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Un visiteur
0,5
Publiée le 3 mars 2011
Tout dans ce film est affaire de sensibilité personnelle, c'est ce qu'on dit... Soit on est embarqué dans le trip et ça fonctionne, soit on reste planté dans son siège à attendre que le moteur se mette en route... Entant qu’ancien fan de Gaspar et surtout admiratif de son époque carnassière lorsqu’il était seul contre tous, je me dis « le moteur va-t-il se mettre en route ?! ». En gros ça veut dire que son langage cinématographique ne m’a pas fait « tripper » plus de 10 min. Le voyage de la caméra me parait trop artificiel, trop lisse, trop linéaire et trop géré en post prod pour une durée de 2h30. Une telle durée demande à ce qu’il y ait davantage d’inventivité, de mon point de vue en tout cas. D’ailleurs ça m’étonnerait que la version un brun plus courte change quelque chose. IRREVERSIBLE me semble plus intéressant, plus passionné, même si j’ai toujours des réserves par rapport au contenu scénaristique un peu limite. Bref, je reste donc SEUL CONTRE TOUS, et je me referai cuire une bonne vieille CARNE avec nostalgie. M. Noé n'est même plus capable de filmer une p*** dans une scène où on attend que ça... Il laisse les scènes de sexe à une pauvre armée de figurants pour la fin… et ça sert à quoi ? à rien. Juste à « tripper »… Après on pourra toujours me dire « oui mais c’est pas un simple film, c’est une expérience métaphysique (hum...), un truc nouveau (ou presque), une œuvre d’art, un trip… »… Peu importe l’étiquette, ce que j’ai vu c’est un cadre 2.35, des images, du son, une histoire ou un truc du genre, donc c’est un film, point barre. On peut avoir un avis, et on a le droit de penser que c’est mauvais.
Vision métaphysique et fantasmagorique de la mort, ce film est une ode utopique à la vie. Chaque plan de ce long métrage est construit de tel sorte que le spectateur est en accord parfait avec la vision de l'artiste. Hymne à la transcendance, cette oeuvre post-surréaliste, digne des Lang et autre Pasolini, est à méditer. Film référence, à conserver pour les générations futures.
Ce film m'a envoyé vraiment trés loin , c'est carrement un cinema inedit je n'ais jamais vu ca meme dans les trucs les plus barrés . Ca m'a fait reflechir a mort , ca m'a perturbé , ca m'a choqué , flippé enfin bref ca m'a envoyé pleins de choses dans la tronche et c'est ca qu'on cherches ou du moins ce que je recherches au ciné . Encore bravo Gaspard Noé
Gapsar Noé connait très bien les limites de l'acceptable au cinéma. Il s'amuse simplement à les franchir avec intelligence et talent. C'est un réalisateur qui ne fera jamais l'unanimité. Combien ont vu "Irreversible" et sont sortis de la salle (parfois même au milieu du film) en disant : "Mon dieu, quel film horrible, il m'a donné envie de vomir". Et bien c'est justement cela qui est intéressant avec les films de Noé. Ils ne nous laissent jamais indifférent. Que l'on aime où non, il y a une part de nous qui pense encore longtemps à ce que nous venons de voir. Ce sont des longs-métrages marquants. Si Gaspar Noé s'en sort à chaque fois de justesse avec un scénario presque inexistant, c'est parce qu'il a l'art de faire oublier l'histoire de ses films grâce à une ambiance sonore décapante et presque dérangeante, un montage maitrisé à la perfection et surtout des détails choquants. Car c'est cela Gaspar Noé : tout est vrai, tout est réel, il n'y a pas de fausses notes, pas de trucages. Les figurants font véritablement l'amour, les scènes de viol sont tournées entièrement et sans tabou. Et tout cela dirigé entièrement en plans séquence (plans qui durent très longtemps).
Enter The Void nous parle, ni plus ni moins, d'un jeune américain dealeur de stupéfiants vivant à Tokyo et de sa soeur, strip teaseuse dans un club minable. On suit alors le héro en caméra subjective jusqu'à ce qu'un accident provoque sa mort et que l'on vive, avec lui, le détachement de son âme.
