Et c'est reparti pour une nouvelle saison de Qui veut être mon associé ? sur M6. L'émission, qui propose à des entrepreneurs de rencontrer des business angel et de leur proposer une part de leur société en échange d'une levée de fonds, entame sa troisième saison. Et aux côtés des investisseurs historiques (Marc Simoncini, Eric Larchevêque, Delphine André...), quelques petits nouveaux, dont Kelly Massol, Stéphanie Delestre, et un certain... Tony Parker.
Des refus en masse...
Le basketteur de 41 ans a diversifié son activité et est maintenant un homme d'affaires aguerri, notamment dans le domaine du sport. Et il est intransigeant face aux entrepreneurs qui viennent solliciter son aide dans Qui veut être mon associé ?, comme les autres business angel. Camille et Clémentine, fondatrices de la marque de cosmétiques Les petits Prödiges, en ont fait les frais. Venues proposer 5% de leur entreprise contre un investissement de 250 000 euros, les amies se sont d'abord pris un refus de Marc Simoncini et d'Anthony Bourbon (qui ont déjà investi dans les cosmétiques) puis d'Eric Larchevêque, qui estimait ne rien connaître au domaine et donc ne rien pouvoir leur apporter.
Tony Parker intransigeant : "5%... c'est pas beaucoup"
Vient ensuite le tour de Tony Parker. Et c'est sur la part proposée dans l'entreprise que le champion a tiqué. "5%... c'est pas beaucoup", a-t-il relevé avec le sourire, leur expliquant qu'en temps normal il préfère avoir 30% des parts des entreprises dans lesquelles il investit, et pouvoir y jouer un rôle. "Vous avez déjà une bonne base et j'aimerais bien vous aider, mais 5% c'est trop peu pour moi. 5%, j'ai du mal... pour ça, je vais pas le faire [l'investissement, ndlr] mais je suis vraiment senti tiraillé, parce que je vous aime vraiment bien. Et c'est vraiment dommage." Retour sur la séquence en vidéo :
C'est Kelly Massol qui clôture cet entretien et va, elle aussi, refuser d'investir à cause d'une projection du chiffre d'affaires dans 3 ans jugé trop faible. Et d'ajouter : "Ce que vous demandez, 250 000 euros pour 5%, je ne peux pas y aller. Pas pour 5%."