Alien : Romulus – Quand les Xénomorphes Te Refont Respirer par les Poumons
Franchement, on n’y croyait plus. Après des années à voir les Aliens traîner dans des films douteux comme un vieux punk dans une boîte de nuit branchée, il fallait un miracle. Et ce miracle, il s’appelle Fede Álvarez, le gars qui avait déjà prouvé qu’il savait faire flipper avec Evil Dead. Ici, il prend les xénomorphes, les dépoussière, et les balance dans un film qui te cloue au fauteuil. C’est simple, Alien : Romulus, c’est Fortnite pour les gamins et Dark Souls pour les puristes : brutal, efficace, sans pitié.
Alors, on flippe toujours quand on voit un casting de jeunes. Hollywood a l’habitude de nous balancer des ados insipides juste bons à hurler avant de se faire éclater. Mais ici, surprise, les gosses sont crédibles, le décor est glauque à souhait, et l’androïde, joué par un David Jonsson magistral, est la cerise sur le gâteau. Imagine C-3PO qui aurait maté trop de Black Mirror. Entre froideur mécanique et petites fulgurances d’humanité, ce mec te fout mal à l’aise comme il faut.
La station spatiale où se passe l’histoire, c’est pas un vaisseau clean comme dans Star Wars. Non, ici, c’est une mine abandonnée, crasseuse, et tellement confinée que tu sens presque l’odeur de la sueur et du métal rouillé à travers l’écran. Un endroit parfait pour creuser des tombes… et surtout les leurs. Álvarez filme chaque couloir comme un piège, chaque ombre comme une menace. À ce niveau, la station, c’est presque un personnage à part entière.
Alors là, on entre dans le vif du sujet. Les xénomorphes n’ont jamais été aussi flippants. Les Facehuggers te sautent à la gueule comme des abonnés Orange qui viennent pour ton modem. Les xénomorphes eux-mêmes sont des machines à tuer qui ne te laissent aucun répit. Et Fede Álvarez te balance ça avec un rythme de fou furieux : une goutte d’acide ici, un compte à rebours là, et BAM, une scène en apesanteur qui te fait regretter de ne pas avoir renouvelé ton assurance-vie.
Bon, soyons honnêtes, le dernier acte divise. Fede tente de proposer une nouvelle direction à la saga, et disons-le, c’est moins marquant que le reste. Ça rappelle un peu ce moment dans Game of Thrones où tu te demandes pourquoi ils ont laissé une tasse Starbucks sur la table : ça sort du flow. Mais même là, il trouve le moyen de rattraper les choses avec des confrontations qui te font suer comme une partie en ranked sur League of Legends. Respect.
Avec Alien : Romulus, Fede Álvarez rend enfin justice à la franchise. Un film nerveux, terrifiant, et visuellement sublime, qui redonne ses lettres de noblesse aux xénomorphes tout en prouvant que l’horreur peut encore te faire hurler. Si tu veux passer deux heures scotché à ton siège à prier pour que l’acide ne traverse pas l’écran, c’est le film qu’il te faut. Et on espère que ce n’est que le début. Parce que putain, les Aliens sont enfin de retour.
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