"C'est un énorme malentendu", Quotidien en pleine polémique : la production intervient... Le point
    Arthur Marchesseault
    Arthur Marchesseault
    -Rédacteur
    Arthur est notre spécialiste des Emissions télé et téléréalité. Particulièrement fan de Koh Lanta et de l'Amour est dans le pré, Arthur adore suivre et nous raconter la vie de ceux qui font l'actu télé.

    Ce lundi 3 juin 2024, Pierre Garnier était sur le plateau de Quotidien pour interpréter l’une de ses chansons, aux côtés de plusieurs choristes. Par la suite, certains d’entre eux ont dénoncé les conditions dans lesquelles ils auraient été reçus.

    Capture d'écran TMC

    C’est une performance qui n’est pas passée inaperçue. Ce lundi 3 juin 2024, Pierre Garnier était présent sur le plateau de l'émission Quotidien pour interpréter son single intitulé Nous on sait, dévoilé le 17 mai 2024. Le gagnant de la Star Academy était accompagné d’un groupe de gospel parisien. Mais à la suite du programme, plusieurs participants à la prestation ont dénoncé la façon dont ils auraient été reçus par la production.

    Accusée de racisme, la production de Quotidien se défend

    D’après certains d’entre eux, qui ont pris la parole sur X, la production de Quotidien aurait distribué des bracelets de couleur noire "seulement aux choristes issus de l’immigration" décrit une internaute, avant de les placer dans "une salle froide sans fenêtre" raconte un autre choriste. Plusieurs témoignages accusant Bangumi, la société de production de Quotidien, de racisme se sont ainsi multipliés sur la Toile. Des accusations auxquelles un salarié de cette dernière a réagi auprès de PureMédias : "C'est un immense malentendu de production. Il y a quelques semaines, on a invité Pierre Garnier à faire un live. Comme à chaque fois, on demande aux maisons de disques de travailler sur une prestation un peu événementielle. Sony nous a proposés qu'une chorale de 100 personnes vienne reprendre le refrain avec Pierre Garnier. On a trouvé l'idée chouette donc on a accepté. Sony a alors trouvé ce groupe de gospel de la région parisienne", a expliqué la source de nos confrères, qui réfute "fermement" les accusations de racisme.

    "C’est horrible pour nous"

    Selon lui, il s’agirait avant tout d’un couac de communication : "Il y a eu un couac dans la gestion du groupe de gospel entre Bangumi, Sony, la société qui gère le public et la direction du gospel. Personne n'a réellement expliqué aux choristes comment se déroule un tournage télévisé et qu'ils allaient devoir patienter des heures dans une loge où, oui effectivement, il n'y a pas de fenêtre comme dans toutes les loges de l'émission puisque nous tournons en sous-sol", a expliqué ce producteur après avoir assuré que la production n’avait "trié ou compté personne. Je trouve ça glauque d'imaginer qu'on ait pu trier les gens par race" a-t-il regretté. La direction de Bangumi devrait tout de même appeler les membres dont elle a le contact pour s’excuser : "S'il y en a plusieurs qui ont été blessés, c'est que c'est une réalité, qu'ils ont vraiment été heurtés. Donc on prend ça très au sérieux et nous allons leur présenter nos excuses. En aucun cas il s'agit de racisme. C'est horrible pour nous d'imaginer que les gens puissent imaginer ça des équipes de Quotidien", a-t-elle indiqué.

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