AlloCiné
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Votre avis sur The Northman ?
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Tragédie, où le destin (wyrd) écrase l'individu sous le poids de la fatalité. Amleth, héros et instrument d'une logique implacable, ne vit que pour rétablir un ordre universel par le sang. À travers lui, Robert Eggers renoue avec les sagas vikings, où l'homme, plus qu'un protagoniste, devient un pion dans une mythologie régie par les dieux et les éléments. L'odyssée vengeresse d'Amleth, malgré sa brutalité, révèle l'absurde de l'existence lorsqu'elle est guidée uniquement par la quête de justice divine.
Le réalisme cru des décors, des rites païens et des costumes ancre l’histoire dans un monde tangible. La photographie, signée Jarin Blaschke, joue avec des teintes froides et terreuses, évoquant un monde primitif où la nature est à la fois belle et impitoyable. Les flammes, omniprésentes, incarnent tour à tour la destruction et la transcendance, amplifiant l'aspect rituel des scènes clés.
Quant au son, les percussions lourdes, les chants gutturaux et les cordes tendues évoquent un monde archaïque où le son est une force brute, presque physique.
Ici, les affrontements ne sont pas de simples scènes d'action. Ils s'apparentent à des rituels sacrés, où chaque coup, chaque cri, est une offrande aux dieux, un moyen d'échapper à la condition humaine en embrassant la mort comme transcendance.
En somme, Eggers compose un opéra barbare, où la beauté mythologique de paysages islandais amplifie l’angoisse et la grandeur d’une époque à jamais perdue.
Le réalisme cru des décors, des rites païens et des costumes ancre l’histoire dans un monde tangible. La photographie, signée Jarin Blaschke, joue avec des teintes froides et terreuses, évoquant un monde primitif où la nature est à la fois belle et impitoyable. Les flammes, omniprésentes, incarnent tour à tour la destruction et la transcendance, amplifiant l'aspect rituel des scènes clés.
Quant au son, les percussions lourdes, les chants gutturaux et les cordes tendues évoquent un monde archaïque où le son est une force brute, presque physique.
Ici, les affrontements ne sont pas de simples scènes d'action. Ils s'apparentent à des rituels sacrés, où chaque coup, chaque cri, est une offrande aux dieux, un moyen d'échapper à la condition humaine en embrassant la mort comme transcendance.
En somme, Eggers compose un opéra barbare, où la beauté mythologique de paysages islandais amplifie l’angoisse et la grandeur d’une époque à jamais perdue.
Une relecture d'Hamlet mais en revenant aux sources du récit de base, alors que le prince islandais Amleth doit fuir son royaume âpres que son oncle Fjolnir ait tué le roi Aurvendil.
Du coup des années plus tard, alors qu'il est devenu un barbare pillant les villages, il se fait passer pour un esclave, destiné a etre acheté par Fjolnir (il revient donc en Islande, alors que son nemesis a perdu la majeure partie de ses terres des mains des Norvegiens).
En rencontrant Olga, une slave, il va fomenter sa vengeance.
Alors direct ce qui est top c'est qu'on embrasse à la fois une certaine realité historique (on est juste avant l'an 900) mais aussi mythologique.
Il y a du Hamlet (donc du Roi Lion, mais surtout du Conan le barbare). Et si les grandes lignes surprennent peu (jusque dans la finalité volcanique), Eggers et son scénariste scandinave insufflent au recit une double lecture sur l'aveuglement au nom de la vengeance, et sur le cercle de la haine
Visuellement (comme d'hab chez Eggers) c'est superbe visuellement, montage ultra maitrisé, precision du cadre, sound design aux ptits oignons
Chaque plan convoque les éléments, le vent, le metal, le feu, le sang (et y a plein de mini plans-séquences très bien amenés et immersifs)
C'est simple on est transporté, et le tout est magnifié par les paysages irlandais (car oui ils ont pas tournés en Islande mais c'est tout comme)
La musique bein on est dans du pur viking avec percussions, chants gutturaux et joyeusetés qui confèrent une fureur ambiante vraiment grisante, qui supportent la stature colossale de Skarsgard (le gars est parfait)
D'ailleurs rien n'est trop explicite pour le néophyte qui saura pas ce que signifie le corbeau, le renard, les nornes, le Valhalla, Helheim, valkyries, Daugr etc
Le reste du cast est également top (Claes Bang juste parfait, tout comme Anya Taylor-Joy ; Björk qui a une seule apparition mais de poids ; Kidman dans un rôle qui surprend en bien, et enfin le duo Ethan Hawke-Willem Dafoe qui cependant est très peu présent).
