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    Drive
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    4 720 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 février 2021
    Une intensité incarnée par un Ryan Gosling froid mais bien vivant et sublimée par un casting fort.
    Ce film ne tombe pas dans les clichés que nous aurions pu imaginer en lisant le synopsis et son nom.
    Nicolas V
    Nicolas V

    53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2021
    "The driver" est un homme solitaire qui gagne sa vie grâce à la conduite. Le jour, il est cascadeur, la nuit il travaille avec des malfaiteurs (les mains uniquement sur le volant). Il décide un jour de protéger une famille en réparant une injustice, les évènements vont se compliquer.

    "Drive" est le triomphe de la mise en scène et du choc visuel. Nicolas Wending Refn pilote avec brio un drame complexe et sombre à l'instar de ces précèdents films. Sans excès, ni facilité, l'intrigue se révèle pas à pas et à différentes vitesses. La félicité succède à la violence à un rythme effréné. Les contrastes sont brutaux et font planner sur le film un sentiment amer de déception et de désillusion. A l'image de cette course automobile qui ne se fera jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Drive est le premier film américain de Nicolas Winding Refn. Auréolé du prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011, il s’agit du film le plus populaire du réalisateur de Bronson. Un comble pour un artiste qui s’échine pourtant à diviser son monde à chacune de ses œuvres. La suivante, Only god forgive en sera d’ailleurs une réponse plus que jamais clivante. Pourtant, Drive est de la trempe des films cultes instantanés. Pourtant le pari de réaliser un film de voiture esthétique et contemplatif avec une économie de scènes musclées n’était pas gagné d’avance. Drive a su toucher car il parle d’amour à contre sens, et il ne le fait pas n’importe comment.

    Au premier plan, la maîtrise de l’espace et du temps sont les maîtres mots. Le protagoniste surplombe la ville. Par un travelling, nous voyageons d’une carte de la ville à la ville réelle surplombée en passant par des informations sportives mises en image via un écran téléviseur. Cette compilation de données aura une importance par la suite. Harmonie de l’image et du son, la préparation et la réalisation du premier casse est accompagnée par le thème musical du groupe électronique Chromatics « Tick of the clock ». Sur le tableau de bord du véhicule, les jauges sont omniprésentes. Le conducteur, notre protagoniste, est impassible, il installe une montre sur le volant. Ainsi, il devient maître des domaines visuels et auditifs. Au cours de la fuite en guise de braquage introductif, il se faufile partout. Son calme à toute épreuve tranche avec la désorganisation apparente de ses complices. C’est un homme de l’ombre qui utilise sa voiture de la même manière, comme un prolongement du corps. La poursuite se termine au stade, un écho à la minutie du premier plan.

    En dehors de son travail légal et de ses extras illégaux, le conducteur écume les routes. Dans son appartement, il n’est jamais à sa place. L’intérieur est toujours vide. De plus, il peine à communiquer avec les autres habitants de son immeuble. Lors de ses activités de doublure au cinéma, il porte un masque sans expressivité, et cela semble le caractériser au quotidien. Souhaitant engager la conversation avec sa voisine, il n’y parvient pas, malgré la lenteur de l’ascenseur et le long couloir à remonter pour gagner les appartements respectifs. Seul le hasard d’une panne de véhicule va l’amener à porter assistance à sa voisine, Irène. Cependant, la conversation reste inexpressive. Hors du véhicule, le conducteur n’est jamais dans son élément. La présence d’Irène est le seul élément qui rend distrait le conducteur. Par exemple, il oublie de mettre les roues de son propre véhicule lors de l’arrivée inattendue d’Irène au garage. Dans l’appartement, il fait souvent preuve de maladresse verbale. C’est seulement à bord du véhicule que l’on peut remarquer un sourire éclairant son visage. Symbole de leur relation nouvelle, leur première sortie commune les mènent vers une oasis au bout de l’asphalte. Lors de leur seconde sortie nocturne, les mains sont jointes. La voiture semble être l’unique mode d’expression de notre conducteur.

