Comme chaque année depuis 2013, Anne-Claire Coudray sera aux commandes du 13h pour les célébrations du 14 juillet. La journaliste s’est donc confiée à TV Magazine sur cette année pas comme les autres. "Quand j'étais grand reporter, j'ai beaucoup travaillé avec l'armée et j'ai toujours été très admirative et émue par l'engagement des militaires", a-t-elle expliqué. "C'est bien d'expliquer ce que font nos soldats sur les territoires extérieurs. Nous sommes le trait d'union entre deux mondes. C'est pour cette raison que cette fête est essentielle." Elle a également évoqué sa relation spéciale avec son binôme, Gilles Bouleau.
Très fière d’avoir un binôme
La journaliste explique alors qu’elle est très heureuse de ce binôme. "Ce sera l'une des grandes fiertés de ma carrière de présentatrice : avoir trouvé un binôme. Cette collaboration peut s'apparenter à une bizarrerie, dans le métier", a-t-elle confié. "On pense toujours que c'est un monde de rivalités, mais, lui comme moi, on se sent tellement plus forts ensemble. Quand l'un est à court de questions, l'autre prend le relais." Et d'ajouter : "Nous avons la même culture du travail journalistique, que ce soit pour une interview présidentielle ou pour une victoire de Coupe du monde. Nous sommes des besogneux et on se rassure en travaillant." Une relation professionnelle qui cartonne !
Dix ans de journaux télévisés
Cela fait déjà dix ans qu’Anne-Claire Coudray est à la tête du JT de 13h. "C'est un métier qui demande beaucoup d'endurance avant de s'installer et de trouver ses marques. Il a fallu du temps pour que les gens me reconnaissent et sachent mon nom. On m'appelle encore Claire Chazal dans la rue. Je le prends comme un compliment", a-t-elle confié. "Cette référence à Claire est une sorte d'adoubement, l'attestation que vous êtes vraiment devenue une présentatrice titulaire. Est-ce que je resterai dix années supplémentaires ? Les téléspectateurs en décideront." De quoi profiter de vacances en famille, qu’elle débutera dans le Morbihan, comme chaque année. "Je suis tellement fatiguée à la fin de la saison que j'aime ce sas de décompression où le cerveau ralentit. Je coupe le téléphone jusqu'au 8 août et je me donne quinze jours pour rattraper mon retard sur l'actualité. Ces périodes de repos total permettent de revenir avec une certaine lucidité."