Gros emballement pour cette relance de la franchise Predator par Disney+! La proposition est effectivement très honorable, présentant un contexte historique intéressant et original, mais accumulant des facilités et empruntant des raccourcis qui nuisent à la crédibilité de l'ensemble. Au final, le film se révèle divertissant, parfois efficace, mais souvent léger, presque naïf. La caution Disney, sans doute.
Ce film est celui dont la saga Predator avait besoin pour redresser la saga ! Après un premier film intouchable et un 2ème film appréciable mais sans plus... sans parler de ses déchets d'autres films qui osent prendre le nom de "Predator". Ce film explorant spoiler: l'arrivée d'un Predator chez un peuple indigène , ce film ne peut pas être détesté parce qu'il serait soi-disant woke ! C'est tout simplement malhonnête de dire ça, sexiste, débile et franchement pas du tout enrichissant ! C'est la pépite de la saga (la pépite, pas l'intouchable !). C'est juste fun et c'est ça qu'on veut ! C'est un film comme Prey dont Terminator a besoin ! Franchement... pépite !
uand on est fan d un personnage, on a souvent hate de retrouver ce dernier dans un nouveau film. Ici Predator dans Prey. Super ! Ce film est visiblement une prequelle et non un reboot.... Mais je me méfies car seul spoiler: le pistolet signé « Raphaël Adolini 1715 » fait le lien - avec le P2 , tout est possible en fait (d ailleurs certaines interviews indiquaient que ce n'etait pas une prequelle) Mais bon passons ce détail.
Moi, j'ai aimé sans plus et ne le regarderais pas une deuxième fois ( à la différence des premiers) Le film m'a paru terriblement long à regarder pourtant il ne dure que 1h30 (passons les 9 minutes de générique). On a une trop longue intro sur le village de l'heroine... et contrairement à d'autres commentairs, cela n'apporte rien. On a bien compris que le statut de la femme n'est pas au même niveau que celui de l'homme à cette époque. D'ailleurs c'est illogique, d'un côté on fait comprendre à l'heroine qu'elle ne peut être un bon chasseur, par contre elle a tout l'equipement d'un homme... Au contraire, l'introduction du Pretador est rapide. On n'a pas d'effet de surprise pour un spectateur novice. Le pire pour moi, c'est la fragilité du Predator qui à la base est quasi invulnérable. C'est quoi cette accoutrement? Prédator fait son indien, c'est illogique par rapport aux autres épisodes. Comment un alien peut t'il devenir hi-tech en deux cent ans alors que dans ce film il arrive bien dans un vaisseau ... donc il est déja très moderne. Son costume aurait du être le même que dans les autres. Va t il se travestir en egyptien s'il arrive dans ce pays quelques siècles avant ? A côté, au niveau visuel, les animaux sont mal faits, le lion et l'ours sont horribles. Seul le chien le loup et le lapin sont bien fait... oui cela doit être des vrais en fait. Côté ridicule, l'heroine qui devient proche d'un super heroine avec son tomahawk volant ... Le pîre c'est bien la fin du combat, personnellement j'ai pas compris.
Petite note historique : Dénoncer la chasse aux bisons est louable. La scene qu on voit dans le film est vrai. Le problème est que si le film se passe bien début 1719, elle est anochronique Les chasses aux bisons sont d'abord celles du fait des amerindiens et ensuite dans les années 1800 des colons.
PREY (2022) : Année 1719, une jeune Comanche, Naru, prouvera aux hommes de sa tribu qu'elle aussi sera capable de chasser. Cette passionnée de la traque se transformera petit à petit en une redoutable guerrière. Un retour dans le passé avec un predator muni d'armes futuristes face à des armes primitives. Sauf que... ici l'agilité et l'intelligence mèneront la valse des combats et n'hésiteront pas à faire de l'ombre à cette artillerie venue de l'espace. On plongera alors dans une ambiance aux couleurs grisâtres parsemée de silences couverts de sons naturels. De jolis paysages pour le plaisir des yeux où le tempo musical sera toujours bien adapté aux situations d'affrontement. L'actrice Amber Midthunder dans le rôle de Naru, par sa ténacité à ne rien lâcher, apportera une bonne énergie à cette histoire. Un cadre identique au film "The Revenant", sans machos, sans comiques, mais tout de même assez sanguinolent. Un excellent film d'action.