Un début qui pose efficacement les bases, mais qui auraient gagné a montrer un peu + l'enfance d'Amleth (le film va dans l'excellence qu'a partir du moment où il est adulte pour moi) et jme dis c'est ptet le seul moment où le studio a voulu accélérer le truc, et y a qqes ptits moments de violence hors champ qui enlevent la radicalité de l'entreprise (pareil la Eggers voulait plus de nudité mais le studio a limité cela)
Du coup des années plus tard, alors qu'il est devenu un barbare pillant les villages, il se fait passer pour un esclave, destiné a etre acheté par Fjolnir (il revient donc en Islande, alors que son nemesis a perdu la majeure partie de ses terres des mains des Norvegiens).
En rencontrant Olga, une slave, il va fomenter sa vengeance.
Alors direct ce qui est top c'est qu'on embrasse à la fois une certaine realité historique (on est juste avant l'an 900) mais aussi mythologique.
Il y a du Hamlet (donc du Roi Lion, mais surtout du Conan le barbare). Et si les grandes lignes surprennent peu (jusque dans la finalité volcanique), Eggers et son scénariste scandinave insufflent au recit une double lecture sur l'aveuglement au nom de la vengeance, et sur le cercle de la haine
Visuellement (comme d'hab chez Eggers) c'est superbe visuellement, montage ultra maitrisé, precision du cadre, sound design aux ptits oignons
Chaque plan convoque les éléments, le vent, le metal, le feu, le sang (et y a plein de mini plans-séquences très bien amenés et immersifs)
C'est simple on est transporté, et le tout est magnifié par les paysages irlandais (car oui ils ont pas tournés en Islande mais c'est tout comme)
La musique bein on est dans du pur viking avec percussions, chants gutturaux et joyeusetés qui confèrent une fureur ambiante vraiment grisante, qui supportent la stature colossale de Skarsgard (le gars est parfait)
D'ailleurs rien n'est trop explicite pour le néophyte qui saura pas ce que signifie le corbeau, le renard, les nornes, le Valhalla, Helheim, valkyries, Daugr etc
Le reste du cast est également top (Claes Bang juste parfait, tout comme Anya Taylor-Joy ; Björk qui a une seule apparition mais de poids ; Kidman dans un rôle qui surprend en bien, et enfin le duo Ethan Hawke-Willem Dafoe qui cependant est très peu présent).
Un début qui pose efficacement les bases, mais qui auraient gagné a montrer un peu + l'enfance d'Amleth (le film va dans l'excellence qu'a partir du moment où il est adulte pour moi) et jme dis c'est ptet le seul moment où le studio a voulu accélérer le truc, et y a qqes ptits moments de violence hors champ qui enlevent la radicalité de l'entreprise (pareil la Eggers voulait plus de nudité mais le studio a limité cela)
Film de Viking avec son héros beau gosse hypermusclé , une histoire de vengeance classique et un casting 4 étoiles. Tout est un peu boursouflé mais la reconstitution historique est soignée et la mise en scène généreuse et spectaculaire
Une histoire de vengeance en terre viking: on trépigne!
Ambiance, décors, paysage: du tout bon.
C’est moins bon au niveau du jeu d’acteur du personnage principal j’ai trouvé mais surtout les scènes d’action sont un peu stéréotypées. Dommage car l’ambiance mystique aurait mérité de guider le film + que l’action.
Ambiance, décors, paysage: du tout bon.
