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Un visiteur
4,5
Publiée le 25 octobre 2012
La drogue, c'est mal. Au fond l'histoire, on s'en tamponne le coquillard! Je ne saurais d'ailleurs vous la conter entièrement mais ce film est une expérience inédite pour ceux qui ne sont pas accoutumés aux éléphants roses et autres visions fantasmagoriques -oui, j'en fais partie. Enfin "faisais" jusqu'à ce film- Alors on suit un esprit en errance dans les recoins sombres et inquiétants de la capitale japonaise, on oscille entre l'apologie du joint et la canonisation des bordels.. c'est un peu long quand-même mais tellement incroyable! Scènes psychédéliques à gogo, des plans complètement dingues, une technique irréprochable, Noé se donne les moyens de nous embarquer où il veut qu'on aille jusqu'à se demander si l'on n'est pas en train de rêver, enfin "rêver", vous voyez ce que je veux dire? La drogue c'est mal donc je vous recommande vivement ce bad-trip tokyoïte qui ne laissera que quelques séquelles sur le moment... et comme je n'ai pas fait d'humour sur l'arche, je vais quand-même ajouter : c'est stupéfiant!
Gaspard Noé devrait se reconvertir dans l'imagerie médicale! Il a un talent fou pour représenter avec minutie un viol ou un tête qui s'écrase (cf. «Irréversible») et en l'occurrence un accident de voiture mortel ou une pénétration en caméra subjective (sic)! Pour le reste, «Enter The Void» n'est qu'une coquille vide, qui démarre en trombe avec un générique d'anthologie puis un trip sous acide mémorable, mais qui s'affaisse de lui-même avec une rapidité stupéfiante et malheureuse (surtout pour le spectateur qui doit tenir bon les 2h15 restantes, aussi pauvres artistiquement parlant que fumeuses et stupides sur le fond). Le problème c'est qu'en à peine 15 minutes tout est dit, et que surtout Noé a brûlé toutes ses cartouches, les passages les plus intéressants visuellement (car Noé n'est qu'un artiste visuel, il ne faut donc chercher rien d'autre dans ses films) étant ces 2 séquences... Pour le reste il use et abuse de sa caméra omnisciente, survolant soi-disant Tokyo mais en fait passant le plus clair de son temps à traverser des murs... Ce film avait un potentiel énorme, mais Noé étant ce qu'il est, sa vision d'un Tokyo fantasmé s'avère finalement bien plus banale que ce que l'on pouvait imaginer. Qui plus est les images époustouflantes du fameux trip psychédélique ne sont manifestement pas de lui mais d'un certain « vidéo jockey » Glennwiz (source Wikipédia). Alors que reste-t-il? Un scénario encore plus bidon que celui d'«Irréversible», des acteurs désincarnés, une bêtise profonde, du sordide à tout va… Surtout que Noé n'a strictement rien de révolutionnaire, au Futuroscope il y a 10 ans j'étais bien plus bluffé par des images tout autant (sinon plus) spectaculaires. Ne pas confondre cinéma et montagnes russes! L'émotion chez Noé est toujours factice, ce qui compte avant tout c'est le choc des images, et sur ce point il ne tient même pas la distance... [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Un peu de junkies par-ci, un peu de mysticisme hindouiste par-là, un peu de sexe et beaucoup de couleurs. L'imaginaire tordu de Gaspar Noé fait le reste.
Comment noté ce truc, c'est très dur. Enter the void est une expérience sensorielle,un gigantesque trip qui dure 2 heures et trentes minutes. Une réalisation énergétique, grâce à une mise en scène qui retransmet parfaitement le coté psychédéliques de ce film. On a le droit a des couleurs de tout genre entre génie et parfaite arnaque cinématographique. Un film hautement métaphysique,une espèce de lieu de rendez vous entre Tokyo,la drogue et le rêve, et l'amour fraternel. Au final se film est très lent,c'est bien l'effet que fait un trip, après ils y a de très bons dialogues,mais ils sont trop rares. Et sa devient répétitif, et sa me touche de moins en moins. Pour finir les acteurs quasi inconnus sont vraiment excellent, ces assez rares pour le souligner. Bref au final ce film malgré mes nombreux compliments ne peux éviter une mauvaise note, car ce film est facile, long et ennuyant, mais attention pour tout ceux qui aiment les films étrange se film vous est conseillez, car mon avis est très subjectif, pour les autres si le fait de voir un film lent, très lent vous rebutes, et bien passez votre chemin. Bref au final un pur OFNI.
Très ennuyeux, les 2 h 30 on les regardes pas on les subis, c'est lent trop de scène sans intérêt scénaristique, mais quel claque pour les montages ou effet de camera, un pure ovni dans ce domaine.
Un chef d'oeuvre ! Ce réalisateur est unique et à mon sens, c'est tout simplement le meilleur en France actuellement ! Pour apprécier pleinement ce film, il faut déjà avoir vu Seul Contre Tous et Irréversible, c'est à dire bien connaire l'univers de Gaspar Noé. Paz de la Huerta est incroyable et j'espère sincèrement qu'elle va percer ! Film lent, pronfond et intense ... A voir absolument !
Un pur film, car mon cousin est acteur (cyril Roy ) Qui vie au Japon depuis 8 ans Et qui a connue gaspar Noé ou il travailler comme barman et à simpatiser avec lui et tonque à tourné ce film,enter the void.
