L'amour n'est plus forcément dans le pré pour les agriculteurs français. Depuis plusieurs jours, les travailleurs de la terre manifestent leur mécontentement un peu partout dans l'Hexagone. Des blocages ont été organisés pour alerter sur leurs difficultés et réclamer au gouvernement un soutien financier. Les paysans mobilisés ont même trouvé une ambassadrice de ce mouvement en la personne de Karine Le Marchand, forcément concernée par cette crise agricole en tant que présentatrice incontournable de L'amour est dans le pré. L'entremetteuse préférée des téléspectateurs s'était déjà engagée pour cette cause en produisant le documentaire choc Familles de paysans, 100 ans d'histoire, dont voici la bande-annonce :
Valentin pousse un gros coup de gueule sur sa situation
Le soutien de Karine Le Marchand n'est donc pas feint, et les témoignages différents de ses anciens protégés dans les colonnes du Parisien daté du 2 février la confortera dans son investissement. Parmi les ex-candidats les plus touchés par cette crise profonde figure Valentin, le géant barbu breton révélé lors de la seizième saison du programme de M6. Comme la hélicicultrice Perrine, l'amour transit de Charley souffre de cette situation et s'est confié sur son quotidien impossible avec des mots forts. "Personne ne se rend compte de notre vie. Je suis dans la m**de, avec un découvert en permanence. Le suicide on y a tous pensé au moins une fois. C'est facile cette solution, on laisse les problèmes derrière nous. Ce n'est pas tabou pour moi. Et aujourd'hui, j'aimerais apprendre à vivre plus qu'à survivre", a-t-il souligné.
"C'est une situation que je cache à mes parents"
Tout en taclant la mauvaise gestion de sa profession par le gouvernement, Valentin se désole de la conjoncture actuelle qui le contraint au minimum syndical. "J'ai un tout petit salaire. Et quand je donne des cours dans un centre de formation, j'essaie de manger une orange à midi. C'est une situation que je cache à mes parents. Quand je vais à des salons, je dors dans ma bagnole. Ce ne sont pas des conditions humaines", s'attriste le cultivateur, qui espère pouvoir relever la tête.