C’est à deux que ce projet de GPA avait été lancé, mais c’est seul que Mathieu va le poursuivre. Séparé d’Alexandre, rencontré sur le tournage de L’amour est dans le pré, l’agriculteur camarguais s’apprête ainsi à devenir père célibataire. Invité de Sam Zirah dans son émission En toute intimité, diffusée sur YouTube dimanche 12 mars, Mathieu a donné des nouvelles de sa GPA entamée il y a déjà plusieurs mois. Il explique les différentes étapes qui l’attendent encore et confie déjà se projeter dans sa future vie de papa.
Papa en 2024
"Tu sais quand tu auras la chance d’être papa ?" lui demande le youtubeur. "En 2024, normalement. Là, je vais avoir la réponse au mois de mars de toutes mes analyses biologiques avec les donneuses d’ovocytes. Et après, c’est parti !" a expliqué Mathieu, très enjoué. "Il va y avoir la fabrication de l’embryon, puis la rencontre avec la mère porteuse, qui elle aussi peut te choisir, c’est dans les deux sens", a-t-il indiqué, rappelant les prochaines étapes.
Les prénoms déjà choisis
Le processus est donc encore long mais Mathieu a du mal à contenir son impatience. Aussi a-t-il déjà choisi le prénom de son futur enfant. "Si c’est un garçon, ce sera Ezio, si c’est une fille, ce sera Pia. Comme je suis d’origine italienne, ce sont des vieux prénoms italiens", a-t-il confié, pas peu fier. "Tu commences à penser à la chambre, aux habits, etc ?", a poursuivi Sam Zirah. "Pas encore. Mais la chambre est là, dans la maison. J’ai juste hâte, il va vivre une belle aventure avec son papa".
Mais d’autres embûches vont se présenter sur son chemin… Atteint de la maladie de Cadasil, qui peut entrainer une mort prématurée, Mathieu a récemment appris être également porteur de deux autres maladies génétiques, mais qui ne sont "pas graves". "Je ne me rappelle plus des noms, mais il y en a une où je ne produis pas de biotine, donc il faut que je prenne un complément alimentaire. C'est pour ça que je fais de l'eczéma et que j'ai des sautes d'humeur", a-t-il détaillé. "Et une autre – c'est un gène récessif –, où je risque, si j'ai une donneuse d'ovocytes qui a le même gène récessif, de faire une fille avec une hyper virilisation, qui ferait de l'hirsutisme, soit des poussées de poils un peu partout" , a-t-il ajouté.