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Albert
9 abonnés
346 critiques
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0,5
Publiée le 26 juillet 2024
j'avais peur d'un film chiant qui force la larme et qui se sert du contexte historique pour macher le travail de l'émotion, quand un film sort trop tot en dvd ce n'est jamais bon signe… il faut arrêter de faire des films sur 39 45 pitié on en peut plus, il y a des déjà des bouquins ! Les anglais sont des génies : à chaque fois qu'ils font un film ils arrivent à le rendre soporifique et indigeste.
Je ne connaissais pas du tout cette histoire et je dois avouer que ce film m'a ému aux larmes. Les acteurs sont juste excellents, Anthony Hopkins est incroyable. Un bon scénario sans longueur, dedans du début à la fin. Je ne peux que vous le recommander.
Le superbe casting et la réalisation parfaite rendent un hommage mérité à une démarche humanitaire incroyable dans une époque tellement compliquée. La musique et les plans serrés prennent aux tripes. Sortez les mouchoirs pour la dernière demi-heure. Une franche réussite. Une histoire incroyable. Des héros, des vrais. Pas ceux en plastique qui reçoivent la légion d'honneur chaque année à l'Elysée.
Peu connu dans nos contrées, Nicholas Winston est pourtant considéré en République Tchèque et au Royaume-Uni comme un héros. S'il est resté discret à propos des centaines d'enfants tchécoslovaques qu'il a sauvé en les convoyant au Royaume-Uni par train entre 1938 et 1939, son histoire a été révélée en fanfare lors d'une émission de TV de la BBC dans les années 80. Et on peut se dire qu'elle demeure toujours d'actualité (l'Histoire se répète !). D'une part, il est difficile de ne pas penser aux millions de réfugiés ukrainiens fuyant l'invasion russe. D'autre part, les réticences des Britanniques à octroyer des visas en masse évoquent furieusement les sentiments profondément anti-immigration qui résonnent au Royaume-Uni de puis le Brexit... Politique mise à part, que vaut le film ? "One Life" est typiquement ce qu'on peut appeler un drame académique. Une mise en scène propre mais sans aucune prise de risque. Un jeu d'acteur convaincant (merci Anthony Hopkins !) mais sans grande originalité. Quelques beaux moments d'émotions (dont la reconstitution de l'émission de la BBC), mais attendus. Et beaucoup de dialogues et de choses racontées, davantage que montrées. Je regrette par ailleurs que le récit se focalise autant sur la période moderne, et ce passé qui ressort chez Nicholas Winston alors qu'il s'apprête à être grand-père. On voit finalement peu la période 1938/1939, et dans ce qui est montré on ne révèle presque rien sur les transports et la logistique. On ne saura pas vraiment d'où viennent les fonds, expédiés en un dialogue. Ni comment les visas britanniques ont pu être validés par la Gestapo. Ni les détails pratiques d'un voyage de 2 jours à travers une Europe au bord de la Guerre. Dommage, car cela aurait apporté de la tension, de l'enjeu. Néanmoins cela s'explique par le fait que le film est basé exclusivement sur les récits de Nicholas Winston, ses associés étant décédés avant que l'histoire ne devienne connue. Et si l'homme a initié le sauvetage, il n'a en réalité passé que 3 semaines à Prague, chapeautant le reste depuis Londres. D'où, j'imagine, des zones d'ombres sur certaines détails. "One Life" se laisse néanmoins suivre avec émotion, et demeure un hommage bienvenu. Mais on est très loin d'un "Schindler's List" en termes d'impact. Il faut dire aussi que c'est le premier film de son réalisateur...
Pourriez-vous vous séparer de vos enfants, sans certitude de les revoir, pour les protéger ? Telle est une des questions poignantes brillamment posée par ce film bouleversant. Dans la droite lignée de La Liste de Schindler, Une vie relate avec une grande justesse l'action héroïque lancée par Nicolas Winton, un personnage hors du commun incarné par un Anthony Hopkins magistrale.
