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    Drive
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    4,1
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    4 716 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Polar sous haute tension, "Drive" est maitrisé de A à Z d'une manière assez rare. Ryan Gosling, offrant l'un des personnages les plus intrigants du cinéma (nous ne savons absolument rien sur lui), est juste fantastique. La mise en scène, récompensée a Cannes, est d'une force indescriptible, crépusculaire et parfois étrange, créant un univers vraiment singulier. Le spectateur ne sais jamais vraiment à quoi s'attendre, nous restons dans l'attente, la contemplation et l'impuissance, tantôt face à la beauté de l'image qui nous est montrée, tantôt face à son extrême violence. Une grande claque.
    Timy Pinot
    Timy Pinot

    12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    J’aime beaucoup ce film déjà car l’interprétation de Ryan Gosling est magistrale même en ne parlant pas énormément dans le film il a un charisme incroyable dès qu’on le voit dans une scène il s’impose sans même parler.La bande-originale est incroyable il y a sur cette B-O la musique nightcal de Lovefoxx qui est une des musiques de film les plus incroyable et une de mes préférées même quelqu’un qui n’a pas vu le film connaît cette musique.Et la réalisation de Nicolas Winding Refn qui livre un de ses films les plus grands public fait parfaitement le travail la scène d’intro avec ce plan sur la ville est magnifique il arrive a iconiser Ryan Gosling et sa veste magnifique comme jamais et le jeu de couleur avec la nuit et avec les autre personnages est magnifique et les scènes d’actions même mineur sont magnifiquement réalisés.C’est un chef d’œuvre je n’ai pas d’autre mot regardez le et profitez.
    L. Lawliet
    L. Lawliet

    20 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    Un sacré film faut l avouer !
    C est pas tous les jours qu on nous offre des films si exceptionnels !
    On met son téléphone en mode avion et on s’envole dans la nuit criminel… remplit de tensions et de rebondissements…!
    (Ps: Musique excellente)
    A conseiller
    8/10
    Publié le 06/03/22
    Isaac L
    Isaac L

    7 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2022
    Vainqueur du prix de la mise en scène à Cannes, Drive est un coup de cœur et il mérite son statut de film culte.
    Pour commencer, le film est porté par Ryan Gosling, et ce dernier possède un charme magnétique fou. Même si son personnage ne parle guère, et qu'il est assez sombre et mystérieux, il reste très attachant. Tout passe à travers les regards et l'émotion, et non le dialogue, ce qui est très originale. Son côté violent est parfaitement retranscris, ce qui vient contraster avec son côté sentimentale que lui apporte Irène : en témoigne la brillante scène de l'ascenseur. J'aime beaucoup ce personnage qui, malgré son histoire d'amour, ne parvient pas à abandonner sa vrai nature, une nature sauvage et violente. Par ailleurs,le film ne lésine pas sur la violence, ce qui accentue cette idée. Le reste du casting fonctionne très bien, que ça soit Carey Mulligan, Bryan Cranston, Oscar Isaac, Ron Perlman et Albert Brooks. La mise en scène de Nicolas Winding Refn est brillante : la coloremetrie, les contrastes avec la lumière et l'ombre sont magnifiques, en particulier lors des scènes de nuit. Le talent de NWR se confirme encore pendant les scènes de courses poursuites, qui, en restant simples et réelles, arrivent à être saisissante et jouissive. S'ajoute à cela une bo magnifique qui colle parfaitement à l'ambiance du film.
    Un excellent film !
    Mad-Seb B.
    Mad-Seb B.

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2022
    Un film inspiré ou Mr Gosling s’épanouit comme à son habitude dans une lenteur maîtrisée.La photo est magnifique et les musiques remontent le tout au plus haut niveau.
    Un film d’art avec une histoire de mafieux pour les autres .
    Prenez le temps de prendre votre temps et vous y serez aussi dans la mustang .
    rocky6
    rocky6

    29 abonnés 1 700 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2022
    Un excellent film mené par un magistral Ryan Gosling. On suit un cascadeur qui de temps en temps sert de chauffeur pour des braquages. Plutôt solitaire et taiseux il fait la connaissance de sa voisine et son fils. Des sentiments naissent entre eux jusqu'à la libération de prison du mari. A partir de là les choses vont prendre une vilaine tournure et notre cascadeur va se retrouver bien malgré lui entrainé dans de sombres affaires. Gosling incarne une sorte de antihéros d'une redoutable efficacité. Les scènes d'action sont particulièrement bien mise en scène, ainsi que les poursuites en voiture. Un petit bijou de film, au scénario ciselé et au casting royal. A voir ou revoir sans modération.
    Freudaine
    Freudaine

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Des scenes memorables, une lumiere prodigieuse, des plans sous tous les angles, une musique millimétrée bref un grand film à ne pas rater !
    Avec les premieres minutes, la scène dans l'ascenseur est une des plus mythique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 août 2021
    Si l'on considère Drive comme une œuvre romantique dans laquelle l'ambiance, les regards et les intentions priment sur les mots; on ne peut que lui mettre une très bonne note, car l'exercice est réussi avec brio.
    Thibault D.
    Thibault D.

