Down et en poussant un peu Hunger Games. Bref, l'attente fut grandement amoindrie... Résultat des courses : Elysium est un film de S-F cool. Juste cool. Avec un Matt Damon chauve qui se met une exo-armure super cool qui fracasse quelques bad guys à travers des scènes d'action cool (bien qu'un peu trop frénétiques pour certaines, dommage) et un scénario tout ce qu'il y a de plus simple avec des ficelles grosses comme une corde d'amarrage. Bref, Neill Blomkamp déçoit ce coup-ci en nous livrant un film traitant une fois encore soi-disant des classes sociales discriminées mais qui n'arrive au final qu'à pondre un énième blockbuster futuriste sans âme ni surprise. Surplombé d'action et d'émotion soft, Elysium ne convaincra globalement que les djeunz nourris aux jeux vidéos et les paresseux cérébraux mangeant de la soupe science-fictionnelle. Attention, le long-métrage n'est pas un échec – loin de là, il est juste extrêmement simpliste et déçoit ceux qui croyaient voir en Blomkamp un messie du genre (District 9 était dans le même style, avouons-le, mais en moins stupide). Reste toutefois de bonnes séquences comme le braquage ou l'assaut final, une touche de gore bienvenue et bien entendu des effets visuels bluffants (pour ça Blomkamp est un pur génie) et un Matt Damon aussi attachant que remplaçable face à une Jodie Foster transparente et un Sharlto Copley toujours aussi déjanté. Bref, débarrassé de toute audace et sortant à une époque où les scripts hollywoodiens vont et viennent apparemment dans les mêmes mains, Elysium ne tire pas son épingle du lot et reste tout au plus une très bon blockbuster.
3,0
Publiée le 22 août 2013
Bon, on ne va pas se mentir. Autant la jouer « bas les masques » tout de suite : je suis un adorateur inconditionnel de "District 9" et j’attendais de cet "Elysium" qu’il me renvoie dans cet esprit SF assez cru, engagé et surtout inventif. Pour le premier quart d’heure, il n’y a pas à dire : j’y étais, c’était un sans-faute, je commençais déjà à grimper au rideau. C’est que l’ami Blomkamp est quand même l’un des rares gars aujourd'hui qui a l’air de ne pas avoir oublié (avec peut-être Kosinski) qu’avoir beaucoup d’effets spéciaux n’interdisait pas d’avoir une réalisation soignée et rigoureuse. Mais bon, comme quoi il faut savoir aussi se méfier de ce qu’on veut, parce qu’au final, j’ai quand même fini par décrocher du film parce qu’il avait trop voulu faire ce que j’attendais de lui : c’est-à-dire faire du « District 9 »… Même ambiance visuelle, mêmes trips robotiques et mécaniques, même défouraillages bien crades, même propos, même logique… Pas un seul moment je n’ai été pris au dépourvu. Je me laissais guider sur mon rail. Alors, oui, c’est proprement mené, mais la surprise n’y était clairement pas, jusqu'à la dernière seconde. La faute à "District 9" ? Même pas sûr. Parce que finalement, à transposer sans vraiment adapter, "Elysium" y perd au change. L’absence d’ambivalence de « District 9 » apportait pour moi une réelle crudité, mais qui pouvait s’appuyer sur la dualité humains/crevettes qui servait de parallèle à la dualité blancs/noirs. Dans ce film, l’absence d’ambivalence prend très vite une tournure caricaturale entre les vilains privilégiés et les gentils pauvres dans leurs ghettos. Visiblement, l’ami Blomkamp n’a pas vraiment su résister à la machine à aseptiser d’Hollywood, car d’une œuvre majeure, il passe désormais avec cet "Elyseum" à la simple production d’un « grand spectacle sympa ». C’est pas mal certes, mais c’est quand même dommage aux vues du potentiel du mec...
4,0
Publiée le 7 septembre 2013
De la bonne SF, ça devient rare et du coup, quand on a un réal qui aime vraiment ça et qui traite ses sujets au 1er degré, il faut le défendre. N. Blomkamp avait surpris son monde avec "District 9", il transforme l'essai avec ce blockbuster dont les moyens plus important se ressentent (tête d'affiche, scénario efficace, production design clinquante, musique inspirée de "Inception", comme toutes les autres depuis 2010, et sa portée subversive est un peu plus atténuée) mais celà permet aussi d'offrir au spectateur un spectacle total. Sa mise en scène est un mélange de plans vertigineux, de shaky cam et de ralentis iconiques mais bon sang, quelle classe ! Grâce à son découpage soignée et un sens du cadre appliqué, Blomkamp nous transporte dans son univers, grâce à sa production design aboutie, et si le script s'avère assez light et tournée vers une narration efficace, au détriment de la philosophie ou de la psychologie, on en prend plein la vue et il n'est pas là pour empiler les placements produits, faire des scènes larmoyantes ou encore manier le double discours (rebelle par devant mais hyper conformiste en fond) comme tant d'autres. Un pur bonheur, une rareté de nos jours et qui mérite donc largement de figurer dans le top de l'année. Toutefois, cette critique dithyrambique doit être tempérée par le fait que le film s'est planté et que Blomkamp se retrouve à la croisée des chemins : continuer sa route au sein des studios et devenir un faiseur de talent qui se reposera 10-15 ans sur la réputation de son 1er film (d'autres l'ont fait ou le font toujours) ou bien revenir vers des budgets plus modestes mais avoir plus de libertés. L'avenir seul le dira.
4,5
Publiée le 21 avril 2018
Elysium ou l’efficacité incarnée. Scènes millimétrées qui jamais n’offrent de répit ni au spectateur ni à ses personnages sous le joug d’une brutalité constante, malmenés par un désavantageux destin qu’ils vont forcer et changer. Le manichéisme sert de toile de fond au développement de figures charismatiques où la profondeur humaine – ou inhumaine – résonne merveilleusement. On souffre physiquement des violences faites à un Matt Damon vertigineux de justesse, à une mère bouleversante prise, comme le personnage principal, dans l’engrenage d’un compte à rebours infernal. Ce n’est pas la technologie qu’il faut rejeter mais bien sa mauvaise utilisation, égoïste et despotique privant son semblable des soins élémentaires, d’un statut civique, d’une existence rendue à sa pleine légitimité. Neill Blomkamp fait accéder ceux d’en bas au monde d’en haut dans un époustouflant chant élyséen qui, derrière la barbarie, hurle la grandeur de l’âme humaine. Un spectacle magistral.
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