Derniers Avis : Enter the Void - Page 18

Quel ennui ... hoou ca bouge partout, hoou ya des images psychotropesques, je plane man !
Le film ne doit pas etre pour moi, il faut dire que les merdes chimiques que semblent s'administrer (en payant j'imagine des fortunes) les gens qui ont fait ce film ne m'intéressent pas.
Au delà d'une indéniable maitrise technique, j'admets 1 "étoile", un vide scénaristique accablant, une philosophie au rabais, des longueurs d'un ennui profond et un vide effarant.
Un symptome de l'epoque ou la forme l'emporte sur le fond inexistant. Effectivement je suis bien entré dans "the void"...

un voyage très spécial au coeur d'un Tokyo sous acide avec un Gaspar Noe qui utilise les lumières de facon exceptionnelle, sa réalisation est maitrisée et la 1ere partie m'a vraiment plu! la seconde par contre est un peu trop longue et moins interessante.
La caméra tourne dans tous les sens et suit l'esprit d'oscar dans une ville très colorée! a voir car ce genre de film change de tout ce que le cinéma a l'habitude de faire

Pour ma part chef d' œuvre ultime enter the void est un voyage sous amphétamine .une incroyable reflection sur la vie après la mort et de plus un révolution technique

Une vision de la mort sous extasy très singulière et assez éffrayante. C'est rassurant de voir qu'il y a encore des réalisateurs capables de proposer des films aussi peu conformistes. C'est très déroutant au début mais passé la première demi-heure et la mort d'Oscar ç'est plus abordable et on découvre avec lui son passé son présent et le futur... tout ça entremelé biensur pour corser le tout !

Gaspard Noé revient dynamiter à grand coups de pieds le cinéma français!!!Après ses deux chefs d'oeuvres que sont Seul contre tous et Irreversible, Enter the void vient compléter ce trip-tique d'une magnifique façon. Mise en scène exceptionnelle avec sa caméra virevoltante suivant l'ame égarée de ce jeune paumé dans un Tokyo coloré et sous acide, ce bad trip se révéle moins choquant et moins violent que prévu. On connait la chanson avec Noe on en sort certes admiratif mais la répétition de quelques scènes rappelant Blueberry et la lenteur met un frein à ma satisfaction d'ensemble. Reste une oeuvre originale qui marquera encore une date dans le cinéma.

Enter the void n'est pas un simple film , il est surtout une expérience cinématographique! C'est magnifiquemet filmé , c'est un expérience sous acide complétement folle et tres bien maitrisée! Le film est long mais il en vaut la pene! Les plans sont fabuleux , les acteurs très bons et on est fasciné par le monde de gaspar noe !

Non mais cela mérite pas plus d'une étoile, la méthode Gaspard noe c'est faire n'importe quoi, et cela donne du n'importe quoi (oui citation empreinté a un mec qui lui avoue faire n'importe quoi). Looooonnnng a en mourir, chiant, bref sans aucun intérêt. Enfin bref c'est comme irréversible c'est a éviter a part si vous êtes snob, dans ce cas il est fait pour vous ("Regarde sa façon de filmer sa montre sn envie de joue avec la sensibilité et fais ressortir la noirceur de l'homme, c'est pur déranger et blablabla...").

L'histoire d'une âme en peine qui peine et cède au vague à l'âme.

Ce film est un chef d'œuvre cinéphilique purement contemporain et peu importe ce que l'on peut en penser ou la manière de l'aborder. Comme tous les produits non formatés, il peut irriter ou choquer les beaufs de base, et d'après les forums nombreux sont ceux qui quittent la salle. Pour les critiques laïques à priori réfractaires au sujet comme votre serviteur, l'intention et la réalisation sont tellement sincères et maîtrisés que le combat reste inutile.

Car me montrer le cheminement d'une âme à laquelle je ne crois pas pendant 2h40 et réussir à me scotcher à mon siège est le signe d'une grande réussite.

Bien sûr, si l'on s'en tient aux normes, les défauts seront nombreux. Mais scruter ce film avec cet esprit est une perte de temps et manque de nous faire passer à côté de quelque chose d'énorme. Contrairement à Avatar, c'est dans cet Ovni qu'il faut chercher le futur du cinéma. Une niche pour adulte (ça reste le public le plus large), un traitement jeu vidéo à la première personne du type immersion, la mise en place d'un univers bien plus mystérieux que Pandora, la vie après la mort et une rigueur, une exigence envers le spectateur qui donne beaucoup de plaisir à ceux qui rentre dans la ronde. Le tout enveloppé d'une réalisation artistique ultra violente et ultra contemporaine bien loin des aventures des schtroumphs de l'espace.

Même si j'avais aimé "Irréversible", j'allais vers ce nouveau Gaspar à reculons, et je remercie Martine Aubry d'avoir inventé les RTT car je n'aurais pas programmé 2h40 d'exigence et de prise de conscience en soirée.

C'est plus léger que son précédent film et donc bien plus digeste. Indispensable.