    3 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Ce film nous délivre une vraie claque visuelle. Je reste quand même bloqué sur l'histoire qui, je trouve, manque de profondeur et d'intérêt.
    Spider cineman
    Spider cineman

    146 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2021
    On est tout d abord pris par l ambiance avec une bande son superbe, puis il y a l action et c est le choc. Drive est un film d action, une révélation... très bon jeu de Rosling. C est un film qui se voit et se revoit.
    Paul Ph-Dy
    Paul Ph-Dy

    37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2021
    A ce niveau cinglant de réussite formelle et thématique, on peut aisément parler de film instantanément culte. Mieux de film référence !
    Captainsupertramp
    Captainsupertramp

    6 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2021
    L'histoire en elle même, bien que atypique, n'est pas exceptionnelle.
    Le succès de ce film vient enfait de la réalisation, le producteur a su nous mettre dans une ambiance qu'on ne retrouve dans aucun autre film grâce à la quantité faible de dialogue et le choix des plans de la caméra.
    *Le film est interdit au moins de 12 ans mais je dirai qu'il est peu plus violent que ça et PEUT être dérangeant CHEZ CERTAINES PERSONNES.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 février 2021
    Une intensité incarnée par un Ryan Gosling froid mais bien vivant et sublimée par un casting fort.
    Ce film ne tombe pas dans les clichés que nous aurions pu imaginer en lisant le synopsis et son nom.
    Nicolas V
    Nicolas V

    53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2021
    "The driver" est un homme solitaire qui gagne sa vie grâce à la conduite. Le jour, il est cascadeur, la nuit il travaille avec des malfaiteurs (les mains uniquement sur le volant). Il décide un jour de protéger une famille en réparant une injustice, les évènements vont se compliquer.

    "Drive" est le triomphe de la mise en scène et du choc visuel. Nicolas Wending Refn pilote avec brio un drame complexe et sombre à l'instar de ces précèdents films. Sans excès, ni facilité, l'intrigue se révèle pas à pas et à différentes vitesses. La félicité succède à la violence à un rythme effréné. Les contrastes sont brutaux et font planner sur le film un sentiment amer de déception et de désillusion. A l'image de cette course automobile qui ne se fera jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Drive est le premier film américain de Nicolas Winding Refn. Auréolé du prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011, il s’agit du film le plus populaire du réalisateur de Bronson. Un comble pour un artiste qui s’échine pourtant à diviser son monde à chacune de ses œuvres. La suivante, Only god forgive en sera d’ailleurs une réponse plus que jamais clivante. Pourtant, Drive est de la trempe des films cultes instantanés. Pourtant le pari de réaliser un film de voiture esthétique et contemplatif avec une économie de scènes musclées n’était pas gagné d’avance. Drive a su toucher car il parle d’amour à contre sens, et il ne le fait pas n’importe comment.

    Au premier plan, la maîtrise de l’espace et du temps sont les maîtres mots. Le protagoniste surplombe la ville. Par un travelling, nous voyageons d’une carte de la ville à la ville réelle surplombée en passant par des informations sportives mises en image via un écran téléviseur. Cette compilation de données aura une importance par la suite. Harmonie de l’image et du son, la préparation et la réalisation du premier casse est accompagnée par le thème musical du groupe électronique Chromatics « Tick of the clock ». Sur le tableau de bord du véhicule, les jauges sont omniprésentes. Le conducteur, notre protagoniste, est impassible, il installe une montre sur le volant. Ainsi, il devient maître des domaines visuels et auditifs. Au cours de la fuite en guise de braquage introductif, il se faufile partout. Son calme à toute épreuve tranche avec la désorganisation apparente de ses complices. C’est un homme de l’ombre qui utilise sa voiture de la même manière, comme un prolongement du corps. La poursuite se termine au stade, un écho à la minutie du premier plan.

