Derniers Avis : Enter the Void - Page 11

Un film totalement dénué de rythme, et long... trop long. Le concept de nous montrer la vie tumultueuse d'Oscar à travers son regard, et ce au moment de sa mort - pour la grande partie du film - pourrait être intéressant, il se révèle pourtant d'un ennui mortel. Les transitions de scènes montrant le déplacement aérien de l'âme d'Oscar d'un lieu à un autre est sont loin d'être judicieuses. Comme description des scènes hallucinatoires, on a le droit à des mouvements de spirales psychédéliques interminables, des floutages inutiles, des lumières colorées agressives clignotantes... Des scènes de sexe à outrance à la limite du porno qui n'ont aucun intérêt... Finalement dans ce film qui se veut sortir de l'ordinaire, tout n'est qu'ennui et obscénité.

Une oeuvre ouverte d'esprit et tres intelligente traitant du Bardo Thodol (Livre Tibétains des Morts). j avais été stupéfait de la qualité de ce film ! j 'ai même pris le dvd :)

La première demi-heure est vraiment très bonne, j'aime beaucoup la manière dont c'est filmé, le réalisme des dialogues, la lumières etc .. puis c'est rapidement la catastrophe, on s'intéresse à la vie de ce garçon mais Noé nous le rend mal. La dernière demi-heure est assez chiante. Film regardable ceci-dit mais qui s'étend en longueur et qui raconte pas grand chose au final ... décevant.

ENTER...

Huit ans après Irréversible, Gaspar Noé revient avec un nouveau film qui va faire parler de lui. Bien moins violent que son ainé mais tout aussi trash. Ce projet psychédélique que Noé à mis beaucoup de temps à achever peut enfin être vu... et le résultat s'annonce très psychédélique aussi...

Oscar et sa sœur Linda habitent depuis peu à Tokyo. Oscar survit de petits deals de drogue alors que Linda est stripteaseuse dans une boite de nuit. Un soir, lors d'une descente de police, Oscar est touché par une balle. Tandis qu'il agonise, son esprit, fidèle à la promesse faite à sa sœur de ne jamais l'abandonner, refuse de quitter le monde des vivants. Son esprit erre alors dans la ville et ses visions deviennent de plus en plus chaotiques et cauchemardesques. Passé, présent et futur se mélangent dans un maelstrom hallucinatoire.

Lancement du film... Dès le générique, on sait ce qui nous attend, on sait que c'est du Gaspar Noé tout nouveau.

Autant vous prévenir maintenant : le film n'est pas un film. C'est du cinéma expérimental pour tenter un nouveau genre, pour ouvrir de nouveaux horizons. C'est pour cela que le scénario du film est très léger : On suit le passage à l'au-delà d'Oscar tout en racontant son histoire.

Côté mise en scène, il y'a beaucoup à dire. Le film possède une vision à la première personne mais qui n'est pas similaire à d'autre film du genre tel Cloverfield par exemple.
Puis lorsque l'histoire d'Oscar est raconté, le film repasse à la troisième personne mais dans le dos du protagoniste, un moyen pour montrer que son identité est en train de se reconstruire ou de se perdre dans le Vide.
Le film est très coloré aussi et on découvre un Tokyo comme si nous étions sous LSD ou DMT. Cependant, épiléptique s'abstenir parce que les flash sont omniprésent dans cet histoire.

Par contre, le film est trash : spoiler: Un accident horriblement réaliste, un avortement et une petite bagarre
rendent le tout assez spécial...

Bref, je pourrais dire que ce film est un Chef d'oeuvre mais énorme défaut selon moi : Gaspar Noé à voulu trop en faire dans la fin de l'histoire et je trouve la fin assez longue et inintéréssante.
spoiler: La scène du Love Hotel est trop longue, on sait qu'il faut un peu d'érotisme mais voilà c'est long. Mention spécial à la scène des spermatozoides à la fin qui est vraiment inutile


J'espère vraiment que d'autre film de ce genre verront le jour, on ressort de ce film, le souffle coupé. Nous avons vu plus que le Vide. Nous avons vu la représentation de l'enfer et du paradis dans ce beau Vide...

