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Pierre C
51 abonnés
54 critiques
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0,5
Publiée le 18 septembre 2024
Ce film, malgré des intentions louables, échoue à transmettre les émotions qu'il souhaite explorer. Les scènes s'étirent dans une lenteur pesante, créant une distance avec le spectateur plutôt que de l'immerger. Les moments censés être intenses restent plats, et les personnages peinent à susciter de l’empathie. La réalisation, bien que soignée, manque de dynamisme, ce qui accentue le sentiment de monotonie. Les acteurs semblent retenus, leurs performances ne parvenant jamais à toucher véritablement. En fin de compte, le film devient ennuyeux et laisse indifférent.
1988 : un homme âgé, simple et efficace agit et trie ses documents le regard innocent et sombre .
1938 : Prague et le même homme ,plus jeune, qui tente de faire sortir des enfants juste après l' annexion des Sudètes par le troisième Reich des Bons Aryens, race des seigneurs selon le délire contagieux des trois H. notamment ( Hitler, Himmer, Hesse etc..).
Les justes, connus ou inconnus , ont mis en harmonie leurs éthiques de conviction avec leurs actes concrets pour autrui en danger où que cela soit , jadis et ici et maintenant.
Ce film , conventionnellement filmé , est tiré de l' histoire réelle d' un anglais qui sauva 669 enfants à Prague en 1938 / 1939 avec d ' autres bienveillantes personnes humaines qui ont agit face à la lourde et horrible nuit nazie ............
Ce jour , il y a juste 80 ans on voyait" l' affiche rouge " sur les murs en France ...." Ils étaient vingt et trois étrangers ..et nos frères pourtant ..." et enfin cet arménien citoyen de la liberté et son épouse et ses compagnons résistants entrent au Panthéon !
Il faur lire le texte de Louis Aragon mis en musique et chanté par Léo Ferré au sujet du groupe Manouchian évidemment mais aussi la version chantée par Feu Chatterton également).
Se souvenir pour faire taire en soi et en nous et ailleurs " la bête immonde" ............
Mélinée et Missak Manouchian et ses compagnons sont inoubliables par leur courage et leur volonté tranquille !
Beaucoup de personnes ont fait , font et feront des actes concrets pour sauver des vies!
Oui.. le silence des pantoufles est aussi alarmant que le bruit des bottes ou les slogans assassins car les mots tuent aussi !
Vigilance !
Lucidité !
Écoutez " Nuit et Brouillard" de Jean Ferrat par exemple et " L ' affiche rouge" de Léo Ferré et récemment celle de Feu Chatterton et méditons ces mots...........
Respect et admiration aux citoyens éveillés comme Nicholas Winton évidemment!
J'ai adorée, ayant déjà vu certaines images sur les réseaux sociaux , de voir l'adaptation en film et mêler ça à des chiffres réels était vraiment interessant.
Un film très émouvant sur l'arrivée d'enfants réfugiés tchèques au début de la seconde guerre mondiale. J'ai aimé ce couple discret très anglais. J'ai aimé voir reconstitué le pourquoi de ce sauvetage et l’organisation familiale mise en place. J'ai eu de la peine pour cet homme distant qui ne veut pas se laisser envahir par ses émotions et qui garde la blessure du dernier train. J'ai aimé que ces événements raisonnent avec les violences contre les réfugiés en Angleterre quand débute le film.
Si le film resté académique dans sa forme, il possède toutefois un souffle dramatique qui emporte l’adhésion et l’émotion. La performance d’Anthony Hopkins y est pour beaucoup, montrant une fois de plus son génie. Le sujet est passionnant et d’une brûlante actualité, ce qui renforce la portée du récit.
Film prenant et très émotif, on ne ressort pas sans se questionné sur le sens de notre vie. L'histoire de la vie de Nicholas Winton est vraiment belle et donné à ses enfants qui vivait la mort nous émeu vraiment. Merci Jérémie et Arnaud pour cette belle proposition à Sainté
j'avais peur d'un film chiant qui force la larme et qui se sert du contexte historique pour macher le travail de l'émotion, quand un film sort trop tot en dvd ce n'est jamais bon signe… il faut arrêter de faire des films sur 39 45 pitié on en peut plus, il y a des déjà des bouquins ! Les anglais sont des génies : à chaque fois qu'ils font un film ils arrivent à le rendre soporifique et indigeste.
Je ne connaissais pas du tout cette histoire et je dois avouer que ce film m'a ému aux larmes. Les acteurs sont juste excellents, Anthony Hopkins est incroyable. Un bon scénario sans longueur, dedans du début à la fin. Je ne peux que vous le recommander.
Le superbe casting et la réalisation parfaite rendent un hommage mérité à une démarche humanitaire incroyable dans une époque tellement compliquée. La musique et les plans serrés prennent aux tripes. Sortez les mouchoirs pour la dernière demi-heure. Une franche réussite. Une histoire incroyable. Des héros, des vrais. Pas ceux en plastique qui reçoivent la légion d'honneur chaque année à l'Elysée.
Peu connu dans nos contrées, Nicholas Winston est pourtant considéré en République Tchèque et au Royaume-Uni comme un héros. S'il est resté discret à propos des centaines d'enfants tchécoslovaques qu'il a sauvé en les convoyant au Royaume-Uni par train entre 1938 et 1939, son histoire a été révélée en fanfare lors d'une émission de TV de la BBC dans les années 80. Et on peut se dire qu'elle demeure toujours d'actualité (l'Histoire se répète !). D'une part, il est difficile de ne pas penser aux millions de réfugiés ukrainiens fuyant l'invasion russe. D'autre part, les réticences des Britanniques à octroyer des visas en masse évoquent furieusement les sentiments profondément anti-immigration qui résonnent au Royaume-Uni de puis le Brexit... Politique mise à part, que vaut le film ? "One Life" est typiquement ce qu'on peut appeler un drame académique. Une mise en scène propre mais sans aucune prise de risque. Un jeu d'acteur convaincant (merci Anthony Hopkins !) mais sans grande originalité. Quelques beaux moments d'émotions (dont la reconstitution de l'émission de la BBC), mais attendus. Et beaucoup de dialogues et de choses racontées, davantage que montrées. Je regrette par ailleurs que le récit se focalise autant sur la période moderne, et ce passé qui ressort chez Nicholas Winston alors qu'il s'apprête à être grand-père. On voit finalement peu la période 1938/1939, et dans ce qui est montré on ne révèle presque rien sur les transports et la logistique. On ne saura pas vraiment d'où viennent les fonds, expédiés en un dialogue. Ni comment les visas britanniques ont pu être validés par la Gestapo. Ni les détails pratiques d'un voyage de 2 jours à travers une Europe au bord de la Guerre. Dommage, car cela aurait apporté de la tension, de l'enjeu. Néanmoins cela s'explique par le fait que le film est basé exclusivement sur les récits de Nicholas Winston, ses associés étant décédés avant que l'histoire ne devienne connue. Et si l'homme a initié le sauvetage, il n'a en réalité passé que 3 semaines à Prague, chapeautant le reste depuis Londres. D'où, j'imagine, des zones d'ombres sur certaines détails. "One Life" se laisse néanmoins suivre avec émotion, et demeure un hommage bienvenu. Mais on est très loin d'un "Schindler's List" en termes d'impact. Il faut dire aussi que c'est le premier film de son réalisateur...