    En dehors de son travail légal et de ses extras illégaux, le conducteur écume les routes. Dans son appartement, il n’est jamais à sa place. L’intérieur est toujours vide. De plus, il peine à communiquer avec les autres habitants de son immeuble. Lors de ses activités de doublure au cinéma, il porte un masque sans expressivité, et cela semble le caractériser au quotidien. Souhaitant engager la conversation avec sa voisine, il n’y parvient pas, malgré la lenteur de l’ascenseur et le long couloir à remonter pour gagner les appartements respectifs. Seul le hasard d’une panne de véhicule va l’amener à porter assistance à sa voisine, Irène. Cependant, la conversation reste inexpressive. Hors du véhicule, le conducteur n’est jamais dans son élément. La présence d’Irène est le seul élément qui rend distrait le conducteur. Par exemple, il oublie de mettre les roues de son propre véhicule lors de l’arrivée inattendue d’Irène au garage. Dans l’appartement, il fait souvent preuve de maladresse verbale. C’est seulement à bord du véhicule que l’on peut remarquer un sourire éclairant son visage. Symbole de leur relation nouvelle, leur première sortie commune les mènent vers une oasis au bout de l’asphalte. Lors de leur seconde sortie nocturne, les mains sont jointes. La voiture semble être l’unique mode d’expression de notre conducteur.

    La narration de Drive met notre protagoniste aux prises avec la grande criminalité de la ville de Los Angeles. Dans le monde des gangsters, on se plaint facilement qu’il n’y a plus de cendrier dans la ville. Malgré les bonnes manières apparentes, un juron amène vite à un coup de poignard planté. Depuis le film noir, la ville américaine s’est modernisée, mais les loups sanguinaires ne résistent pas à l’appel de la nuit (le titre de la chanson phare du générique). Le bassin cassé du garagiste employeur de notre protagoniste témoigne de la manifestation de la violence au moindre écart de conduite. De la même manière, le mari d’Irène, après avoir passé un séjour en prison, rêve de se racheter, de disposer d’une seconde chance. Il n’en sera rien. Les dettes sont fréquentes dans le grand banditisme, le mari doit replonger pour les solder. Il provoquera par ricochet l’entrainement du conducteur dans une spirale infernale. Car, dans le monde criminel, il faut savoir rester à sa place, mais surtout disposer d’une bonne étoile. En quelques scènes avisées, Refn lève le voile sur une Amérique régie par la violence à tous les étages. Le respect gagné par une poignée de main tendue et quelques bons coups réussis ne vaut pas grand-chose face à la compromission d’une respectabilité issue des castes de la mafia.

    Notre conducteur devient vite l’homme de trop. Dans l’appartement de la fille, le conducteur voit son reflet dans le miroir, mais il n’est que le troisième homme derrière une photo dévoilant la présence du fils et du mari. Derrière Irène, le mur est systématiquement tapissé d’une couleur chaude, le rouge. En revanche, c’est une tapisserie froide, c’est-à-dire, un bleu pâle qui est toujours à l’arrière du conducteur. La rencontre entre ces deux couleurs, ses variations alimentent l’essentiel du langage cinématographique proposé par le film. La menace semble venir de la course fomentée par le garagiste et ses farouches liaisons, mais cela concerne le domaine de prédilection de notre conducteur, et ce, malgré les menaces explicites des mafieux. Non, c’est le domaine privé et le retour du mari après un séjour en prison qui amènent les complications.

    Malheureusement pour la nouvelle relation émergeante entre le conducteur et Irène, c’est par le sang que ce dernier accèdera à la couleur rouge, donc à Irène selon le rapport décrit précédemment. C’est d’abord le sang qui éclabousse son visage dans le motel, puis la forte lueur rougeoyante dans l’ascenseur. Il est notable de relever que le baiser longtemps attendu n’a pas lieu lors d’une ascension, mais lors d’une descente vers le parking sous-terrain. Leur amour ne pourra jamais décoller, même après la mort du mari. L’irradiation provoquée par la violence des coups portés à l’assaillant de l’ascenseur est trop forte pour Irène. Elle dévoile le véritable visage de son ange gardien. Irène reste plantée au milieu du parking tinté d’un gris froid. Par opposition, le conducteur reste quant à lui dans l’ascenseur irradié de lumière. Nous assistons à une inversion du spectre des couleurs, mais pas à un mélange qui serait synonyme d’union pour nos deux protagonistes.

    Comme dans l’histoire du scorpion et de la grenouille, peu importe la volonté, il est dans la nature de celui qui porte le blouson au scorpion de piquer. La relation entre ces deux espèces représentées par le conducteur et par Irène n’est pas viable. Au final, le conducteur redevient anonyme en reprenant le masque de cascadeur pour faire le ménage au volant, ce qu’il sait faire le mieux. Après les confrontations, il ne sera plus qu’une ombre comme le suggère le plan où les deux derniers adversaires s’affrontent à l’arme blanche. Cette ombre renvoi déjà notre héros à une présence spectrale. Nous ne saurons jamais l’identité de notre protagoniste. Il ne s’agira que d’une présence arpentant l’asphalte de la cité des anges et ancrée dans le cœur d’une Irène délaissée et définitivement peu chanceuse avec les hommes.
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