Chef d'oeuvre pour les années à venir !

THE VOID...

Le ton est donné dès le générique: Enter the void sera l'expérience hallucinogène ultime ou ne sera pas, le procédé de caméra baladeuse cher à Gaspard Noé depuis Irréversible s'adaptant ici parfaitement à ce genre de trip et encore plus à cette histoire un peu neuneu d'un spectre survolant une mégalopole japonnaise avec ses couleurs nocturnes flashy. Avec une tel parti pris (vue subjective et réminiscences mentales), Noé se débarasse en fait de toute problématique de réalisation (mise en scène, cadrage, montage etc) pour ne garder qu'un long et unique plan en temps réel tirant plus vers le clip psychédélique que vers le cinéma proprement dit. Ainsi le film est très périlleux lorsqu'il se confronte à la niaserie et à la minceur de sa narration mais est assez convaincant lorsqu'il fonce tête baissée dans le délire esthétique pur et dur (la scène finale du love hotel, le trip au DMT (un hommage à la porte de l'univers de 2001: A Space Odyssey?)). De plus, il y a une certaine complaisance chez le réalisateur (c'est pas nouveau) à montrer des images chocs dénuées de sens. Surtout, et c'est ce qui empêche principalement le film d'avoir un minimum de fond sous sa forme scintillante: ce "fantôme" a un regard (le film entier) mais n'a pas de pensée, de jugement sur ce qu'il observe, il laisse alors ce travail au spectateur, travail impossible car il n'y a aucun moyen de s'identifier à un personnage lorsque nous sommes en lieu et place de son cerveau.

Enter the void est un film très conceptuel, inventif, sensorielle, original, difficile d'accès bref on suit le parcours du jeune Oscar un jeune dealer de drogue ( ça ce n'est pas original par-contre) orphelin qui fait venir sa sœur avec qui il entretien une relation fusionnel.

Un de ses copains lui fait découvrir un livre Tibétain qui parle du voyage de l'âme!

Il faut saluer l'audace du réalisateur qui signe un film très spécial qui est fait pour un public averti.

Il a un sens artistique évident c'est un nouveau genre de cinéma qui n'est malheureusement pas assé bien exploiter, du fait du manque de génie du réalisateur peut être?

En effet on est séduit par l'effet "planant" du film remarquer que ça peut être aussi perçue comme un désavantage pour la plupart des gens.

Un film noir psychédélique et hypnotique avec pleins de couleurs et de lumières l'histoire se passe à Tokyo.

C'est passionnant pendant une heure ou on découvre ce nouveau style de narration avec une âme qui flotte dans les airs et observe ce qui se passe chez ses proches, mais voilà Noé à voulu en faire trop.

Beaucoup trop mélodramatiques, beaucoup trop long et répétitif pendant les 45 dernières minutes l'histoire tourne en rond, aucunes nouvelles informations rien de rien Noé souhaite juste réaliser ses fantasmes. Il y met en scène une débauche d'images sexuelle toutes plus chiantes et répétitives les unes que les autres c'est complètement inutile.

Une scène étrange d'un pénis à l'intérieur d'un vagin. Eh Noé ou tu va? Arrête de fumer ça fais déjà une heure que je n'arrive plus à te suivre.

Des images chocs, je dirai même cauchemardesque. Des images d'accidents terriblement réalistes qui reviennent plusieurs fois dans le film, des images d'un avortement complètement gerbant.

La fin se fait ardemment désirée et çe n'est qu'au bout de 2h30! qu'on voit enfin le générique.
Pour résumer, la mise en scène est intéressante, mais le film n'est qu'une coquille vide.