Gaspar Noë est un cinéaste français malheureusement peu connu. Ce réalisateur talentueux brouille les frontières entre art vidéo et long métrage. On lui doit notamment Irréversible (2002), Destricted (2007) et Enter the Void (2009). Enter the void a reçu neuf nominations au Festival de Cannes de 2009. Cette fiction propose un point de vue inédit pour le spectateur, point de vue égocentré grâce à une caméra frontale placée sur la tête de l’acteur principal. Il en résulte l’impression de se retrouver sur Second Life avec ce que le logiciel nomme un point de vue « subjectif ». Le réalisateur obtient ainsi une implication optimale du public. On pourrait qualifier le cinéma de Gaspar Noë d’immersif grâce aux mouvements de caméra (oscillation droite/gauche et en constants travellings) et aux points de vue déstabilisants. Ses scénarii dérangeants nous plongent dans l’intime où se mélangent toujours sexe, drogue et violence. Noë affectionne particulièrement le nocturne pour son esthétique « impliquante », et utilise volontiers de nombreux filtres (jaunes, rouges). Nous recevons le spectacle de l’œuvre de Gaspar Noê avec le même équipement physiologique que celui avec lequel nous percevons le monde réel. Les cadres cognitifs du corps percevant sont bousculés et le spectateur doit se livrer à de « superadditions » afin de recomposer et restituer la continuité du temps ou la profondeur de l’espace auxquelles il est accoutumé. Le spectateur est plongé dans le sensationnel et l’émotionnel avec des scènes générant un sentiment de dégoût si bien que la spectature de l’œuvre favorise les processus ascendants (ou bottom-up), des sens vers le traitement neuronal, au détriment des processus descendants (Top-down) du jugement de goût vers les sens. Le spectateur doit « gérer » ses émotions, les contrôler s’il souhaite pouvoir analyser l’œuvre dans le même temps où il la regarde.spoiler:
Déçu, extrêmement déçu. Je m'attendais à 1000x mieux mais bon. Je commence avec les points négatifs: la caméra, oh cette caméra, elle est juste chiantesque. Au début ça va, mais après 1heure, tu n'en peux plus! Je m'attendais à une sorte de voyage psychodélique mais on ne voit que ce qu'on verrait dans un film normal, sans arrogance. On attend, attend, les scènes sont lentes, n'ont aucun intèrêt (le film dure 2h30, accroché vous bien!). Mais sur le papier, tout ça paraissait intéressant, mais faut dire que le réalisateur était peut-être un peu trop emballé ou je ne sais comment le dire.
Incroyable trip post-mortem sous acide, bariolé de visions fluorescentes, de plans électrochocs et de montages strobo syncopés, à l'érotisme flamboyant. Peut-être le film le plus sensitif réalisé à ce jour (et sans effets 3D s.v.p. !). Après la descente aux enfers 'Irreversible', Noe poursuit ses expérimentations visuelles au service d'un cinéma autre, où le sens surgit de la force des images sans jamais s'embarrasser d'un quelconque discours de façade. Quelques part entre Kubrick et Aronofsky, les dérives coïtales en plus. Et c'est dans ce flottement conditionné de l'être, pour peu qu'on se laisse transporter, qu'on croisera pêle-mêle les heureux hasards, les destins brisés, les actes manqués, les choix plus ou moins inspirés, les bonheurs provoqués et la douloureuse fatalité ... En un mot : le sens (ou le non-sens) de ce qui fait la vie. Une oeuvre pas exempte de défauts certes : le scénario est aussi light qu'un néon et le traitement un poil plombé par quelques longueurs (facile 20 minutes de trop) ... Le revers de la médaille d'un film qui se veut 100% hypnotique, et donc qui use (à en abuser) d'effets de répétitions, pour mieux noyer son poisson dans l'univers urbain Tokyoïte. Mais bon, des dérapages de roues libres vite pardonnés au regard de l'émotion provoquée par la vision de l'œuvre globale. Fermer
Je n'ai pas de mot pour décrire ce film, tout se bouscule dans ma tête... Sa réalisation me laisse sans voix, et ne parlons pas seulement que du visuel mais de la vision psychologique, on ressens tout, impressionnant! C'est tellement appréciable, totalement déroutant et c'est génial ! Merci !!
Loin des sentiers battus et des codes conventionnels du cinéma. Du point de vu du spectateur c'est plus une expérience visuelle qui laisse parfois dubitatif, parfois complantatif, qui fait flipper ou triper, et laisse aussi place à l'ennui ou à l'émerveillement. C'est long et on ressort en essayant de comprendre ce qu'on a vu.
Le film le plus proche que j'ai pu voir est "The tree of Life" de Terrence Malick, (à tord ou à raison).
Enter the Void avait tout pour être un grand film, mais pour le plus grand malheur des spectateurs les moins patients, Gaspar Noé semble couler son propre navire en faisant traîner inlassablement son propos, jusqu’à lasser même ceux qui avaient pu trouver la première moitié intéressante (je suis de ceux-là !). Qu’on soit acquis ou non au délire contemplatif de Noé, il semble qu’il ait des choses à montrer sur le plan visuel, mais pas énormément de choses à dire (en témoignent la pauvreté des dialogues). Dommage, avec 45 minutes en moins, le film eût été bien plus convaincant.