C’est moins bon au niveau du jeu d’acteur du personnage principal j’ai trouvé mais surtout les scènes d’action sont un peu stéréotypées. Dommage car l’ambiance mystique aurait mérité de guider le film + que l’action.
Un scénario pour le moins classique mais qui est sublimé par une esthétique sombre et mystique. Un sanguinaire chef d'œuvre qui marque dans la carrière de Robert Eggers un sans faute jusqu'à présent.
Bonjour,
Film onirique et bien filmé.
Anya Taylor-Joy est sublime comme d' habitude.
Amicalement.
Gérard Michel
Film onirique et bien filmé.
Anya Taylor-Joy est sublime comme d' habitude.
Amicalement.
Gérard Michel
Ce film est assez déroutant mais bourré de qualités !
D'abord l'histoire qui est somme toute assez classique (vengeance, infiltration, duel final) ce qui n'est pas un défaut pour moi, mais effectivement, il manque peut-être un petit quelque chose à ce niveau.
Je trouve les décors, les costumes et l'atmosphère incroyable, à rapprocher peut-être, de Godland.
Les thèmes sont à la fois historiques avec une grande incursion dans le mystique. Autant j'ai aimé les premiers moments, et aussi l'Epée du Draugr qui est un bel hommage à Skyrim. Mais tout cela aurait gagné à être un peu plus discret.
Le propos du film est sans doute ce qui est le plus réussi, mais il faut connaitre un peu le travail d'Eggers pour l'apprécier pleinement. En effet il parle surtout de nos mythes et du rapport au folklorisme dans nos peurs (en anglais le genre « Folk horror »). Dans ce film, il parle de la destinée, du libre arbitre. Un thème tout à fait Homérique finalement, tant il pourrait être Achille. Son oncle m’a beaucoup perturbé tant on sent qu’il est « moins pire » que le héros et on se demande si on ne n’est pas trompé de côté … Très réussi de ce côté-là.
Le jeu d’acteur est lié au rythme tant on sent les flottements dans les personnages, Alexander Skarsgård est extraordinaire en guerrier silencieux qui aurait même gagné à moins parler un peu comme Valhalla Rising. Le reste du casting est plus aléatoire.
J'arrive hélas après la bataille sur ce film, mais je voulais quand même en parler. Je suis assez étonné des notes qui sont très tranchées, peut-être que la publicité autour du film a attiré un public qui voulait voir la Série Vikings sur grand écran. Les muscles y sont, la violence également, mais c’est tout est c’est là le pari d’Eggers, qui donne du film de genre avec une belle patte d’auteur.
Une épopée, longue, violente, très belle visuellement et profonde à l'inverse de ce que pourrait espérer un fan de la série Vikings (que j'ai apprécié pour ce qu'elle est).
Ce n’est pas son plus réussi tant j’ai aimé the Witch et the Lighthouse mais quelle allure !
Ma note, entre 3.5 et 4.
D'abord l'histoire qui est somme toute assez classique (vengeance, infiltration, duel final) ce qui n'est pas un défaut pour moi, mais effectivement, il manque peut-être un petit quelque chose à ce niveau.
Je trouve les décors, les costumes et l'atmosphère incroyable, à rapprocher peut-être, de Godland.
Les thèmes sont à la fois historiques avec une grande incursion dans le mystique. Autant j'ai aimé les premiers moments, et aussi l'Epée du Draugr qui est un bel hommage à Skyrim. Mais tout cela aurait gagné à être un peu plus discret.
Le propos du film est sans doute ce qui est le plus réussi, mais il faut connaitre un peu le travail d'Eggers pour l'apprécier pleinement. En effet il parle surtout de nos mythes et du rapport au folklorisme dans nos peurs (en anglais le genre « Folk horror »). Dans ce film, il parle de la destinée, du libre arbitre. Un thème tout à fait Homérique finalement, tant il pourrait être Achille. Son oncle m’a beaucoup perturbé tant on sent qu’il est « moins pire » que le héros et on se demande si on ne n’est pas trompé de côté … Très réussi de ce côté-là.