Visuellement léché, je n'ai toutefois pas adhéré à l'expérience. C'est prétentieux, complaisant et par moment ça ne ressemble à rien. Pourtant le concept est plutôt bon mais est exploité de façon racoleuse et finalement assez indigeste... On peut aimer le genre. Moi, pas.

"Ma vie est ffffff...outue !!!". Comment un jeune dealer va trouver la mort dans les chiottes d'un bar miteux de Tokyo, et le trip psychique qui s'ensuit, tantôt voyage spirituel dans la réalité, tantôt errance à travers les souvenirs les plus marquants de sa vie. Le réalisateur d"Irréversible" livre ici l'exemple parfait du film dont le résultat, malgré un savoir-faire technique et narratif évident, n'atteint que rarement l'ambition. On est tout d'abord séduits par l'oeuvre en tant qu'expérience : les brouillards sonores, les silences qui s'éternisent, les successions d'angles de vue improbables et de mouvements de caméra hallucinants et hallucinés - signes d'une inventivité visuelle parfois agaçante mais qui a le mérite d'être jusqu'au-boutiste - constituent une atmosphère psychédélique, calmement barrée. Pendant un moment, la forme, truffée d'idées, suffit à épater le spectateur, jusqu'à ce qu'il réalise (ou pas) que le fond est nettement plus repoussant. Comment pourrait-on qualifier le film au-delà de son ambiance et son traitement atypiques ? Je ne sais pas, moi... Faussement métaphysique, par ce bluff presque indécent qui consiste à vouloir rendre profonde une histoire si antipathique ? Bêtement provocateur, pour ce côté glauque excessivement valorisé ? Puérilement prétentieux, notamment dans un dernier tiers handicapé d'une lourdeur narrative à faire s'endormir un hyperactif sous amphètes ? Oui, tout cela me paraît juste. Et que dire de ces dialogues balourds récités (oui, récités) sans enthousiasme par des comédiens à demi convaincants ? Pas le chef d'oeuvre dont certains parlent, pas le navet dont d'autres parlent, mais plutôt un exercice de style qui a ses qualités et ses défauts, ce drame fantastique hors du commun est une semi-réussite (ou un semi-échec, ça dépend des jours) sur laquelle il est intéressant de s'attarder, pour la simple et bonne raison qu"Enter the void" ne ressemble à aucun autre film. Oui, ça mérite clairement le détour, mais on doit s'éclater bien plus en étant défoncé.

Trip visuel, trip sensoriel, délire psychédélique... Gaspard Noé nous emporte dans une expérience assez marginale, loin d’être déplaisante. J’avais apprécié son effrayant « irréversible » ; celui-ci est aussi surprenant. Cette vision subjective ne m’a pas du tout frustré, du tout irrité, au contraire, c’était même agréable de survoler les scènes. Cela donnait une certaine légèreté. Je flottais tout comme Oscar. Et pourtant le sujet glauque, dramatique n’avait rien de léger. Justement, la marginalité de ce film, le génie artistique de Gaspard Noé, c’est cette vision subjective et elle est d’autant plus justifiée que la mort et la possible réincarnation s’y prêtent à merveille.

Tout d'abord impressionné par la virtuosité de la caméra dans un Tokyo fluorescent et électromagnétique, en vue subjective, on se laisse prendre tout en s'interrogeant sur le but. Une odyssée qui s'inspire d'un des livres des morts des tibétains, qui suit l'errance de l’âme suite au décès du protagoniste. Là où on accroche moins se sont les thématiques, enfance-mort-sexe-drogue-mort abordées qui ne permet pas toujours au spectateur de s'identifier et de profiter de ce voyage un peut trop long et pourtant ultravisuel.

