A 82 ans, Michel Drucker n'a pas l'intention de prendre sa retraite. Le célèbre animateur de France Télévisions fêtera cette année les soixante ans d'une riche carrière, qui l'a conduit à accueillir sur son plateau les plus prestigieuses personnalités. Toutes ont pu apprécier d'avoir l'oreille du présentateur pour recueillir leurs confidences dans Vivement dimanche ou jadis Champs-Elysées. La légende du petit écran a notamment été le témoin privilégié de la trajectoire exceptionnelle de Charles Aznavour.
"Il faut pas croire que j'aime tout le monde", Michel Drucker met les choses au point sur l'étiquette qui colle à sa peau
Après toutes ces années à s'installer dans le foyer des Français, Michel Drucker s'est construit une réputation dont il est fier, mais qui serait en partie faussée. "On m'a longtemps collé l'image d'un homme consensuel, convivial, sans ennemi. Il faut pas croire que j'aime tout le monde !", a-t-il ainsi indiqué sur Europe 1 au sujet de cette étiquette qui lui colle à la peau. Il a précisé le fond de sa pensée dans ce podcast qui lui est dédié : "Je voudrais simplement qu'on sache que je ne suis pas dupe. Je suis gentil, bienveillant, c'est ma nature, mais je ne suis pas con." Pour autant, et malgré son ressenti négatif, l'animateur qui revient de problèmes cardiaques continue d'inviter certains artistes dont il n'apprécie pas particulièrement la personnalité. "Je ne veux pas nuire à leur spectacle, je fais mon job, mais on ne peut pas aimer tout le monde dans ce métier. Il y en a que j'aime moins, il y en a que j'aime beaucoup moins, mais je ne veux pas que ça se voie à l'antenne, parce qu'il travaille, ils créent des emplois", s'est-il justifier pour expliquer son mode de fonctionnement.
Michel Drucker classe les artistes en trois catégories distinctes
Fort de son expérience sur le petit écran, Michel Drucker a classé les "gens de ce métier" en trois catégories. "Il y a des gens qui ont du talent et qui sont humainement peu fréquentables. Il y a des gens qui se prennent ni pour Aragon, pour Ferré, ni pour Brel, c'est le gros de la troupe qui sont gentils, qui ne la ramènent pas, ceux-là, je les aime beaucoup. Il y a un club très fermé des gens qui ont vraiment du talent et qui sont humainement très bien, ceux-là, on les compte sur les doigts des deux mains", analyse celui qui aurait préféré ne pas connaître certaines célébrités pour ne pas détériorer l'image qu'il avait d'eux.
