À l'aube de la guerre naissante, en 1938, un jeune londonien, Nicholas Winton, se rend à Prague. Il devait, y rester une semaine, il y restera bien plus.
De fait, là-bas, il est bouleversé par le sort des enfants dans les camps de réfugiés. Il décide, alors, que bien plus que les réfugiés, ce sont eux qu'il faut sauver.
Il crée avec des amis sur place un comité, recense et photographie les enfants. Puis, il rentre à Londres pour alerter sur la situation dramatique, sensibiliser le peuple, trouver des familles d'accueil, lever des fonds et organiser les premiers convois.
Il est déterminé et pressé comme s'il pressentait l'urgence de la situation. Dans cette quête contre le temps, il sera épaulé par sa mère et son ami, Martin.
Resté humble toute sa vie sur sa participation dans la guerre dans laquelle il a fait preuve de courage, de bravoure, d'abnégation, il n'en gardera pas moins des souvenirs et de la nostalgie.
Ce n'est que des années plus tard alors que sa femme le presse à faire du tri, à se séparer de ses archives, mais aussi à se délester un peu de se passé pesant, qu'il se décidera à montrer le scrapbook créé à l'époque. Son histoire va toucher et elle sera dévoilée lors d'une émission télévisée populaire. Émission lors de laquelle il retrouvera la plupart des enfants sauvés.
Mes sentiments :
Un film bouleversant et poignant. J'ai beaucoup aimé l'alternance entre le présent et le passé. D'ailleurs, le personnage principal pour le présent est incarné par Anthony Hopkins qui l'interprète formidablement. Je reste toujours admirative devant ces hommes et femmes de l'ombre dévoués pour une cause comme celle-ci, qui ont suivi leur coeur, ont bravé.
Comme quoi même en plein chaos et horreur, il existe de l'humanité et de l'espoir ✨.
Enfin, comme c'est souvent le cas avec ce genre de film, je me suis interrogée : "Qu'aurais-je fait si j'étais née en 1917 ?"