Enter the Void est au-delà de l'expérience, un OVNI comme le dit si bien Noé lui-même. Inspiré par le Livre tibétain des morts et reprenant le concept qu'une fois mort, l'esprit voyage pendant plusieurs jours avant de se réincarner. L'histoire commence à la mort d'Oscar, où plus précisément avec le voyage astral d'Oscar. Un voyage en deux étapes, la première où l'on voit notre héros retracer les moments clés de sa vie (mort de ses parents, promesse faite à sa sœur, séparation...), étape qui nous permet de mieux comprendre le protagoniste et de mieux y accrocher. La seconde étape est celle où l'on suit son esprit errer sur Terre, on s'aperçoit de l'importance qu'il vouait à sa sœur, leur relation passionnée et ambigüe, on s'aperçoit de ceux qu'il laisse derrière lui. L'histoire prend fin lors de la renaissance, la boucle est bouclée !
Film hypnotique, psychédélique ô possible, rondement bien mené malgré quelque longueur évidente. Pour ma part, j'étais captivé par l'écran, par ses successions d'images, ce défilé d'idée. Niveau mise en scène, obligé de mentionner le boulot du machiniste qui fait quand même un boulot de dingue, déjà le film est entièrement tourné en caméra subjective et je vous parle même pas de certains travellings...
J'ai vraiment beaucoup aimé, Gaspar Noé ne fait pas que brasser du vent, il peut faire de bonne chose, la preuve en est ! Sinon, je trouve quand même la seconde partie assez inconfortable pour le spectateur, esthétiquement parlant, cette vue du haut, comme un esprit en lévitation, est légèrement troublante et fatigante.
A part ça, je trouve que c'est un pari audacieux et réussi, qui nous arrache avec force de notre canapé pour un sympathique et déroutant voyage méditatif !

Alors il était une fois un réalisateur qui pensait que les trips qu'il tapait après s'être piqué les veines du cul étaient suffisant pour faire un bon métrage.

Hélas, un film n'étant pas seulement une succession de plans empilés les uns après les autres, son projet, bien qu'ayant été concrétisé, échoua!

Il y avait pourtant mis de la bonne volonté le type.

Mis des effets spéciaux dans tous les sens (au propre comme au figuré) et sélectionné les ingrédients qui font généralement recette quand on a pas grand chose à dire (du cul, du sexe et de la baise gratos)
Mais rien n'y fit, son truc ne s'avéra être qu'un étron sordide à peine rehaussée par quelques idées de mise en scène assez marrante.

Pire encore!

Non seulement il n'avait rien à dire ( en même temps, la vie d'un dealer rêvant secrètement de se farcir sa strip teaseuse de soeur ne doit pas intéresser grand monde à part les dealeurs rêvant secrètement de se taper leurs strip teaseuses de soeurs sans doute!!) mais il se sentit tout de même obligé de nous expliquer pendant les 40 premières minutes ce qui allait se passer de peur que les gens ne le comprennent pas (bon alors tu vois, en fait la mort c'est le trip de junkie ultime qui te permet de mater les autres pendant qu'ils baisent, comme ça quand tu verras la lumière jaune, ça voudra dire que tu pourras entrer dans l'utérus de la meuf pour voir le zboub du mec qui la prend t'éjaculer en plein dessus!!).

Et il avait raison de nous expliquer cela le type, parce que si on avait pas su qu'on allait se taper une prouesse technique permettant d'explorer une merde pendant 2h40, pas sûr qu'on aurait eu le courage d'aller jusqu'au bout de l'expérience !

Vu les bonnes critiques que j'ai pu lire soit je n'ai rien compris soit il faut être complètement décalqué pour regarder se genre de film. Qui vous donne un mal de crâne incroyable. À oublier très vite....

Je m'attendais à mieux, film un peu en longueur, mais plutôt beau visuellement.

Cela aurait pu être tellement mieux sans tous ces passages psychédéliques et autres mouvements de caméras interminables qui foutent la gerbe, n'en finissent pas, et qui cumulés doivent durer une bonne heure sur les 2H30 du film... Dommage !