Le jeu d’acteur est lié au rythme tant on sent les flottements dans les personnages, Alexander Skarsgård est extraordinaire en guerrier silencieux qui aurait même gagné à moins parler un peu comme Valhalla Rising. Le reste du casting est plus aléatoire.
J'arrive hélas après la bataille sur ce film, mais je voulais quand même en parler. Je suis assez étonné des notes qui sont très tranchées, peut-être que la publicité autour du film a attiré un public qui voulait voir la Série Vikings sur grand écran. Les muscles y sont, la violence également, mais c’est tout est c’est là le pari d’Eggers, qui donne du film de genre avec une belle patte d’auteur.
Une épopée, longue, violente, très belle visuellement et profonde à l'inverse de ce que pourrait espérer un fan de la série Vikings (que j'ai apprécié pour ce qu'elle est).
Ce n’est pas son plus réussi tant j’ai aimé the Witch et the Lighthouse mais quelle allure !
Ma note, entre 3.5 et 4.
Une superbe histoire de vengeance dans un univers nordique qui vous fait a la fois transpirer et greloter. Le denouement est ineluctable. Rien a redire c est parfait
Pensant retrouver un peu la série " Vikings " , je me suis lancé dans cette soi-disant grand fresque nordique au grand casting . Et j'ai été bien déçu : le personnage principal est une brute qui ne fait que beugler ( n'est pas Conan qui veut ) , le film est longuet , les dialogues pas terribles et l'histoire peu intéressante . Seule la photographie est bonne . Et pour revenir au casting : je me suis posé une seule question au générique : mais qu'est-ce que Nicole Kidman est venue faire là ?
une catastrophe, complètement ridicule ce film ; j'ai tenu 35 minutes. Quel dommage et quelle déception !!!
« The Northman », malgré son ambition, rencontre plusieurs écueils notables. D'abord, son histoire de vengeance, bien que portée par Alexander Skarsgård et Nicole Kidman, me semble cruellement manquer de nouveauté et de profondeur, se cantonnant à un scénario trop classique. La mise en scène de Robert Eggers, bien qu'esthétiquement saisissante, manque de substance, s'épuisant dans des effets visuels sans véritablement enrichir le récit. Les performances d'acteur sont inégales, certaines scènes souffrant d'un jeu inexpressif qui nuit à l'implication émotionnelle. L'usage de la violence graphique et des éléments fantastiques, bien qu'audacieux, s’avèrent peu pertinents voire complaisants. Le film, dans son ensemble, peine à justifier son coût élevé et sa durée, se révélant être une expérience cinématographique qui, en dépit de ses prétentions artistiques, s'avère souvent creuse et peu convaincante. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Histoire farfelue de vengeance parmi les vikings. Une sorte de tragédie grecque pas grecque. Très bien joué avec effets superbes. Histoire pas mal sautée.
spoiler:
C'est l'histoire du roi lion mais Simba est un viking qui aboie et Nala une sorcière en recherche de personnalité. Timon & Pumba nous manquent.
- Cette critique contient des spoilers -
The Northman aurait pu être fun et violent, ou beau et contemplatif, il préfère être prétentieux et débile. C'est un gâchis à 90M de dollars.
La scène introductive est très représentative de ce qui va suivre: la scène de Mer fait illusion 5secondes, jusqu'aux battements erratiques des corbeaux et l'étrange scintillement filtre instagram de l'écume de vagues. La caméra arrive au somment des remparts d'un château trop design pour être naturel sur un gros plan d'un gamin aux boucles soignées et à la cape pourpre trop neuve. Tout est trop stylisé et manque d'imperfection, de sale, de vrai dans The Northman.
