Attention à être dans le bon état d'esprit pour apprécier ce film. Si vous êtes fatigué ou que vous avez envie d'action, reportez la séance ! Il n'y a pas vraiment de scénario, mais un thème : la vengeance. Le personnage principal, c'est Hamlet avant l'heure, dans une culture Viking, violente et mystique. Les images sont superbes, la réalisation brillante, il y a une vraie atmosphère. Pour autant, on ne s'attache à aucun personnage, il n'y a ni bien ni mal, le "méchant" était finalement "gentil". Bref, je qualifierais ce film de réussite visuelle et artistique, mais qui laisse plutôt froid.
On s'ennuie à mourrir dans ce film. C'est la vengeance la plus longue et lente que j'ai vu. Le début est super, le personnage est badass mais devient une chiffe molle tout le reste du film. Les acteurs sont bon. Mais pour un scénario aussi simple. 2h de film n'étaient pas nécessaires. Bref, il ne se passe rien et la fin est nulle. Il n'y a que l'univers et les acteurs qui nous font rester éveillé.
Le problème chez Robert Eggers c'est le "trop". Encore un film indigeste qui dure 2h17 mins où suite aux 10 excellentes premières minutes on a compris que c'était une histoire de vengeance et il ne se passera rien d'autre. Si ce n'est des effets de styles entre comte et réalité.
Ce film m'a littéralement transporté, juste, authentique, captivant. Bon je dois avouer que je suis un amateur du genre, c'est vrai. J'ai également été très impressionné par la performance des acteurs. Antithèse des marvel, j'adore.
Ce film ressemble à un nanar, tant au niveau scénaristique, décor qu'interprétation. Mis à part des décors naturels somptueux, on a l'impression que dans ce tout petit village viking, il y aurait plus d'esclaves que de vikings; peut-être par manque de figurants, mais en tout cas, cela me semble incrédible. L'histoire utilise tellement de raccourcis faciles qu'à un moment donné, j'ai l'impression qu'on se moque du public. Malgré ses bels éloges et critiques, moi, je n'adhère pas du tout à ce genre de cinéma bien ennuyeuse.
Après la claque monumentale que fut "The Lighthouse", Robert Eggers nous revient en forme avec ce "The Northman" qui nous plonge, comme son nom l'indique, dans l'histoire et les mythes des fameux vikings.
Comme pour ses précédents longs métrages, le cinéaste mise énormément sur l'ambiance, tant visuelle que sonore avec toujours cette dimension fantastique qui lui est chère. Cette dernière vient ici des légendes nordiques et apporte assurément un aspect mystique et décalé à l'histoire. Formellement donc, "The Northman" est une pure réussite et un plaisir pour les yeux et les oreilles.
Le scénario, lui, présente moins de surprises. Il reste basique et s'inspire de gestes et mythes scandinaves. Classique mais efficace. Je regrette juste qu'Eggers ne soit pas aller plus loin dans la symbolique en nous pondant une intrigue à forte pontentialité éxégétique comme pouvait l'être, par exemple, "The Green Knight". Mais je chipote.
Un excellent film, bien porté par ses acteurs et ses équipes techniques. Un cinéma que j'aime et qui dépasse le simple divertissement.
OUH, RRR, UUGHH, GRRR, RRAAA. Excusez moi, j'ai spoilé tout le film. Je vais encore me faire censurer... J'ai pas mis 0, ni un. Il y a un travail de réalisation visible. Et quelque part le film est surprenant... C'est un peu le documentaire du monde perdu des écolos. Une ode à la consommation raisonnée... Une vie un poil plus moderne que celle de cromagnon. Juste ce qui est nécessaire...
Island, 845 après JC, Amleth, un prince nordique, se lance dans une quête afin de venger la mort de son père, tué par son oncle Fjölnir. Il retrouve sa trace et se fait passer pour un esclave. Le long-métrage de Robert Eggers est hypnotique, où le réel et l'irréel se confrontent, où la magie et la sorcellerie dominent. Une caméra en grand angle qui explore constamment son environnement, des plaines aux volcans de l'Islande, ou encore des villages païens. La présence des dieux est également un élément fort, Odin ou encore Freyja accompagnent notre viking dans sa quête de vengeance. Ici la mise en scène se veut brutale et déterminée, accompagné d'une photographie magnifique. Le montage rythmé par chapitre prend le temps de nous exposer le récit nous permettant de mieux connaître les personnages. L'œuvre de Robert Eggers est puissante tant par l'incarnation des protagonistes, que par le scénario, mais c'est surtout la réalisation qui démontre une ère de puissance et d'exaltation, c'était celle des Vikings.
Je ne vais pas m'attarder bien avant la sortie je me suis dit une simple histoire banale de vengeance sans sursaut, he bien au final il n'y avait pas de quoi payer une place de ciné pour ça, classique, mou, effets spéciaux on se demande ce que ça vient faire la, pas aimé ce mélange, je préfère largement the gray man ou pas une minute de répit, du déjà vu aussi mais tellement mieux fait, j'adore Alexander mais la bof, ça hurle, ça saigne et puis vla quoi
La réalisation a beau être radicale, cette tragédie viking shakespearienne fait davantage appel à une imagerie hallucinée inspirée des croyances barbares (le réalisateur et le directeur photo se sont clairement fait leur petit trip perso!) qu'au grand spectacle épique pressenti! Le film se déroule en grande partie sur une île quasi déserte et relève donc davantage d'un "Hamlet" minimaliste, dont "The Northman" n'est rien d'autre qu'une nouvelle variation, que du spectacle flamboyant d'une épopée historique, façon péplum. Ceux qui attendent du spectacle seront terriblement déçus, ceux qui veulent voir Eggert rendre son "Valhalla Rising" s'en contenteront peut-être. Pour ma part, il s'agit d'un film d'auteur frustrant, nombriliste et avare qui ne mérite ni son sujet, ni son budget (90 millions pour un film sur une ile déserte avec 4 figurants???) mais qui représente néanmoins la vision d'un auteur, d'une puissance tellurique certaine.
Quel ennui, plus de 2 heures de violence gratuite, de clichés lourdauds, on se croirait dans game of thrones, il faut arréter ce genre de stupidité ! Seuls certains paysages méritent un peu d'attention