Films qui se regarde, sans plus. Si vous êtes un fan de la saga Predator je vous le déconseille, vous allez être grandement déçu.e.s voire même choqué.e.s. Cependant si vous aimez les films d’action juste pour passer la soirée car vous n’aviez rien de mieux à faire, alors vous pouvez le regarder.
Par contre attention, film woke… les femmes c’est les meilleures et les garçons c’est les méchants misogynes sexistes patriarcaux… insupportable cette mode, cela dessert totalement la cause.
Si il ne réinvente pas le genre, Prey n'en demeure pas moins un bon film à découvrir pour son ambiance " époque colons - indiens". Seule originalité, ce contexte intrigue et on se laisse embarquer par le film. Les effets spéciaux sont assez moyens par contre et le jeu d'acteur minimaliste. A voir une fois en sachant qu'il ne laissera pas un souvenir impérissable
Un Disney Super Woke bien sûr : la très gentille petite comanche experte dans le lancer du tomahawk ( la hache, pas le missile de croisière) et experte en pharmacologie botanique( une de ses plantes empêche ses infrarouges de parvenir à la créature !!!!! Fallait l’inventer ça ! ), les très méchants trappeurs blancs : laids, sales et stupides et très justement exterminés !!! Les combats de nuit (trop de scènes nocturnes) et la Créature semi-visible : circulez, il n’y a rien à voir ! Les images animales de synthèse très approximatives : on est loin de celles des Jurassic Park ! Les Comanches : un camp scout en moins bien ! On est malheureusement à des années lumières du Predator avec Schwarzy… …
Alors je ne vais pas y aller par 4 chemins : Ce PREY dont je n'attendais rien, est tout simplement le meilleur PREDATOR depuis celui de 1987. Enfin un Predator digne de ce nom, digne de celui avec Schwarzie.
L'idée de transposer l'action dans le passé (18ième siècle) est intéressante et la mise en scène exploite avec maestria cette idée de base. L'actrice jouant la jeune Indienne est convaincante et très charismatique. Un duel épique entre deux êtres animés de la même volonté guerrière : une Indienne voulant prouver sa valeur et un jeune Predator venu lui aussi avec l'envie de convaincre son clan. L'affrontement entre "la technologie de pointe" et les "armes primitives combinées avec une grande connaissance de la nature" est clairement un des points forts de ce film.
Les nombreuses séquences de triperie sont savoureuses. La photographie, le jeux de lumière et la bande son efficaces. De nombreux clins d’œils sont fait aux 2 premiers films mais en ne tombant jamais dans le "fan service" stupide.
Une étoile en moins pour les deux choses qui me paraissent vraiment le plus improbable (en dehors du Predator lui même bien sûr) : - Les Comanches et les hommes blancs se comprennent et parlent tous les 2 la même langue (Euh non... ça je ne pense pas. Pas à cette époque en tout cas) - Le style de combats de Naru est trop "martial", trop "moderne", trop chorégraphié à la sauce "Hong Kong" que pour être plausible...
Pour le reste, si vous êtes fan du chasseur invisible, je vous recommande ce film !
C’est sans savoir ce que ça raconte que je lance le visionnage de cette production Disney/Fox pas vraiment pour les gosses. Tout ce que je sais, c’est que j’avais bien aimé le précédent film de Trachtenberg, 10 Cloverfield Lane qui était un genre de préquel caché de Cloverfield. Tiens tiens …
On est au XVIIIe siècle dans le nouveau monde, probablement dans l’actuel État du Kansas. Les States n’existent pas encore et la terre appartient à ceux qui y vivent. On y fait la connaissance de la jeune Naru et de sa tribu comanche. Naru se sent chasseuse, bien que ce soit une fonction masculine. Un jour, alors qu’elle traque le cerf, elle tombe sur ce qui semble être un monstre ou un animal inconnu, probablement un prédateur. Les deux prédateurs vont se chasser mutuellement.