Le début m'a donné l'impression que le réalisateur voulait cocher tous les clichés du bon film de viking : l'île balayée par les vents, le château sombre, le retour de pillage, le roi charismatique, le méchant frère, etc... Les clichés sont légions comme lors de l'attaque du roi où 10 hommes armés laissent s'échapper un gamin, la saisie en plein vol d'une lance renvoyée avec succès vers l'ennemi ou lorsque la discussion entre Amleth & Olga est interrompue juste au bon moment par un garde qui les rabrouent. Les incohérences m'ont aussi sorti de scènes comme le match de knattleikr où l'enchainement d'invraisemblances est presque risible: héros qui révèle à tous ses talents de tueurs (comment après ça, ne peut il pas être immédiatement soupsonné des premiers meurtres ?), gamin qui se précipite comme un débile, brute épaisse qui ne reconnait pas qui est ce nouveau joueur d'un 1m40 et 50kg habillé comme un noble. J'ai aussi beaucoup de mal à croire que le roi est prêt à estropier et sacrifier 7 ou 8 esclaves pour un match de criquet.
Le scenario de revanche est en plus ultra classique et ne procure aucun suspense y compris le "tiwst ending" Nicole Kidman qu'on a vu venir à des kms. Du coup, The Northman semble (et est!) affreusement long, d'abord à causes de ses dialogues (inter)minables et plus encore parce qu'il semble rallongé artificiellement, notre Amleth ayant X fois l'occasion de prendre sa revanche.
J'ai vraiment espéré que le film me surprenne en abandonnant sa vengeance mais non, Hollywood veut son remake viking du duel Anakyn/Obi-Wan éclairé par de la lave en fusion. Pire, au lieu de filmer le dénouement comme une ânerie (l'abandon de sa femme et ses enfants) le réalisateur la glorifie en mettant une larme de fierté dans les yeux d'Amleth et une Olga qui rassure son mari sur le fait qu'ils sont en sécurité...
Je n'ai d'ailleurs pas adhéré aux personnages, notre héro est trop sensible pour jouer une brute qui arrache la carotide de ses ennemis avec les dents et Olga n'a aucune personnalité.
Ca n'empêche qu'il y a des moments sympa comme la transmission halluciné entre Amleth et son père, le look de la sorcière, la collecte de Draugr ou la danse rituelle d'avant bataille. Mais même là le flou entre réalité / fantastique m'a un peu gâché le plaisir car le film nous est vendu comme très précis historiquement.
Au final un film débile, ultra stylisé, superbe visuellement, qui m'aurait probablement beaucoup plût à 18ans.
- Cette critique contient des spoilers -
The Northman aurait pu être fun et violent, ou beau et contemplatif, il préfère être prétentieux et débile. C'est un gâchis à 90M de dollars.
La scène introductive est très représentative de ce qui va suivre: la scène de Mer fait illusion 5secondes, jusqu'aux battements erratiques des corbeaux et l'étrange scintillement filtre instagram de l'écume de vagues. La caméra arrive au somment des remparts d'un château trop design pour être naturel sur un gros plan d'un gamin aux boucles soignées et à la cape pourpre trop neuve. Tout est trop stylisé et manque d'imperfection, de sale, de vrai dans The Northman.
Le début m'a donné l'impression que le réalisateur voulait cocher tous les clichés du bon film de viking : l'île balayée par les vents, le château sombre, le retour de pillage, le roi charismatique, le méchant frère, etc... Les clichés sont légions comme lors de l'attaque du roi où 10 hommes armés laissent s'échapper un gamin, la saisie en plein vol d'une lance renvoyée avec succès vers l'ennemi ou lorsque la discussion entre Amleth & Olga est interrompue juste au bon moment par un garde qui les rabrouent. Les incohérences m'ont aussi sorti de scènes comme le match de knattleikr où l'enchainement d'invraisemblances est presque risible: héros qui révèle à tous ses talents de tueurs (comment après ça, ne peut il pas être immédiatement soupsonné des premiers meurtres ?), gamin qui se précipite comme un débile, brute épaisse qui ne reconnait pas qui est ce nouveau joueur d'un 1m40 et 50kg habillé comme un noble. J'ai aussi beaucoup de mal à croire que le roi est prêt à estropier et sacrifier 7 ou 8 esclaves pour un match de criquet.