Sur ce qui me posait le plus de questions vu que je n'y connais rien en bouddhismeries, Ma Monika m'a confirmé que la fin n'est ni transgressive ni cynique. Ce serait le choix de la majorité des âmes qui cherchent un havre de paix dans un monde qui n'en proposera jamais. Je dis tout ça pour ceux qui veulent y croire, moi je suis heureusement athé, agnostique sinon existentialiste.

je n'avais pas réussi à regarder irreversible jusqu'au bout,
celui là non plus. pourtant les 10 premières minutes étaient intéressantes

Énorme, comme un trip, avec presque autant de force qu'un trip.
Doit être vu par quiconque se réclame cinéphile.

Bouzi Bouzouf est étendu sur le sol crasseux d'un étroit cabinet de toilettes. Sa vue s'estompe à mesure que sa respiration se raréfie, mais il peut encore voir ses mains recouvertes de sang, son sang, qui s'échappe en quantité par la large fente s'ouvrant au milieu de son thorax. Les doigts ensanglantés s'effacent peu à peu de son champ visuel pour laisser place à une mosaïque blanche mouvante, dont la contemplation s'avère reposante. La mosaïque disparaît à son tour et Bouzi Bouzouf retrouve le cabinet de toilettes pour se soulever irrésistiblement alors que son corps demeure toujours immobile. Le voilà à présent en train de flotter à quelques mètres au-dessus de son cadavre et de la petite mare écarlate. Puis il se met à bouger, lestement, léger comme une bulle de savon, traversant les murs et les obstacles qui se dressent sur son chemin aérien. Il aperçoit, dans une ruelle, une femme marchant d'un pas alerte tout en jetant fréquemment des regards inquiets derrière elle. Voilà la connasse qui l'a buté. Elle l'avait contacté par mail pour le complimenter sur sa prose, et lui avait donné rendez-vous un soir dans un bar peu fréquenté. Persuadé d'avoir affaire à une nympho cherchant à se faire baiser, Bouzi Bouzouf avait accouru et, après une rapide conversation, avait emmené la fille dans les toilettes, situées l'étage. Il pensait qu'il allait lui mettre son membre dans la bouche ; elle avait été plus rapide en lui mettant un couteau de boucher dans le coeur. Et pendant que la vie l'abandonnait, il émettait l'hypothèse qu'elle devait être une lectrice de Studio Ciné Live ne jurant que par le cinéma français, qui avait sûrement vu rouge à la lecture de son article sur « La Comtesse » de Julie Delpy. Mais Bouzi sait comment se venger : il va entrer dans le vagin de la fille pendant que son bonhomme la pénétrera, et là, il prendra possession du spermatozoïde vainqueur pour se réincarner dans son enfant. Un enfant qui va lui pourrir l'existence, à cette grosse conne...

Un film ? Oui. De l'art ? Oui. Ceci devrai être diffusé en boucle à la Fiac. Plus sérieusement, Gaspard Noé est un grand malade ! Et j'adore ! Il n'y a que lui et vraiment que lui pour faire un film aussi magnifique, trash sans entrer dans le gore et déstabilisant à un point qu'on y pense encore trois jours après l'avoir vu. Notre cerveau est mis à rude épreuve pendant la diffusion.
"Seul contre tous" reste pour moi au dessus, et irreversible un peu en dessous. J'ai eu la chance de rencontrer ce génie juste devant un salle de cinéma diffusant son film, une photo avec lui était obligatoire ! Continuez à nous retourner les tripes Mr Noé !

Ce film est un trip délirant, par les couleurs notamment, on est transporter au lointain puis ensuite rattraper par des flashbacks qui sont chocs, qui d' une brutalité qui nous ramène a la réalité mais on est vite réexpédier dans ce monde hallucinant. Ajoutons que le film s'étire parfois en longueur, et en lenteur avec la répétition de certains flashbacks pas nécessairement utiles, mais ce film reste tout de même très fort. C'est une claque qui nous emporte très loin. Un très beau travail présenter ici par G. Noé.

Alors comment décrire ce film ... déjà il faudrais que ce soit un film je le vois plus comme un voyage une expérience unique auquel soit on ressort marqué ou on ressort déçu d'avoir donné de 2h de son temps !! Moi je suis comme Bayrou je suis au centre j'ai d'un coté été émerveillé par la réalisation le mélange des couleurs c'est un vrai trip on a vraiment l'impression de plané et d'un autre coté je me suis ennuyé par moment dût a un rythme parfois lent une histoire un peu maigre ! C'est un véritable ovni ce film et il a les mérite de proposer une expérience unique c'est un vrai défi et rien que pour ça il mérite largement la moyenne !!

experimental pour le moins! le film est une claque visuelle et sonore ! le sujet est traité ( comme d'habitude par Mr NOE ) de façon très crue et très réaliste. C'est très crédible!( il faut par contre adhérer un minimum au postulat de départ sur la destination de l'âme etcetera et moi je suis un garçon très ouvert!)
c 'est pas un film pour se divertir c est clair ! c'est une expérience ! il y a des longueurs hallucinatoires, des sursauts brutaux des dérives psychédéliques de la violence du sexe, pratiquement pas d' histoire, ça peut être insupportable pour certains, ennuyeux pour d'autres, mais l'oeuvre fait vraiment avancer le cinéma et doit être vu par quiconque aime le 7 em art. La fin douce et rédemptrice tranche avec le reste .... ce cinglé de Gaspard aime aussi montrer de belle chose, comme pour nous récompenser d' avoir supporté tout ça! de la même manière que dans Irreversible! Bref un grand film