Franchement, du fait de mon ignorance de départ, j’ai mis un moment à comprendre qui était ce personnage mystérieux. Et j’avoue que les indices disséminés peu à peu participent au mystère et donc au suspens. En clair, il vaut mieux ne pas en savoir trop. Au delà de la thématique de la proie et du chasseur, du rapport entre le dominant et le dominé, somme toute classique dans son ambiguïté, la première réussite majeure tient au contexte dans lequel se déroule l’histoire. On a peu l’occasion de voir une intrigue fantastique se déroulant dans cette époque et encore moins dans ce contexte culturel. Même si tout ça ne sent pas vraiment l’authenticité, ça donne l’impression d’un animé Disney qu’on aurait plongé dans un baquet de sang frais. C’est un sacré contraste. L’irruption de trappeurs francophones rajoute au réalisme et enrichi l’imaginaire créé. On pourra du coup regretter les choix linguistiques, et chacun sait que c’est ma petite marotte. La langue comanche est saupoudrée pour donner une couleur locale mais rien de plus et c’est fort fort dommage car on ne comprend pas bien comment tout ce monde là pourrait se retrouver à parler anglais dans une tribu des grandes plaines en 1719. J’imagine qu’il ne faut pas heurter les oreilles si fragiles des tenants des langues coloniales, même en 2022. Pour ce qui est du français des trappeurs, pas sûr que les acteurs soient francophones mais on pourra malgré tout leur trouver un accent québecois bienvenu. Mais tout ça est peut-être anecdotique au regard du plaisir qu’on éprouve devant ce thriller efficace, parfois effrayant, souvent tendu, très souvent esthétiquement beau. On se laisse embarquer par l’ambiance autant que par les enjeux.
En bref, on tient là un projet original qui a le mérite de renouveler le genre à la marge, de proposer son lot de surprises et d’offrir un spectacle de qualité. Bonne pioche donc.
Bof. Encore un de ces films ou l'heroine est une femme forte (elle fait frele et pourtant arrive a tuer 4 type armee facilement), ou les hommes sont tous incompetent et ou les hommes blancs sont forcement mauvais. Ca devient fatiguant cette forme de narration. Si on met ca de cote le film n'a vraiment rien d'extraordinaire si ce n'est quelques sequences d'actions plutot sympa.
Loin des errances dans lesquelles s’étaient abîmées les derniers opus mettant en scène le slasher intergalactique le plus efficace de ces 50 dernières années, le long-métrage de Dan Trachtenberg nous ramène aux origines de la franchise pour notre plus grand plaisir. Alors, certes, tout n’est pas parfait, les plus pointilleux d’entre nous (dont je ne m’exclus pas), pourront toujours arguer un relatif illogisme dans la continuité chronologique des multiples œuvres précédentes, notamment au vu des différentes technologies utilisées par notre chasseur, ou encore une totale méconnaissance géographique du territoire comanche, qu’importe, le plaisir est là, et la créature trimballe toujours sa gueule de "porte-bonheur" (dixit Schwarzy), tuant, décapitant, éviscérant, moult animaux sauvages, indigènes et autres trappeurs ayant le malheur de se trouver sur son chemin initiatique. Pour une fois qu’une plateforme de distribution (en l’occurrence, la souris aux grandes oreilles) redonne ses lettres de noblesse à une œuvre qui faute d’avoir été choyée par des réalisateurs dignes de ce nom était tombée dans le grand-guignol de mauvais goût, il serait déplacé de bouder notre plaisir… en espérant que cet essai réussi ne reste pas juste un one-shot.
Préparer le pop-corn ! Un bon film sans prise de tête. C'est bien filmé, il y règne une certaine atmosphère prenante et l'actrice est sympa et fait le job. On passe un bon moment.
Points Forts les prises de vue magnifiques Predator mis à jour un autre point de vue trés interessant l'époque amérindien magnifique
Points Faibles L'actrice pas crédible du tout , non seulement elle ne fait pas indienne en plus elle est nulle La touche féministe très ressentie, imposante et très lourde qui gâche complètement le film Le dénouement de l'histoire platonique et très prévisible