Qui veut être mon associé : les candidats suivent-ils une formation avant l'émission ?
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Avant de convaincre les investisseurs, les candidats de Qui veut être mon associé passent une rapide formation. Le saviez-vous ?

    PIERRE OLIVIER/M6

    Dans Qui veut être mon associé sur M6, de jeunes entrepreneurs, inventeurs, porteurs de projets de la France entière viennent présenter leur entreprise devant un jury de sept investisseurs : Tony Parker, Stéphanie Delestre et Kelly Massol, les nouvelles recrues de cette saison 4, ainsi que devant Anthony Bourbon, Jean-Pierre Nadir, Éric Larchevêque et Marc Simoncini. Objectif : convaincre un ou plusieurs jurés d'investir dans son projet, moyennant un pourcentage sur les bénéfices réalisés. En bref, trouver les fonds pour voir son rêve d'entreprise se concrétiser.

    Donner envie à Tony Parker et les autres d'investir

    L'enjeu pour les participants est donc réel car il peut permettre la réalisation d'un projet sur lequel ils travaillent parfois depuis des années. Le tout est donc de réussir à "vendre" son projet sans céder à la panique et au stress. C'est la raison pour laquelle, avant leur passage devant le jury, les candidats suivent une formation express pour apprendre à "pitcher" leur travail et donner envie aux investisseurs de mettre la main à la poche. Raphaël Girardin est l'un des deux "business coach" qui forment les candidats, comme il l'explique au journal Les Echos. "Le temps d'attention est rare, donc arriver à garder les gens focalisés sur ce que vous dites est un défi", explique ce créateur de start-up. Anticiper les questions des investisseurs, apporter des réponses claires et argumentées... Avec son collègue, Raphaël Girardin passe entre une heure ou deux avec chaque entrepreneur en fonction de leur expérience. "Tout ça se fait bien en amont. Le jour du tournage, les candidats sont tellement stressés qu'on ne peut plus leur donner de conseils", précise-t-il au journal.

    Ces erreurs à éviter face au jury

    Selon ce business coach, il y a une règle d'or en trois mots sur l'éloquence : toucher, convaincre et divertir. Lors des pitchs, il repère également deux erreurs que font fréquemment les jeunes entrepreneurs. La première est de ne parler que de son produit ou service en oubliant de parler de l'entreprise, de son histoire, de son ambition, de son avenir. La seconde, c'est de ne pas oser parler de soi. "Le facteur principal d'investissement, c'est le capital humain. Il faut parler de son rêve et ne pas avoir peur de montrer qui on est", assure le coach. Des conseils que devront mettre en application les candidats au moment de leur passage devant le jury.

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