Le scenario de revanche est en plus ultra classique et ne procure aucun suspense y compris le "tiwst ending" Nicole Kidman qu'on a vu venir à des kms. Du coup, The Northman semble (et est!) affreusement long, d'abord à causes de ses dialogues (inter)minables et plus encore parce qu'il semble rallongé artificiellement, notre Amleth ayant X fois l'occasion de prendre sa revanche.
J'ai vraiment espéré que le film me surprenne en abandonnant sa vengeance mais non, Hollywood veut son remake viking du duel Anakyn/Obi-Wan éclairé par de la lave en fusion. Pire, au lieu de filmer le dénouement comme une ânerie (l'abandon de sa femme et ses enfants) le réalisateur la glorifie en mettant une larme de fierté dans les yeux d'Amleth et une Olga qui rassure son mari sur le fait qu'ils sont en sécurité...
Je n'ai d'ailleurs pas adhéré aux personnages, notre héro est trop sensible pour jouer une brute qui arrache la carotide de ses ennemis avec les dents et Olga n'a aucune personnalité.
Ca n'empêche qu'il y a des moments sympa comme la transmission halluciné entre Amleth et son père, le look de la sorcière, la collecte de Draugr ou la danse rituelle d'avant bataille. Mais même là le flou entre réalité / fantastique m'a un peu gâché le plaisir car le film nous est vendu comme très précis historiquement.
Au final un film débile, ultra stylisé, superbe visuellement, qui m'aurait probablement beaucoup plût à 18ans.
On se dit passer la première demi-heure que le film va vraiment prendre son élan, et qu'il va nous servir un beau spectacle. Passer la première heure, on commence à se dire que l'on tourne en rond, dans les paysages, certes sauvages de L'Islande, mais on ne nous emmène pas bien loin. Une histoire de vengeance, avec un lourd tribu à l'ésotérisme, et une violence rare, pour des vikings bas de plafond, à la limite Néandertaliens.
Quand au héros de ce film, il a un cou de taureau, sa tenue est bestiale, et son jeu tout aussi peu fin qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Plus le temps passe et plus rien ne va plus, esthétiquement intéressant, mais malgré tous les efforts, le film n'arrive pas à nous captiver, et la scène finale sur les pans du volcan, peut-être qu'elle est belle, et donne une vision encore une fois esthétiquement intéressante, mais si peu crédible, la chaleur, le souffre et la lave aurait eu vite fait de décimer ces deux guerriers bien plus vite que leurs épées.
A la fin, on se dit mince, mais c'est si mauvais que cela, que je vais vite revoir Les Vikings de Fleisher, au moins, là, j'aurais du spectacle et des émotions, avec de vrais acteurs, et peu importe, si le réalisme n'est pas au rendez-vous, au moins, le spectacle y sera.
Quand au héros de ce film, il a un cou de taureau, sa tenue est bestiale, et son jeu tout aussi peu fin qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Plus le temps passe et plus rien ne va plus, esthétiquement intéressant, mais malgré tous les efforts, le film n'arrive pas à nous captiver, et la scène finale sur les pans du volcan, peut-être qu'elle est belle, et donne une vision encore une fois esthétiquement intéressante, mais si peu crédible, la chaleur, le souffre et la lave aurait eu vite fait de décimer ces deux guerriers bien plus vite que leurs épées.
A la fin, on se dit mince, mais c'est si mauvais que cela, que je vais vite revoir Les Vikings de Fleisher, au moins, là, j'aurais du spectacle et des émotions, avec de vrais acteurs, et peu importe, si le réalisme n'est pas au rendez-vous, au moins, le spectacle y sera.
J'ai adoré cette épopée qui raconte une histoire entre le mythe et la réalité. Bien joué, bien ficelé et magnifique. J'ai eu l'impression de suivre un rêve (plutôt cauchemardesque), mais empli de la profondeur de cette culture.
Il faut accepter de laisser de côté la réalité et pouvoir supporter une violence qui doit être relativement près de celle de ces peuples - soyez prévenus, c'est cruel et sanglant.
Il faut accepter de laisser de côté la réalité et pouvoir supporter une violence qui doit être relativement près de celle de ces peuples - soyez prévenus, c'est cruel et sanglant.
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