Prey – Le Retour du Prédateur qui Sachet de Thérit
Enfin un film qui fait du Predator un chasseur digne de ce nom, et pas une blague de comptoir façon AVP: Requiem. Ici, on le balance trois siècles en arrière, dans les grandes plaines américaines, et ça marche du tonnerre. L’idée de le faire affronter des Comanches au lieu de mercenaires sous stéroïdes est brillante. Ça redonne du sens à la saga : la chasse, la vraie, avec des arcs, des tomahawks et du sang. Pas de fusils d’assaut, pas de grenades, juste des humains ingénieux contre un alien qui collectionne les crânes comme des fans collectionnent des figurines Funko Pop.
Amber Midthunder, c’est la révélation. Elle incarne Naru, une guerrière Comanche qui en impose sans en faire des caisses. Pas besoin de discours féministes lourdingues pour prouver sa force : elle te montre qu’avec un tomahawk et du bon sens, tu peux éclater un Predator. Elle est crédible, charismatique et loin des clichés habituels. À côté d’elle, même Schwarzenegger aurait mis une peau de bête pour se planquer dans la forêt.
Prey joue à fond la carte de la chaîne alimentaire, et c’est jouissif. On passe des lapins aux loups, des bisons aux hommes, pour finir avec le Predator qui fout tout le monde d’accord : c’est lui le roi du barbecue. Les scènes de chasse sont nerveuses, inventives, et parfois même poétiques. On retrouve enfin cette tension qui te colle à ton siège, comme dans le premier film. Ça tranche, ça hurle, et ça saigne – tout ce qu’on veut d’un Predator.
Dan Trachtenberg, c’est le mec qui a transformé un placard en thriller haletant avec 10 Cloverfield Lane. Ici, il te fait voyager dans des paysages naturels sublimes qui servent de terrain de chasse idéal. Les scènes d’action sont lisibles, tendues, et la photographie est soignée. Franchement, ça aurait mérité une sortie au cinéma. Disney+, c’est sympa, mais ce genre de film, c’est fait pour être vu sur un écran géant, avec du pop-corn et des enceintes qui te font trembler les poils.
Le Predator de Prey n’a rien perdu de sa badassitude. Il est plus primal, moins sophistiqué que ses prédécesseurs, mais toujours aussi flippant. Son arsenal est simple mais efficace, et sa présence impose le respect. Quand il débarque, tu sais que ça va mal finir pour quelqu’un. Et pourtant, il n’éclipse jamais l’héroïne : le face-à-face final est épique, tendu, et parfaitement orchestré.
Prey, c’est le retour aux sources qu’on attendait depuis des années. Pas besoin de fioritures, juste une chasse intense, des personnages solides et une ambiance qui te colle des frissons. Amber Midthunder est impeccable, le Predator retrouve sa gloire, et Trachtenberg prouve qu’il a tout compris à ce qui fait le sel de la saga. Bref, un carton. Et la prochaine fois, mettez-moi ça sur grand écran, bande de radins !
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