    La narration de Drive met notre protagoniste aux prises avec la grande criminalité de la ville de Los Angeles. Dans le monde des gangsters, on se plaint facilement qu’il n’y a plus de cendrier dans la ville. Malgré les bonnes manières apparentes, un juron amène vite à un coup de poignard planté. Depuis le film noir, la ville américaine s’est modernisée, mais les loups sanguinaires ne résistent pas à l’appel de la nuit (le titre de la chanson phare du générique). Le bassin cassé du garagiste employeur de notre protagoniste témoigne de la manifestation de la violence au moindre écart de conduite. De la même manière, le mari d’Irène, après avoir passé un séjour en prison, rêve de se racheter, de disposer d’une seconde chance. Il n’en sera rien. Les dettes sont fréquentes dans le grand banditisme, le mari doit replonger pour les solder. Il provoquera par ricochet l’entrainement du conducteur dans une spirale infernale. Car, dans le monde criminel, il faut savoir rester à sa place, mais surtout disposer d’une bonne étoile. En quelques scènes avisées, Refn lève le voile sur une Amérique régie par la violence à tous les étages. Le respect gagné par une poignée de main tendue et quelques bons coups réussis ne vaut pas grand-chose face à la compromission d’une respectabilité issue des castes de la mafia.

    Notre conducteur devient vite l’homme de trop. Dans l’appartement de la fille, le conducteur voit son reflet dans le miroir, mais il n’est que le troisième homme derrière une photo dévoilant la présence du fils et du mari. Derrière Irène, le mur est systématiquement tapissé d’une couleur chaude, le rouge. En revanche, c’est une tapisserie froide, c’est-à-dire, un bleu pâle qui est toujours à l’arrière du conducteur. La rencontre entre ces deux couleurs, ses variations alimentent l’essentiel du langage cinématographique proposé par le film. La menace semble venir de la course fomentée par le garagiste et ses farouches liaisons, mais cela concerne le domaine de prédilection de notre conducteur, et ce, malgré les menaces explicites des mafieux. Non, c’est le domaine privé et le retour du mari après un séjour en prison qui amènent les complications.

    Malheureusement pour la nouvelle relation émergeante entre le conducteur et Irène, c’est par le sang que ce dernier accèdera à la couleur rouge, donc à Irène selon le rapport décrit précédemment. C’est d’abord le sang qui éclabousse son visage dans le motel, puis la forte lueur rougeoyante dans l’ascenseur. Il est notable de relever que le baiser longtemps attendu n’a pas lieu lors d’une ascension, mais lors d’une descente vers le parking sous-terrain. Leur amour ne pourra jamais décoller, même après la mort du mari. L’irradiation provoquée par la violence des coups portés à l’assaillant de l’ascenseur est trop forte pour Irène. Elle dévoile le véritable visage de son ange gardien. Irène reste plantée au milieu du parking tinté d’un gris froid. Par opposition, le conducteur reste quant à lui dans l’ascenseur irradié de lumière. Nous assistons à une inversion du spectre des couleurs, mais pas à un mélange qui serait synonyme d’union pour nos deux protagonistes.

    Comme dans l’histoire du scorpion et de la grenouille, peu importe la volonté, il est dans la nature de celui qui porte le blouson au scorpion de piquer. La relation entre ces deux espèces représentées par le conducteur et par Irène n’est pas viable. Au final, le conducteur redevient anonyme en reprenant le masque de cascadeur pour faire le ménage au volant, ce qu’il sait faire le mieux. Après les confrontations, il ne sera plus qu’une ombre comme le suggère le plan où les deux derniers adversaires s’affrontent à l’arme blanche. Cette ombre renvoi déjà notre héros à une présence spectrale. Nous ne saurons jamais l’identité de notre protagoniste. Il ne s’agira que d’une présence arpentant l’asphalte de la cité des anges et ancrée dans le cœur d’une Irène délaissée et définitivement peu chanceuse avec les hommes.
    Thierry Mompelat
    Thierry Mompelat

