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Aloïs Frezac
11 critiques
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4,5
Publiée le 1 septembre 2024
J'ai adorée, ayant déjà vu certaines images sur les réseaux sociaux , de voir l'adaptation en film et mêler ça à des chiffres réels était vraiment interessant.
Un film très émouvant sur l'arrivée d'enfants réfugiés tchèques au début de la seconde guerre mondiale. J'ai aimé ce couple discret très anglais. J'ai aimé voir reconstitué le pourquoi de ce sauvetage et l’organisation familiale mise en place. J'ai eu de la peine pour cet homme distant qui ne veut pas se laisser envahir par ses émotions et qui garde la blessure du dernier train. J'ai aimé que ces événements raisonnent avec les violences contre les réfugiés en Angleterre quand débute le film.
Si le film resté académique dans sa forme, il possède toutefois un souffle dramatique qui emporte l’adhésion et l’émotion. La performance d’Anthony Hopkins y est pour beaucoup, montrant une fois de plus son génie. Le sujet est passionnant et d’une brûlante actualité, ce qui renforce la portée du récit.
Film prenant et très émotif, on ne ressort pas sans se questionné sur le sens de notre vie. L'histoire de la vie de Nicholas Winton est vraiment belle et donné à ses enfants qui vivait la mort nous émeu vraiment. Merci Jérémie et Arnaud pour cette belle proposition à Sainté
j'avais peur d'un film chiant qui force la larme et qui se sert du contexte historique pour macher le travail de l'émotion, quand un film sort trop tot en dvd ce n'est jamais bon signe… il faut arrêter de faire des films sur 39 45 pitié on en peut plus, il y a des déjà des bouquins ! Les anglais sont des génies : à chaque fois qu'ils font un film ils arrivent à le rendre soporifique et indigeste.
Je ne connaissais pas du tout cette histoire et je dois avouer que ce film m'a ému aux larmes. Les acteurs sont juste excellents, Anthony Hopkins est incroyable. Un bon scénario sans longueur, dedans du début à la fin. Je ne peux que vous le recommander.
Le superbe casting et la réalisation parfaite rendent un hommage mérité à une démarche humanitaire incroyable dans une époque tellement compliquée. La musique et les plans serrés prennent aux tripes. Sortez les mouchoirs pour la dernière demi-heure. Une franche réussite. Une histoire incroyable. Des héros, des vrais. Pas ceux en plastique qui reçoivent la légion d'honneur chaque année à l'Elysée.
Peu connu dans nos contrées, Nicholas Winston est pourtant considéré en République Tchèque et au Royaume-Uni comme un héros. S'il est resté discret à propos des centaines d'enfants tchécoslovaques qu'il a sauvé en les convoyant au Royaume-Uni par train entre 1938 et 1939, son histoire a été révélée en fanfare lors d'une émission de TV de la BBC dans les années 80. Et on peut se dire qu'elle demeure toujours d'actualité (l'Histoire se répète !). D'une part, il est difficile de ne pas penser aux millions de réfugiés ukrainiens fuyant l'invasion russe. D'autre part, les réticences des Britanniques à octroyer des visas en masse évoquent furieusement les sentiments profondément anti-immigration qui résonnent au Royaume-Uni de puis le Brexit... Politique mise à part, que vaut le film ? "One Life" est typiquement ce qu'on peut appeler un drame académique. Une mise en scène propre mais sans aucune prise de risque. Un jeu d'acteur convaincant (merci Anthony Hopkins !) mais sans grande originalité. Quelques beaux moments d'émotions (dont la reconstitution de l'émission de la BBC), mais attendus. Et beaucoup de dialogues et de choses racontées, davantage que montrées. Je regrette par ailleurs que le récit se focalise autant sur la période moderne, et ce passé qui ressort chez Nicholas Winston alors qu'il s'apprête à être grand-père. On voit finalement peu la période 1938/1939, et dans ce qui est montré on ne révèle presque rien sur les transports et la logistique. On ne saura pas vraiment d'où viennent les fonds, expédiés en un dialogue. Ni comment les visas britanniques ont pu être validés par la Gestapo. Ni les détails pratiques d'un voyage de 2 jours à travers une Europe au bord de la Guerre. Dommage, car cela aurait apporté de la tension, de l'enjeu. Néanmoins cela s'explique par le fait que le film est basé exclusivement sur les récits de Nicholas Winston, ses associés étant décédés avant que l'histoire ne devienne connue. Et si l'homme a initié le sauvetage, il n'a en réalité passé que 3 semaines à Prague, chapeautant le reste depuis Londres. D'où, j'imagine, des zones d'ombres sur certaines détails. "One Life" se laisse néanmoins suivre avec émotion, et demeure un hommage bienvenu. Mais on est très loin d'un "Schindler's List" en termes d'impact. Il faut dire aussi que c'est le premier film de son réalisateur...
Pourriez-vous vous séparer de vos enfants, sans certitude de les revoir, pour les protéger ? Telle est une des questions poignantes brillamment posée par ce film bouleversant. Dans la droite lignée de La Liste de Schindler, Une vie relate avec une grande justesse l'action héroïque lancée par Nicolas Winton, un personnage hors du commun incarné par un Anthony Hopkins magistrale.
On évoque bien évidemment Spielberg et sa fameuse liste. Sur le fond, pourquoi pas. Des centaines de gens sauvés des camps de concentration par la volonté de quelques individus seulement. Sur la forme il en va tout autrement. Barbara Winton la fille du héros malgré relate par le détail tout l’engagement nécessaire à une telle aventure. Celle d’un banquier Nicholas Winton, et de toute une équipe qu’il a fallu structurer pour mener à bien l’opération , de la découverte de l’ampleur du nombre de réfugiés , à l’obtention de visas britanniques pour des enfants obligatoirement arrachés à leurs familles, mais sauvés d’une mort certaine. Faire des choix, les acheminer et convaincre encore et toujours de renouveler l’opération. Les bons sentiments, jamais forcés, l’émotion à fleur de peau jusqu’alors contenue explose dans cette mise en scène plutôt classique de la notoriété contrariée pour un vieux monsieur qui voulait simplement laisser une empreinte, un témoignage, un souvenir. Anthony Hopkins maîtrise totalement son personnage. Johnny Flynn réussit la gageure de l’incarner dans sa période active. Helena Bonham Carter, la mère du héros joue bien la même partition . AVIS BONUS Rencontres avec Anthony Hopkins, Helena Bonham Carter, et le témoignage de quelques enfants sauvés par Winton. Toujours intéressant Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Très classique dans sa forme, Une Vie émeut dans ces derniers instants avec des rencontres d'évidence attendues. Anthony Hopkins, même sans un mot, d'un seul regard dans la découverte des individus qui l'entourent, est saisissant de verité. La transformation de Johnny Flynn et son interprétation font un lien important entre deux périodes, mais Une Vie restera assez anecdotique face à l'histoire évoquée.