A nouveau, il n'y a rien de spécial sur le plan du scénario, tout l'intérêt de ce film étant de ressentir ce que le personnage principal ressent, de penser comme lui, de vivre à sa place. Plus qu'un véritable long-métrage, c'est un film "trip", une expérience inoubliable, très intéressante et très troublante à vivre pour ceux qui veulent être transportés dans un univers étrange et inquiétant.
Le film le plus laid personnellement répertorié. Le film le plus bête jamais écrit. D'un nihilisme consternant parce qu'involontaire. Un exploit pourtant dans le domaine du paradoxe, c'est la première fois qu'un film aussi bêtement gratuit a dû être aussi cher à tourner. Nuançons peut-être pour le premier quart d'heure plus inspiré que la nausée et la misère des deux heures qui restent, et saluons l'arnaque du siècle.
Je vous préviens tout de suite : cette chose n'est pas un film. C'est bien plus que cela, c'est un trip. Une drogue inoffensive pour la santé et qui fait, pendant plus de deux heures, voyager au cœur de la drogue, du sexe, de la vie d'un homme. La manière de filmer est unique, les couleurs sont très ...belles, on est hypnotisés, on est choqués, je crois que je deviens encore fan d'un fou : Gaspar Noe.
Un des chefs d'œuvre de 2010 . Une pur expérience a vivre . Une revelution technique . L'histoire la plus étrange et retournante : la vie après la mort .
L'art à l'état pur ! Une esthétique parfaite, jamais vue ! Ce film ne cherche pas à enseigner ou à distraire, il est un concept à lui tout seul. L'actrice Paz de la Huerta, m'a bluffée ! Parfaite et touchante, dans un rôle pourtant complexe.
Très, très, très (je m'arrête là ?) décevant ! Quel potentiel pour un tel gâchis ! La façon de filmer est inédite, iconoclaste, à la mesure d'Irréversible ou Seul contre tous (voire meilleur), les 20-25 premières minutes sont vraiment bonnes, mais après, c'est loooong, et c'est.... vide ! Où est passé le nihilisme percutant de Irréversible et de Seul contre tous ; ici, Noé nous sert une philosophie bouddhiste "guimauve" que même les incroyables effets de caméra ne peut sauver... Une grande déception donc, mais peut-être faut-il le voir dans un état second ?...
Mille fois non. Gaspard Noé a le mérite d'exister en tant que cinéaste et de porter des projets ambitieux à l'écran, mais je n'adhère pas une seconde à son côté provoquant. Un film qui finalement n'a pas fait tant de bruit malgré la polémique qu'il aurait pu soulever, et c'est tant mieux. On pensait avoir tout vu avec le viol terrible de Monica Bellucci, Noé en avait gardé sous le pied de toute évidence !
Le film de Gaspard Noe constitue une véritable expérience immersive. Enter The Void est avant tout un film sensoriel qui cherche a provoquer chez le spectateur une réaction physique et psychologique proche du trip. Le travail du metteur en scène est vraiment brillant formellement, raison qui suffit amplement pour justifier un visionnage. Sur le fond, Enter The Void laisse plus dubitatif, ce qui est un peu une constante chez le réalisateur. L'utilisation de certaines analogies sont ainsi particulièrement lourdes (seins de l'amante = seins de la mère pour prendre un exemple). De plus Noe, sans doute soucieux que son projet ne soit pas trop hermétique pour le spectateur, se fend d'une longue scène explicative où un personnage nous offre un résumé profil bac du Livre des morts tibétains puis pous annonce le programme des deux heures à venir, ce qui semble en contradiction avec son ambition. Cela dit, par ses qualités et expérimentations formelles, par sa démarche artistique cohérente propre au cinéma de Noe, par l'honnêteté du cinéaste qui a développé ce film pendant près de 20 ans et y a injecté toutes ses obsessions, Enter The Void mérite d'être vu.
Chef d'œuvre qui ma vraiment perturber par cette histoire troublante . C'est filmer d'une façon unique qui est niquel . Un des meilleurs films de 2010.