Trop fier de son pitch, qui tient tout entier dans son titre, "Sage-homme" peine à proposer autre chose qu'une anecdote agrémentée d'un peu de social et de féminisme. Parce qu'une fois qu'on a bien souri de ce jeune de banlieue intégrant l'école de sage-femmes à contrecoeur... bah les scénaristes sont bien obligées de tricoter autre chose pour atteindre une durée de long métrage (même si on se serait bien contentés du format court ici!). Va donc pour une belle louche de féminisme convenu, c'est tendance et ça passe bien. Et on ajoute un peu de social sur les difficultés liées au système de santé et à l'épuisement de toute une profession (tout le monde le sait alors on s'économise l'argumentation!). Passée donc la fraicheur et la fantaisie du pitch de départ, le film s'enterre dans un récit convenu, sans intérêt, ni surprises... se prenant même un peu trop au sérieux après avoir épuisé toute sa légèreté. La conclusion bâclée achèvera de nous convaincre de la platitude d'un film qui n'aura même pas su nous émouvoir. Anecdotique!
Un très beau film qui nous émeut beaucoup et met en lumière ce métier indispensable dans sa dureté et ses règles. L'approche d'un homme qui l'exerce à contre-coeur ajoute un plus non négligeable. Viard et Boomer forment un duo parfait. Je ne m'attendais à un récit aussi fort. A voir !
oui... mais presque non. Melvin Bommer, je n'arrive pas à le retirer de ma mémoire en Joeystarr. Même s'il faut reconnaitre qu'il joue parfaitement bien mais le role n'est pas vraiment crédible. Reste Karin Viard qui fait ce qu'elle peut et le reste basta. Un petit film à regarder en famille un samedi après midi de pluie.
C’est une bonne surprise. L’intrigue, plutôt classique dans son approche, est bien’ amenée. La mise en scène est efficace. Le casting avec son duo principal est de qualité. Des moments avec de belles touches d’humour et de drame. C’est un bon film à voir.
Faire un film sur le métier de sage-femme, l’un des rares voire le seul métier que la langue de Molière n'a pas masculinisé, est en soi intéressant de prime abord. À noter d’ailleurs que ce titre de « Sage-homme » est donc un clin d’œil amusant puisque cette dénomination n’existe pas dans le dictionnaire. Et on sent clairement que Jennifer Devoldere a préféré le réalisme à la gaudriole et les bonnes ondes à l’excès de sérieux. Le film prend par-là même la forme d’une chronique sympathique sur le sujet plutôt que de choisir la direction de la comédie bien franchouillarde ou du drame social sur le manque de moyens et la dure vie de ces femmes (et hommes donc). Des personnes essentielles puisqu’elles aident les femmes à donner la vie à une bonne partie des enfants de la planète. Mais ce n’est pas pour autant que le long-métrage ne décroche pas quelques sourires francs lors de petites répliques amusantes ou de situations jamais forcées qui le sont tout autant. Ni qu’il évite certains aspects plus dramatiques au détour de quelques séquences fortes ou par le profil et la trajectoire de ses deux personnages principaux. Lui par son passé familial et elle par son statut professionnel et sa santé. Les deux sont joués par un duo de comédiens qui fait pour beaucoup dans le charme du long-métrage. La révélation Melvin Boomer, très à l’aise dans le rôle principal, d’un côté et l’incontournable et toujours impeccable Karin Viard dans le rôle de sa référente et future amie de l’autre.
Très documenté et cherchant la véracité (notamment dans les accouchements) à chacun de ses développements, le scénario de ce long-métrage agréable demeure pourtant sans grande surprise. Le déroulement est classique avec un problème qui amène un jeune homme dans un univers qui n’est pas le sien, pour lequel il n’a aucune empathie puis qui va le bousculer dans ses préjugés jusqu’à l’adopter. Pour l’originalité on repassera... Mais malgré ce schéma narratif prévisible et commun à tant d’autres œuvres, cela fonctionne et on embarque. Et même si la comparaison avec d’autres films en milieu hospitalier ne joue pas en sa faveur (on pense à l’immense « La Fracture » ou à certains films de Thomas Lilti), « Sage homme » reste tout à fait recommandable. On a en revanche plus de mal avec la mise en scène purement illustrative de Devoldere qui ne cherche jamais à rendre son film digne d’un long-métrage de cinéma. En effet, tout cela a tous les atours d’un banal téléfilm de chaîne hertzienne et c’est tout de même dommage même si le sujet ne se prête pas à des embardées formelles folles. C’est donc un film sympathique qui a le mérite de nous faire découvrir une profession méconnue mais qui manque de mordant visuel et de surprises.
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Le film est certes un peu calibré dans sa trame narrative. Mais cet académisme est au service du sujet, au travers de la présence de cet homme dans une des professions les plus féminisées. Bien interprété par ailleurs. Belle œuvre, intéressante et utile
Très bon film, très bons acteurs et belle histoire. Le film est parfois drôle, parfois touchant et parfois triste ce qui le rend accrochant du début à la fin
Un récit d'apprentissage au scénario prévisible mais divertissant, touchant et instructif, qui nous immerge dans un métier essentiel et difficile grâce au duo attachant Karine Viard/Melvin Boomer. 2,75
Ce film est une claque. J'ai voulu le regarder en me disant "ça va être un bon film pour la soirée mais sans plus". Et bien ce film c'est tellement plus ! Il est tellement réaliste ! Les acteurs sont formidables, ce duo est exceptionnel, émouvant, touchant... Les scènes sont très justes et très réelles. On se sent immergé dans ce service de maternité, on a l'impression d'être leur collègue, d'accompagner les couples avec eux. C'est magnifique, c'est une belle leçon de vie. Tout se rapproche de la realité : le travail de l'accouchement, les conditions de l'hôpital public, l'ambiance entre collègues... Merci à Karine Viard et Melvin Boomer pour cette claque ❤️.
Un film sans grande surprise, on comprend rapidement où l on va et par où on va passer. Le côté maître apprenti fonctionne bien et l on en profite pour en apprendre plus sur une profession rarement mise en valeur. Dans le premier rôle Melvin Boomer est une belle découverte alors qu à l inverse j ai trouvé Karin Viard étonnamment fausse dans plusieurs scènes. Un film qui n est jamais mauvais mais qui s avère bien trop sage et balisé pour me laisser une vraie trace.
J'ai peu d'appétence pour les comédies françaises modernes, qu'elles racontent les états d'âme des bobos urbains qui se sont cassés un ongle ou qu'elles mettent en scène des beaufs banlieusards ou ruraux amateurs de gauloiserie et de mains aux fesses. Ce que j'apprécie avant tout, ce sont les comédies sociales, les feel-good movies qui vous font croire de manière un peu artificielle qu'il y a du bon dans cette société (là, j’ai perdu mes illusions). « Sage-Homme » est donc un feel-good movie dont la trame est archi-connue : un jeune padawan qui fait ses premiers pas dans la vraie vie, la vie active, et qui tombe sur un mentor exceptionnellement humain (joué ici par la toujours formidable Karin Viard). Beaucoup de tendresse, beaucoup de douceur, aucun jugement, pas de caricature outrancière. J'ai passé un bon moment à savourer les situations cocasses que traverse le jeune Melvin Boomer dans un milieu purement féminin. L'histoire aurait pu se dérouler dans une cuisine de restaurant, mais ici le sage-femme nettoie des bassins de sang et d'urine. Un film simple et plaisant. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).