On évoque bien évidemment Spielberg et sa fameuse liste. Sur le fond, pourquoi pas. Des centaines de gens sauvés des camps de concentration par la volonté de quelques individus seulement. Sur la forme il en va tout autrement. Barbara Winton la fille du héros malgré relate par le détail tout l’engagement nécessaire à une telle aventure. Celle d’un banquier Nicholas Winton, et de toute une équipe qu’il a fallu structurer pour mener à bien l’opération , de la découverte de l’ampleur du nombre de réfugiés , à l’obtention de visas britanniques pour des enfants obligatoirement arrachés à leurs familles, mais sauvés d’une mort certaine. Faire des choix, les acheminer et convaincre encore et toujours de renouveler l’opération. Les bons sentiments, jamais forcés, l’émotion à fleur de peau jusqu’alors contenue explose dans cette mise en scène plutôt classique de la notoriété contrariée pour un vieux monsieur qui voulait simplement laisser une empreinte, un témoignage, un souvenir. Anthony Hopkins maîtrise totalement son personnage. Johnny Flynn réussit la gageure de l’incarner dans sa période active. Helena Bonham Carter, la mère du héros joue bien la même partition . AVIS BONUS Rencontres avec Anthony Hopkins, Helena Bonham Carter, et le témoignage de quelques enfants sauvés par Winton. Toujours intéressant Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Très classique dans sa forme, Une Vie émeut dans ces derniers instants avec des rencontres d'évidence attendues. Anthony Hopkins, même sans un mot, d'un seul regard dans la découverte des individus qui l'entourent, est saisissant de verité. La transformation de Johnny Flynn et son interprétation font un lien important entre deux périodes, mais Une Vie restera assez anecdotique face à l'histoire évoquée.
"L’abnégation de soi n’est-elle pas le geste le plus humain dans les heures sombres ? Si James Hawes ne la met pas entièrement en application dans son premier long-métrage, préférant s’arrêter aux standards du biopic académique, Une Vie met en lumière cette prouesse à travers ses personnages engagés. L’exercice commémoratif, niais et fiévreux par instant, n’a pas l’ambition de dépasser les modèles qui l’ont précédé, ce qui en fait un objet d’étude sans transcendance ni émotion. Reste que « l’histoire vraie » et méconnue de celui que l’on surnomme le Schindler britannique vaut bien un coup d’œil dans le rétroviseur."
"Il existe un avant et un après. Il est facile de s’imaginer le pont qui relie les deux périodes clés dans la vie de Nicholas Winton. Tiraillé entre trop et tout vouloir raconter, Hawes opte pour une narration en flashback, quitte à en diluer l’intensité dramatique. Il n’évite pas non plus les écueils qui font d’Une Vie un florilège de séquences remplies de bonne volonté et de discours pompeux sur la condition humaine. Elles témoignent pourtant d’une bonne documentation, là encore, pas assez mise en valeur. Le déroulement du sauvetage est rapidement esquissé dans un montage clipesque, anéantissant pour de bon toute forme de tension qu’on aurait pu générer. Et ce n’est pas la musique de Volker Bertelmann qui aidera le film à se défaire du pathos."
"Si on reste convaincu que le projet est une nécessité, afin de diffuser des valeurs solidaires dont l’humanité peut encore douter aujourd’hui, Une Vie reste en creux du portrait de Nicholas Winton, en nous refusant l’accès aux mêmes quais où les sentiments d’incertitude, de frustration, d’injustice et d’apaisement se sont intimement mêlés. Dommage que cette honorable leçon d’histoire ne soit pas toujours à l’image d’un homme dont la modestie contrariée l’a élevé au rang de guide spirituel pour les générations à venir."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Merveilleux film à voir ne serait-ce que pour voir encore à l'oeuvre un pur génie du cinéma. J'ai apprécié le traitement du scénario qui se concentre sur un sujet précis plutôt que de nous ressortir un énième histoire en mode les bons contre les très méchants. Bref, c'est un film en temps de guerre mais pas un film de guerre.
Quel film. Quelle histoire. J'ai été prise aux tripes, j'ai pleuré, et pleuré, et pleuré... Un film superbe qui même si il peut paraître plat et "lent" est porté par la beauté de son intention première: faire vivre cette histoire trop méconnue. Les films sur la guerre, ses méfaits... Nous rappellent tous les jours que la paix est fragile, et qu'il ne faut pas risquer de la perdre. Hopkins nous fait du grand Hopkins, poignant et juste. Un film à voir.
Histoire incroyable, hyper bien réalisé, c’est toujours très compliqué d’adapter un fait d’histoire, aussi fou qui plus est et de réussir à nous immerger totalement dedans et d’être absorbé par le récit sans jamais penser que ça tourne et qu’il y a toute l’équipe autour. Et bien je trouve que là c’est totalement réussi. Bravo.