La cinquième saison de Qui veut être mon associé ? est diffusée sur M6 en ce début d’année. Mercredi 1er février 2023, de nombreux entrepreneurs ont défilé devant les investisseurs présents sur le plateau. Ces derniers étaient au nombre de cinq, avec, dans leurs rangs, Delphine André, Eric Larchevêque, Jean-Pierre Nadir, Anthony Bourbon ou encore Isabèle Chevalier. Après avoir bien rigolé avec Gaël, cofondateur de la start-up bretonne de jumeaux numériques, Emova, ils ont également assisté à une scène rare. Les entrepreneurs qui se présentent sur le plateau viennent chercher des conseils, mais surtout de l’aide financière. Rien ne s’est passé comme d’habitude lorsque Anouk et Lisa se sont présentés devant l’ensemble de ces membres du jury.
En effet, les deux jeunes femmes se sont rendues dans Qui veut être mon associé ? pour présenter Dijo, leur entreprise de pro-biotique. C’est en 2020 que leur projet a vu le jour, alors les cofondatrices attendaient beaucoup de cette entrevue avec les experts. Après la présentation de Dijo, deux investisseurs ont fait une proposition : Eric Larchevêque et Delphine André pour un montant de 250.000 euros contre 10% de part dans l’entreprise. Anouk et Lisa ont longuement hésité, se sont concertées, avant de décliner l’offre. Sur Linkedin jeudi 2 février 2023, Lisa explique pourquoi elles ont refusé.
Pas de partenaire stratégique en vue
Sur le réseau social professionnel, la jeune femme revient sur le passage dans l’émission. "Avec Anouk LE TERRIER ça fait 3 ans qu’on a monté DIJO, sans levée de fonds. 3 ans qu’on donne tout pour notre bébé DIJO PARIS. En juin dernier, on décide de participer à l’émission Qui veut être mon associé pour trouver un partenaire financer mais surtout stratégique. Après ces 3 premières années, on sent qu’on a besoin d’être accompagnées par des personnes plus expérimentées pour nous aider à aller plus loin", commence-t-elle par expliquer. Au moment des propositions, cette dernière relate les claques qu’elles se sont prises.
"Vient le moment du verdict final : Isabelle Chevalier, l’experte des probiotiques ne se positionne pas. Grosse claque ! Anthony Bourbon, l’expert des dnvb non plus. 2e claque." Face aux propositions d’Eric Larchevêque et Delphine André, les jeunes femmes sont hésitantes et reviennent avec une contre-proposition : 250.000 contre 9%. "Une manière pour nous de voir s’ils sont vraiment prêts à s’investir à nos côtés. C’est un non. Coup dur." Alors que l’émotion prend le pas, elles ont préféré dire non, car elles étaient venues "pour chercher un vrai partenaire stratégique, pas pour une simple proposition financière". En effet, "cette entreprise on l’a créé et développé avec nos tripes. On a besoin de quelqu’un qui nous emmène avec lui, croit dans notre vision et nous parle du futur", conclut Lisa.
Une pluie d’encouragements
Cette décision n’a, somme toute, pas été évidente à prendre, rapporte la cofondatrice. "On vient de pitcher notre projet devant 5 stars de l’entrepreneuriat. Deux d’entre eux proposent de nous suivre, pourquoi on hésite autant ? Qui on est pour refuser une telle offre ? On doit prendre une décision en moins de 5 minutes. On est perdues et 'quand il y a un doute il n’y a pas de doute'". Néanmoins, elles sont parties en retenant "la bienveillance des investisseurs, leurs conseils et les encouragements". Une histoire qui pourrait donner envie à quelqu’un de rejoindre l’aventure Dijo !