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    DRIVE... Un petit monument... Un film singulier... Un subtil mélange de niaises tendresses et de violences extrêmes mené par un Ryan Gosling muet et aux expressions du visage cantonnées aux mimic du gars qui fait la gueule ou du gars super vénèrrr... Certaines scènes sont et resteront cultes comme la scène où le héros enfile son masque et reste planté de longues et interminables secondes devant l’entrée du restaurant pour contempler les mafieuxxx avant leur mise à mort, le tout sublimé par une fantastique musique qui tient un rôle plus qu’important dans ce film aux faibles, rugueux et limités dialogues... Une belle photographie, une somptueuse mise en scène, très tendue et encore une fois, je me répète, une bande son aussi importante et emblématique que celle de SCARFACE ou des western spaghettis mis en musique par Ennio Morricone... J’aime voir et revoir ce film
    Thefilmhater
    Thefilmhater

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    J'ai vu ce film il y a longtemps, mais je me souviens tout de même de son audace ainsi que de son originalité. En effet, j'avais d'abord été surpris, si ce n'est déçu de sa lenteur, mais cela n'était dû qu'aux bande-annonces mensongères qui vendent le film comme un simili fast and furious. Or il n'en est rien. Nous avons affaire à un film contemplatif et noir, chose qui manque de nos jours.
    Gosling est très bon, et campe à vrai dire très bien son personnage, mono-expressif, taiseux. Il semble presque ne pas jouer tant c'est ce que dégage l'acteur en temps normal. Il tient le film, et le sublime plus que l'inverse. Car oui, l'ambiance du film l'emporte sur l'histoire et permet de nous accrocher malgré une intrigue un peu cliché des années 70. A la fois noir et beau, le film tire parti de cette dualité pour nous offrir quelques séquences assez marquantes (les scènes avec Irene, les scènes gores très graphiques et crues). D'ailleurs, on se souvient vraiment de l'aspect thriller du film, alors qu'il en représente à peine la moitié, c'est dire l'intensité du film. La bande-son aide beaucoup, car elle apporte une touche de mélancolie très pertinente. Le reste des personnages fonctionne, et chacun apporte sa touche au film, comme Irene, qui représente le côté dramatique de l'œuvre. Rien n'est superflu, tout a un sens.
    Un bon film donc, marquant et trop rare dans le cinéma moderne. Peut-être est-ce en cela qu'il se démarque. A voir.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2020
    J’ai trouvé que c’était un très bon film d’action. Au risque de m’attirer les foudres du public, je dois vous dire que je n’aime pas du tout Ryan Gosling. Sa façon de jouer m’insupporte un peu. Pourtant, je ne peux que reconnaitre que sa prestation est réussite ici. Sa manière d’être collé plutôt bien à la psychologie du personnage. Sa nonchalance naturelle va se mettre au service de la personnalité mystérieuse de ce chauffeur. Finalement, on ne connaît pas grand-chose sur lui. Dans plusieurs films ce genre de paramètre est un défaut, mais là c’est plutôt une qualité. Au lieu de le voir par son histoire personnelle, notre regard est formé uniquement par son présent et son art du pilotage. On ne le sens vivant que lorsqu’il est derrière son volant. Les scènes de voiture sont d’ailleurs extrêmement bien faites et prenantes. Il n’y a que là qu’il est lui-même. Un paramètre déstabilisé lorsque débarque Carey Mulligan. Cette jeune femme vient ajouter de l’humanité à un contenu qui est volontairement froid. J’ai aimé l’ambiance qui s’instaure avec notamment une bande originale assez étonnante. Dès la première scène, elle construit une bulle autour de ce récit intéressant. Il y a certes des passages un peu mous, mais ils ne sont pas nombreux. J’ai apprécié les pics de violence venant remettre un côté dur et réaliste. Les seconds rôles apportent aussi une vraie force avec notamment l’incontournable Bryan Cranston, un Oscar Isaac méconnaissable et le charismatique Ron Perlman.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2020
    Magnifique ! Ryan Gosling très juste... ambiance urbaine très réussie, bande son de qualité, haletant jusqu'à la dernière minute. Top !
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    Cela part, c’est le cas de le dire, sur les chapeaux de roues. Les quelques minutes, excellentes, d’avant générique donnent le ton du film : ce sera sec, nerveux, tendu, incisif, pur, brillant. Entre les scènes d’action ou préparatoires à l’action, il y a des moments de pause pertinents, justes, pudiques. Le personnage principal, taiseux intraverti, hors-la-loi plein de valeurs, est parfaitement réussi. L’histoire est intéressante, mais c’est la façon dont elle est racontée qui fait la valeur du film. Un très bon thriller moderne, dont la virtuosité, l’efficacité et le rythme laissent pantois. « Drive » est aux années 2010 ce que « L’ultime razzia » de Kubrick est aux années 1950.
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    Drive possède une mise en scène incroyable ! Le scénario n'innove pas, on retrouve un peu les mêmes retournements que dans les films de mafieux ! Cependant ici, la lumière, la musique, les décors et les acteurs nous offrent une prouesse incroyable ! Un petit film pépite
    Claire Isnard
    Claire Isnard

