Dans une version longue d'une durée de 3 heures, il a suffit des 40 dernières minutes des plus intéressantes pour retranscrire l’épopée romanesque légendaire d’Homère. Passons Achille et son très intime cousin au visage juvénile Patrocle, citons le prince Paris qui vola le cœur de la reine Spartiate, belle Hélène pour l'emmener vers sa cité natale, la forteresse troyenne, florissante et mythique provoquant rage et jalousie de la part du voisin grec ancien. Guerre, désolation et tant de sang versé liés aux intrigues politiques d'abord et les histoires de cœur après. L'héritage de la culture et coutume religieuse, mortuaire de la Grèce antique, une influence de civilisation hellénique pour la région d'Asie mineure, la fatalité dans l'âme chez ces héros tragiques grecs assaisonnés à la sauce américaine n'y croyons plus à leur prestige prodigieux, les dieux de pierre K.O par les ravages de la guerre. Le défaut du mythe de Troie fut sa bienveillance confronté à son ennemi, des guerriers sanguinaires et tyrans despotes ainsi décrite dans cette semi-fiction comme des salopards, je prends le parti pris pour une fois. Ce n'est pas une fin en soi d’être la proie aux saccages et pillages, c’est le début pour l'exode dans la reconstruction d'ailleurs.