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Tres bon film mais jaurais bien aimer un ecteur un peu plus charismatique tres violent tout ce que jaime excellent

    Interdit au moins de 16 ans
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Très bon scénario. Excellente réalisation. Très bons acteurs. Très bonne musique. Très bonne photo. Le tout avec un bon suspense…
    Alexis
    Alexis

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2020
    ...
    Tout simplement wow. Ce film nous plonge dès les premières scènes dans ce qui résume parfaitement le film : Le suspens !!
    Tout est parfaitement exécuté.
    Les acteurs joue à la perfection, Ryan Gosling est parfait. Cette sensation est décuplée par le fait que le film ne soit pas surchargé par les dialogues. Le scénario est captivant et la mise en scène est magistrale.
    Pour couronner le tout, que dire de la BO. Elle rythme parfaitement le film et sait intensifier les émotions ressenties par le spectateur. Et ce générique de début... rythmer par Nightcall de Kavinsky, c'est surement un voir le meilleur que j'ai vu.
    Ce film est une copie parfaite.
    cbeaumont
    cbeaumont

    5 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    1/2 point en moins car je n'aime pas les films dont on n'est pas sûr de bien comprendre la fin. On ne s'ennuie pas si on est séduit par gosling. C'est quand même une sorte de super joli clip avec une belle musique, en mieux.
    Anatole Dovganyuk
    Anatole Dovganyuk

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Drive est incontestablement une réussite, que ce soit au niveau des acteurs, de la photo, mise en scène, etc... J'aurais cependant à reprocher à la deuxième partie du film d'être un peu trop longue et à un peu sombrer dans l'ennui. La fin du film reste tout de même floue et la promesse quelque peu amoureuse du début qui nous faisait tant espérer et frémir s'efface finalement au profit d'une banale histoire de réglement de compte. Ceci n'est que mon humble avis mais je trouve ça dommage d'avoir développer une figure si mystérieuse et envoutante qu'est le personnage de Ryan Gosling pour au final délaisser tout ça au profit d'un simple "coup de foudre amicale" pour la mère et son enfant, on comprend d'ailleurs que très peu pourquoi il fait tout ça. Durant tout le film je n'ai pu m'empêcher de me poser la question de qui est réellement ce pilote de course et pourquoi son caractère est-il si froid et dur. Précisions faite, Drive reste tout de même un incontournable et un excellent film que je recommande vivement ! Nicolas Winding Refn à vraiment créer une atmosphère puissante dans une esthétique à vous couper le souffle - un style de malade !
    Teddy F.
    Teddy F.

    18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2020
    somptueusement mis en scène, l'amour retransmis dans ce film rend frisonnant... la violence rend désemparée.. je regrette de ne pas pouvoir mettre 4,75 !
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